• Great Escape •

ㄧ Wayne avait reprit son chemin, très rapidement suivit de son nouveau compagnon d'infortune. Il avançait au pas, ne se retournant qu'un ou deux fois, remarquant par la même occasion qu'il était toujours suivit. Il fallait rejoindre le point d'extraction au plus vite. A peine quelques minutes plus tard, Ils arrivaient au lieu dit. Mendoza gardant fièrement le véhicule avec son M14 en main.

-"Baisse-ton arme." déclarais le renégat en s'adressant à son nouveau compagnon.
-"Il c'est passé quoi ? J'ai entendu des coups de feu ?" rétorquait Mendoza en regardant les deux hommes arriver.
-"Des nouvelles de Krieg ?"
-"Naah. C'est qui ton nouveau pote ?"
-"Plus tard les questions, faut quitter la zone."

Le leader soupira, un court instant avant d'embarquer dans le véhicule à la place du conducteur, plaçant son fusil entre ses jambes, le canon pointé vers le toit. Mendoza montait à l'arrière du véhicule. Wayne souriant un court instant avant d'allumer le contact tandis que la Radio du véhicule s'allumait

Lynch, je suis venu vous aider. Wolff est... en sécurité, avec ce mercenaire un peu timbré qui a aidé tout le monde. Il avait un blouson du FEMA et était un petit peu... insupportable. Mais il s'y connaissait. J'arrive pour vous tirer de là... C'est le moins que je puisse faire. Il n'en fallut pas plus pour reconnaître le ruskov, comme quoi il avait profité de la confusion pour prendre ses jambes à son coup ce qui ne manqua pas d'arracher un énième soupire suivit d'un juron à l'encontre du communiste.

" Vladimir ? Triss s'était tuée par un fusil de loin, Jhon est partit suicide et Jack ... Scheiss Jack est mort aussi ! Je suis seul en haut de ce mist d'immeuble avec les chiens qui veulent manger moi ! C'est ma première dehors bordel de merde ! Plus jamais je dehors hure, plus jamais Le leader reconnaissait là un accent allemand, il y avait d'autres survivants, et Lynch était visiblement mort ?.. Cela changeait littéralement la donne. Sans contact à l'intérieur, il était impossible de faire avancer les choses, il ne restait donc plus qu'à faire les choses soit même et.. Revenir au Bunker. Il aurait préféré éviter une telle situation, mais il n'avait visiblement plus le choix.


Wayne soupira longuement en se massant les tempes avant d'ouvrir la porte, intimant alors le nouveau venu à monter à bord du véhicule.

"-Allons chercher les autres."
-"Mais Chef.. Le plan ?"
"-A changé, on récupère les autres et on rentre au bunker. Pas de questions."

Wolff suivit l'homme avec toute la discrétion qu'il pouvait témoigner -il n'était pas un militaire surentrainé, mais des années de chasse lui avait apprit quelques petites techniques utiles dans ce genre de situations. Les rues silencieuses étaient angoissantes, et étrangement, l'idée d'une ville fantôme qui l'avait toujours terrorisé dans sa jeunesse semblait maintenant une bénédiction : avec ce qui leur avait courut après seulement quelques minutes plus tôt, il donnerait son arme pour être le dernier homme au monde. Soudainement, le bruit d'un moteur ronronnant fit pulser le sang à ses temps, et la vue d'un canon pointé sur son front n'était pas assez pour lui retirer sa joie de voir humvee en assez bon état pour tourner. Wolff pensa que ses jambes allaient céder sous le poids du soulagement quand il apprit qu'en plus, les deux hommes armés gardant le véhicules étaient des alliés.

Sans dire un mot, il monta à l'arrière, prenant néanmoins garde de ne pas vexer l'un d'eux sans le vouloir, mais il estimait que s'il était encore en vie, c'était qu'ils n'avaient pas grand intérêt à avoir sa peau -puisque que les occasions n'avaient pas vraiment manquées jusque là. Le trajet fut ponctuer par les messages radios et la conduite souple de Wayne, qui navigua habillement entre les cadavres éventrés de voiture et les immeubles désolés. Wolff profita du voyage pour souffler un peu et remettre de l'ordre dans ses idées, buvant quelques gorgées bienvenues de sa bouteille d'eau. Le masque remit bien en plus sur son visage, il attendit l'arrêt complet du véhicule pour ouvrir la porte et poser à nouveau pied à terre. Retirant précautionneusement le SRS de son épaule, il le tendit à Wayne avec un rictus rieur.

"- En gage de notre amitié, et surtout parce que ce joujou est beaucoup trop sophistiqué pour moi, autant que quelqu'un qui s'y connaisse s'en serve, je risque de le faire péter entre mes mains. Tu m'as l'air d'un gars qui sait cajoler ces trucs là."