Triss METELSEN Fiche de personnage Hors RP
Prénom : Maey'
Âge : vingt-deux
À quoi occupes-tu tes journées ? Rien de bien particulier, navrée de dégager autant de monotonie ! Métro, boulot, dodo ^^
Expérience dans le RPG forum : Correcte
Où as-tu trouvé le forum ? Top site
Autres : AUTRE
Informations générales
Âge : vingt-sept ans Sexe : féminin Date de naissance : 18/05/1990 Nationalité : Française Fonction : Infirmière
Histoire Bien le bonjour à toi, courageux lecteur qui est prêt à lire mon histoire. Peut-être t'attends-tu à lire une suite de péripéties épiques et hautes en couleurs, mais en réalité, sans vouloir jouer la fausse modeste, il s'agira plutôt d'un petit pavé sans grande originalité. Certains pourront se vanter d'avoir eu un rythme de vie trépidant qui pousse à l'admiration mais dans mon cas, vu ma jeunesse et mon manque d'expériences, je n'ai pas grand chose de bien passionnant à vous raconter. Mon histoire ressemblera d'ailleurs à celles de beaucoup de mes concitoyens, celle d'une personne qui a vu la grande épidémie bouleverser sa vie monotone pour la transformer... En une autre existence plus ou moins toujours autant banale.
Je suis née dans le sud de la France, là où l'hiver est court et où le soleil tape dur en été. J'ai vécu une enfance et une adolescence sans histoire en compagnie de deux parents aimants et un grand frère plus ou moins attentionné. Je n'ai pas été malheureuse et pour cela, je remercie la vie d'avoir mis sur mon chemin les bonnes personnes. Pas particulièrement populaire mais n'étant pas non plus mise à l'écart, je me fondais dans la masse sans aucun problème et possédais un cercle d'amis tout à fait respectable. Ainsi donc, je ne vais pas m'attarder sur ces détails de la vie d'une jeune gamine citadine puisqu'il n'y a pas grand chose à raconter.
Jusqu'à ma majorité, je suivais un train quotidien sans anicroche, enchaînant facilement maternelle, primaire, collège et lycée avec un bac en économie à la clef. Indécise sur ce que je souhaitais faire de ma vie, je touchais alors à beaucoup de petits jobs au grand dam de mes géniteurs qui auraient préféré me voir continuer les études supérieures. Travaillant tant dans la restauration que dans l’événementiel, je prenais goût à ce rythme chaotiquement imprévisible qui me permettait de ne jamais m'ennuyer. J'en profitais alors pour voyager un peu partout dans l’hexagone, n'ayant jamais réellement de points d'accroches mais goûtant à la possibilité de découvrir sans cesse de nouvelles choses. Ces changements professionnels durant jusqu'à mes vingt-deux ans, je finis par intégrer une structure dans laquelle j'intégrai le post d'animatrice spécialisée dans les activités au grand air. Etant souvent envoyée dans des stations de montagne, je prenais plaisir à faire sortir et à animer des groupes d'adolescents, crapahutant dans des paysages verdoyants et organisant de longs séjours isolés de l'ambiance urbaine. Vous l'aurez deviné, je n'aimais pas rester inactive et le contact humain était quelque chose d'important pour moi. Mais faisons un léger bond dans le temps...
Eté 2020. C'était pour moi l'annonce d'une bonne nouvelle : j'allais effectuer un long séjour d'un mois aux états-unis en compagnie d'un groupe scolaire. N'ayant jamais eu les moyens financiers de pouvoir effectuer des voyages de la sorte, autant vous dire que j'étais impatiente de m'y rendre... De plus, grâce à un ami qui s'était installé à New York, je comptais prolonger ma petite escapade de quelques semaines avant de revenir au bercail... Quand les premiers journaux télévisés nous relayèrent la crise financière et l'arrivée d'une nouvelle maladie, je ne pris pas la chose très au sérieux. Entre la grippe A et les autres conneries auxquelles on avait été habitués, pour moi ce n'était qu'un temps de crise à passer. Evidemment, quand les images apocalyptiques de centaines de morts finirent par défiler sur les écrans, l'angoisse m'envahit et je pris rapidement des nouvelles de mes proches. Si à ce moment-là aucun d'entres eux ne semblaient être en danger, il vint alors le jour fatidique où je n'eus plus du tout de nouvelles. Hésitant à repartir vers la France, je n'eus pas le temps de réfléchir bien longtemps...
Ce fut un chaos sans nom, je ne compris rien à ce qu'il m'arrivait et j'eus à peine le temps d'être menée jusqu'à un abris que l'on me cloîtra dans un bunker souterrain en compagnie de d'autres pauvres âmes aussi perdues que la mienne. Ce lieu, recommandé par mon ami, apparut d'abord comme un sanctuaire de sécurité avant de devenir un véritable enfer. Je ne pourrai pas vraiment vous retranscrire ce que j'éprouvai à ce moment là, c'était comme un mélange de stupeur grotesque mêlée à de l'amusement thérapeutique : non, cela n'allait durer qu'un temps, puis tout le monde ressortirait et je retournerai chez moi. On nous mis en quarantaine et je vis alors des personnes se vider de leur sang avant de mourir dans d'atroces souffrances. Je crus un instant être contaminée à mon tour quand une fièvre violente me gagna mais la vie sembla s'accrocher à moi puisque je me remis en quelques jours. A ce moment là, quand on ferma l'accès à l'extérieur, ce fut un volet sur mon passé qui s'abattit sur moi.
Cela fait désormais un an que je vis dans le bunker 21. Je me rappelle encore de mon arrivée parmi les autres survivants. On nous fit passer une batterie de tests psychologiques et physiques afin de savoir à quoi nous servirions. Mes vagues connaissances dans les soins - et je remercie ma formation d'animatrice - ainsi que ma bonne condition physique les firent hésiter à me mettre en éclaireuse ou bien dans la médecine. Mon bilan psychologue, en revanche, fit pencher la balance et je fus affiliée à la branche des infirmières. Apparemment, j'étais encore trop instable sous couvert de mon attitude nonchalante et il ce n'était pas une bonne idée de me laisser accès à l'extérieur. Je ne leur en voulus pas malgré mon désir d'évasion, car encore maintenant je sens en moi comme une part de dénie dans ce qu'il m'arrive. J'ai vu des personnes devenir folles, d'autres se refermer en elles comme des coquilles vides, et moi j'ai l'impression d'errer sans qu'aucun extrême ne me gagne. Un jour peut-être que cela explosera au grand jour, mais je suis d'une nature positive : à chaque problème, sa solution.
Nous sommes très peu dans ce bunker et depuis le temps, tout le monde se connait plus ou moins bien que le système des 3/8 rend parfois la chose difficile. Je vis dans un petit studio avec trois autres réfugiés : une autre fille d'à peu près mon âge et deux hommes. L'un d'eux est outsider dans le groupe des éclaireurs, je suis son infirmière attitrée et nous nous entendons bien. Les deux autres semblent encore se remettre des événements traumatisants qui nous tombèrent dessus. Taciturnes, ils ne parlent pas beaucoup et effectuent leur travail avec un rythme mécanique. En réalité, nous sommes tous un peu robotisés... Certains continuent de se lamenter et enchaînent les heures chez les psychologues, d'autres se cachent sous de faux semblants dynamiques. Et puis il y a une grande majorité qui, comme moi, se laisse porter, se demandant vaguement si cela se finira ainsi. Néanmoins, il est bon d'avoir de l'espoir car c'est bien la dernière chose que l'on ne pourra jamais arracher à l'espèce humaine. J'ai foi en cette Terre qui, peut-être par esprit vengeresse, nous infligea ce mal. Après chaque tempête vient le beau temps... Et vu ce que l'on a reçu dans la tronche, autant dire que la météo promet d'être rayonnante !
Description physique Ah, voilà que maintenant je dois me décrire physiquement. Cela fait partie des tests obligatoires ? Bon, et bien je m'y atèle et essayant de rester la plus objective possible... Je suis de taille moyenne, à la limite du grand. Atteignant le mètre soixante-dix, je suis parfois un peu plus grande que les femmes mais je dois encore me tordre le cou pour fixer la majorité de la gente masculine. D'une stature mince sans rentrer dans la catégorie bodybuildeur, ma précédente profession me permit de conserver une bonne condition physique. Seulement, vu les circonstances actuelles, il y a des chances que nous devenions tous de fines baguettes fragiles... Il est difficile de se maintenir en forme lorsque l'on est enfermés sous terre.
J'ai un physique plutôt banal, le genre d'apparence qui ne marque pas l'attention des gens. Je ne me plaindrai pas car j'ai la chance de ne posséder aucune tare handicapante ou bien disgracieuse, mais je ne fais pas partie de ces femmes devant lesquelles on se pâme d'admiration. Un visage quelconque, des yeux gris qui surmontent un nez pointu et une petite bouche, on dit de moi que j'ai un air naturellement serein. Les cheveux sombres tombant jusqu'à la moitié de mon dos, je les attache souvent sommairement avec un élastique pour qu'ils ne me viennent pas en pleine figure. Une stature discrète, je n'ai aucune force et il est très facile de me mettre par terre sans avoir à user d'une puissante musculature... Je favorise donc la souplesse et l'agilité quand je dois effectuer une tâche physique, mais malheureusement je dois souvent mettre ma fierté de côté quand il s'agit d'ouvrir le couvercle d'un pote de confiture... La peau anciennement bronzée par la vie au grand air, il n'en reste qu'un teint vaguement hâlé que mes origines sudiste me conférèrent. Des jambes et des bras basiques, une poitrine plutôt menue, je suis l'image type du personnage qui ne se fait pas remarquer et qui se faufile quand elle n'a pas la possibilité de forcer le passage. Certains trouveront cela un peu triste, mais ce côté passe-partout et plutôt quelque chose qui me plait : je n'ai jamais aimé attirer l'attention, et puis c'était aussi l'une des raisons qui ont fait qu'on hésita par le passé à me faire intégrer la faction éclaireur. Comme quoi...
En terme vestimentaire, je suis habillée comme la majorité de mes concitoyens, avec les vêtements fournis par le bunker. Dans ma profession, en revanche, je porte l'habituelle blouse blanche du corps infirmier. En dehors de cela, il n'y a rien de particulier hormis une tâche de naissance sur le haut de la cuisse droite et un grain de beauté sur l'épaule gauche. Évidement, ce ne sont pas les parties de mon corps qui sont le plus exposées...
Description mentale Ah, il s'agit du dernier test... Après je n'ai plus rien à faire ? Bon, je fais ça vite fait bien fait, dans ce cas... Autrefois, j'étais d'un naturel joyeux, toujours motivée et je n'arrivais pas à tenir en place. Plutôt de bonne compagnie, bien qu'il était possible de ne pas m'apprécier évidement, j'étais un public facile face à l'humour et d'un caractère plutôt conciliant. Me mettant rarement au colère, cela n'empêchait pas que cela m'arrive bien sur, mais il fallait tout de même bien me pousser à bout pour que j'agisse ainsi. Ayant acquis la patience auprès des enfants, je possédais néanmoins un coté imprévisible lorsqu'une envie subite me prenait. Quand une idée me traversait la tête, il était difficile de me l'enlever... C'était l'une des raisons pour laquelle je ne pouvais pas rester en place. Plutôt positive dans l'âme, j'avais tendance à toujours vouloir trouver des solutions plutôt que de bloquer devant un problème. Bon, quand certaines choses étaient vouées à l'échec, je faisais comme tout le monde : je subissais cette petite période où je me roulais en boule dans un coin jusqu'à ce que ça aille mieux...
Actuellement, il est assez compliqué pour moi de dire où j'en suis. Je pense avoir de la chance par rapport à certains car si je traversai un temps de déprime, je m'en remis assez vite. J'ai un peu perdu le goût à la joie et aux grandes effusions de chaleurs mais je ne me renferme plus dans un petit coin sombre de ma tête. Je prends les choses comme elles viennent, gardant en tête qu'il est toujours possible de faire mieux, estimant qu'il est important de ne pas tomber dans le négativisme. Si on commence à déprimer, on n'a pas terminé... Déjà que je n'ai pas vu la lumière du jour depuis un an...
En terme de hobbie, j'aime bien lire, m'évader dans la littérature afin d'oublier quelques temps la dure réalité dans laquelle nous sommes. Parfois je vais courir à travers les allées du bunker, tentant de m'imaginer dans de grands champs - bon, on fait comme on peut, hein - ou de vastes forêts. Sinon, je passe beaucoup de temps à vagabonder, prenant plaisir à rendre visites aux quelques amis que je me fis depuis. Je suis, en revanche, une très mauvaise cuisinière et je suis d'ailleurs bien contente de ne pas avoir été affectée dans ce corps de métier là.
Si je devais vous livrer mes défauts, je pourrai dire par exemple que j'ai une très mauvaise mémoire immédiate et que cela en est parfois agaçant pour mon entourage. Je suis aussi assez mal à l'aise dans les démonstrations sentimentales et pour cela, je ferai une très mauvaise oreille si jamais vous deviez vous confier à moi. Enfin, non pas que je me ficherai éperdument de vos petits malheurs, mais je ne possède pas les bonnes réactions que possèdent les psychologues.
Pour conclure, je suis quelqu'un d'assez simple, à tendance plutôt enjouée bien qu'il ne reste surtout qu'un vague fond neutre en attente de renouveau. Je reste tout de même de nature plutôt agréable, mais si vous voulez quelqu'un pour vous mettre de l'ambiance, ça na sera sans doute pas moi.
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