Manaka Katsumoto Fiche de personnage Hors RP
Prénom : Vous pouvez m'appeler Léo, même si j'apparais sur le net sous le pseudo de Dlack.
Âge : 25 ans
À quoi occupes-tu tes journées ? Hm... Je travaille et je dors l'essentiel de mon temps. Sinon je bazarde les heures qu'il me reste sur le net, dans mes voyages et dans quelques sorties nocturnes.
Expérience dans le RPG forum : Un peut plus d'une dizaine d'années - So.. j'ai arrêtée de compter -.
Où as-tu trouvé le forum ? Alors, j'essayais de régler un petit problème de connexion via forumactif et suis tombée sur votre fow' qu'ils ont valorisé sur leur page Facebook. Après z'yeutage intensif, j'ai décidée de tenter ma chance.
Autres : J'ignore qui a codé ce forum, mais... c'est la première fois que je croise un boulot pareil ! Ça révolutionne sérieusement le Rp sur plateforme forum. Bravos sérieux, c'est vraiment super agréable à découvrir !
Informations générales
Âge : 28 ans Sexe : Féminin Date de naissance : 27/10/1993 Nationalité : Japonaise Fonction : Outsider Médecin
Histoire “Le destin se moque des hommes.” Ce chère Gao Xingjian a tout compris, car peu importe ce que l'on peut bien prévoir pour notre avenir, la vie se charge de nous entraîner là où elle seule le souhaite. Il est parfois utile de lutter, mais face à notre destin, nos chances sont faibles. Extrêmement faible. Avant, j'imaginais mes 28 ans autrement. J'avais prévu une longue ascension sociale et hiérarchique, je me voyais déjà réputée dans le haut et complexe monde des médecins chirurgiens. C'était ce que j'avais prévu, oui... si le monde n'avait pas basculé dans un chaos total. Avec le recul, je me dis que c'était une chose facilement envisageable. L'humanité n'avait cessé de grimper, grimper, grimper... jusqu’à céder et s'écrouler sous son propre poids. J'ai eu de la chance d'avoir un destin autre que celui des milliers de squelettes aux os blanchissent qui parsèment maintenant notre défunte planète. Oui, j'ai eu de la chance d'avoir décidée, sur un coup de folie, de terminer mes derniers stages pour valider mes diplômes aux États-Unis, dans la modeste ville de Twenty-One, à des milliers de miles de mon Japons natale. Et... j'ai eu de la chance que le père de ma fille travaille dans ce très controversé bunker A. Chance ou destin ? Difficile de se fixer une vérité propre. La seule chose que je sais, c'est que tout destin n'est jamais, ni blanc, ni noir. Un mal entraîne parfois un bien et l'on apprend rapidement la notion du sacrifice. La chance, elle, est supposée être positive. Je pense donc parler ici de destin. Car si je suis aujourd'hui en vie et il n'en est pas de même pour tous ceux que j'ai pu aimer et chérir un jour. Vivre seule, avec les souvenirs des autres, ça, ce n'est pas ce que j'appelle avoir de la chance. Non... c'est souffrir, c'est ressentir une terrible déchirure qui vous brûle l'estomac, vous lacère les intestins et qui rend aveugle votre vision de toutes objectivités.
Il est difficile, dans ce cas de figure, de ne pas vivre dans le passé. Notre avenir est bien sombre, alors je préfère lâchement concentrer mes rêveries sur les fantômes de mon bonheur arraché. Les 5 ans de ma vie sur le territoire Américain ont été aussi idylliques que complexes. Pour une japonaise, fortement imprégnée de la culture discrète de sa nation, le tempérament débridé et anarchique des Américains a été un véritable défi à relever. Et je ne suis pas peut fière de faire remarquer que je me suis plutôt bien adaptée à cette mentalité de "marche ou crève ". La discrétion et la subtilité n'ont pas grande place dans les rues démesurément bondées de New York. Je me suis tellement laissée ne déborder que j'ai mis au monde, à seulement 25 ans, une petite fille poétiquement nommée Ryu. Hors mariage bien sur, chose qu'il aurait été abominablement mal vus au Japon. Ça explique peut-être pourquoi j'ai perdu contact avec ma famille restée sur les lieux. C'était... une manière de tous nous protéger je suppose, Ryu, eux et moi. Mais ne nous mentons pas... prendre mes distances était aussi une fuite, très lâche et très peu subtile. Mais le fossé culturel qui nous séparait était trop grand, trop inexplicable, trop complexe. Et... j'avais besoin de souffler.
Par-ce que rien n'est simple, je vous l'aie déja dit, le père de Ryu, un Latino-Américain, n'était au final, qu'un homme de passage dans ma vie. Ha... le doux euphémisme des femmes qui croient en le grand amour immortel et désintéressé. Là aussi j'ai dû me faire une raison. Les hommes ne sont pas tous bon et la vie n'est pas non plus toujours clémente. Si bien que se faire avoir fait partie des règles du jeu. Et cette fois-ci, j'ai perdu la partie, lamentablement. Mais il serait ingrat d'en rester là, car j'ai aimée Ryu, sincèrement et de tout mon cœur. Elle était la chose la plus précieuse au monde pour moi. Ses petits yeux noirs me manquent, son rire clair et cristallin me manque, ses petites quenottes accrochées à mes jambes me manquent. Tout en elle me manque. Ma fille, sans elle, tout semble plus terne, sans sens, sans saveurs, sans réalités. Je n’aurais jamais dû entrer dans ce bunker sans elle. Je n’aurais jamais dû croire son père qui me disait de ne pas m'inquiéter, qu'ils arrivaient dans 20 min, que tout allait bien se passer.
Je n’aurais jamais dû la quitter d'une semelle. C'est le rôle d'une mère et même si le monde veut que les mamans soient occupées à travailler, à courir ici ou là, elles ne devraient jamais, grand Dieu jamais, laisser leurs enfants derrière elle. Jamais.
Je n'oublierais jamais les pleures de ma fille en arrière plant quand son père m'a rappelé sur mon portable. Je n'oublierais jamais la fureur de mon cœur quand il est parvenus à me faire comprendre que c'étais trop tard, que le bunker avait définitivement été fermé. Sa respiration au téléphone... Ce son identifiable entre tous pour mon oreille de médecin des poumons qui se gorgent doucement et mortellement d'eau. Ce jour-là, je crois être morte avec eux. Morte de ne pas avoir été avec elle, d'avoir pris de l'avance et de m'être mise à l’abri avant elle. Être mère, c'est protéger son enfant, à tout prix, qu'importe ce que disent les autres. Si je pouvais remonter le temps... je ne la confierais pas à son père ce jour-là. Non, je prendrais congé de l'hôpital Everard où j’exerce à la section des urgences et j’irais jouer avec elle au parc. Si j'avais fait ça, si j'avais faite cette petite chose toute simple, elle serrait toujours là, avec moi. À rire et à danser sur mon lit, s'important peut de notre situation catastrophique. Car nous aurions été ensemble, toutes les deux. Et le monde aurait bien pus s'écrouler une deuxième fois que nous aurions facilement dépassé tout ça grâce à notre amour mutuel.
Mais on ne remonte pas le temps, on ne peut qu'encaisser ses vérités et ses résultats. Mais... à quoi bon vivre sans but ?
Devenir Outsider à été comme une évidence pour moi. Je voulais... retrouver ma fille. C’était stupide comme idée, mais c'est pourtant la seule chose qui m'a maintenu psychologiquement compréhensible. De toute manière, j'étais prête à donner ma vie pour cette simple idée. Je la savais morte, mais je ne pouvais m’empêcher de la chercher, encore et encore. Ça comblait une petite partie de ce troue immense qui c'était creusé dans ma poitrine. Lors d'une mission, je suis tombée sur la voiture de Dylan et donc sur ma petite Ryu, encore assise à l'arrière dans son siège d'enfant. Voir leurs cadavres décharnés et décomposés n'a pas calmé mon cœur. Ça a juste terminé de vider ce qui me restait d'espoirs. Croire en quoi au final ? Croire... pour ne pas dépérir, je crois.
Aujourd’hui, je me contente de vivre, plongée avec un acharnement quasi mécanique dans mon travail. Je me sens vide, mais aussi redevable d'être en vie, même si cela me torture chaque jour et chaque nuit. Je ne peux pas les abandonner, car si je meurs, qui se souviendra des rires angéliques de ma fille ? Qui regardera le ciel étoilé, lors d'une mission suicide, en lui envoyant un souhait de bonheur et de paix ? Qui ? Il ne reste plus personne. Juste, moi. L'Outsider médecin du Buncker A.
Description physique En Amérique, un physique comme les miens n'est pas encore considéré comme standard. À juste titre je dirais. Il n'est pas bien compliqué de remarquer rapidement mes origines asiatiques. Comme beaucoup de femmes de mon pays natal, je suis un petit gabarit, femme fluette dans un corps presque transparent où il est difficile de discerner le moindre excès alimentaire. De mon petit mètre cinquante huit, on peut en sortir une femme plutôt jeune physiquement. J'ai la chance de ne pas avoir vu les années marquées mon visage pourtant souvent ombragé par les soucis et les souvenirs. J'ai de longs cheveux ébène qu'il m'arrive régulièrement de ratiboiser sévèrement sous un coup de tête, trop agacé par leur virulente repousse excessive. Mes origines Japonaises m'offrent aussi le grand luxe d'avoir un teint et une peau lisse qui illusionne les gens en me peignant une expression toujours fraîche. Mais un bon observateur remarquera rapidement que mes prunelles simples et chocolatées cachent une tristesse presque morne et livide. Dans une foule, je suis souvent noyée dans la masse, discrète avec mon allure de chat sauvage effronté. Je ne suis pas de celle qui sait prendre toute la place, bien au contraire, j'ai appris à me faire discrète, à mener ma vie sans excès, ni étalage. Vous me verrez la plupart du temps peuvent apprêter, dans mes affaires de boulot, les cheveux désordonnés en une queue-de-cheval hâtive. Seul mon port de tête droit et fière et mon regard fixe sauront vous redonner confiance, car je me traîne peut-être l'ombre de moi-même en ces jours, mais, je n'en reste pas moins sûr de mes capacités médicinal. Je suis farouche, mais déterminée, voila ce que vous informera mon corps dès le premier regard.
Description mentale " Ne vous trompez pas entre ma personnalité et mon attitude. Ma personnalité est qui je suis et mon attitude dépend de qui vous êtes. " J'aimerais remercier cet anonyme pour cet éclair de lucidité qu'il a eu le jour où cette phrase a été écrite. Car elle dit vraie, aussi vrais que l'on s'accorde à reconnaître que l'on adapte sans cesse notre comportement à notre interlocuteur, pour... lui plaire, afin de garder la meilleure image possible de soi-même. Mais ça, c'est pour ceux qui comptent préserver leurs rêves. Et moi, je n'en ai plus. Alors oui, je pourrais vous paraître franche, crue, abracadabrante, sadique, susceptible et que sais-je encore d'adjectifs tous aussi dégradant les uns que les autres. Mais dites-vous bien que je suis, pour le coup, absolument véritable. Si vous me sortez par les trous de nez, j'ignore pourquoi je perdrais alors mon temps à vous ménager afin de vous faire croire le contraire. Si vous me faite chier, bah vous me faite chier, point. Et si je me prive du grand luxe d'être franche, c'est qu'il y a forcément quelque chose de plus intéressant qui ce cache derrière tout ça. Vicieuse en plus ? Je vous entends de là. Je vous dirais que non, pas forcément, je fais juste ce qui me parait le mieux au bon moment. Je ne me couvrirais pas d'éloge en disant que mon caractère et ceci et cela. Non. J'ai plutôt envie de dire que je suis un peu comme tout le monde, soit très, très, très variée. Courageuse parfois, lâche le lendemain; souriante un jour, pleurnicharde une heure après. Des choses comme ça. Je suis vivante et humaine quoi, et il me fait particulièrement rire d'observer des gens ce croire fixé dans telle ou telle valeur morale.
Mais si je devais donner une ligne médiane de mon comportement habituel pour vous aiguillier plus justement, je dirais... bosseuse, bosseuse et bosseuse. Franche aussi donc et bizarrement, plutôt facile à vivre et pas si désagréable que ça à côtoyer. Annoncer le pire, ça permet ensuite d'apprendre à savourer le meilleur. Alors, j'espère bien vous avoir fait extrêmement peur.
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