Ian Hardenberg Fiche de personnage Hors RP
Prénom : Paul
Âge : 26 ans
À quoi occupes-tu tes journées ? jeux/RP
Expérience dans le RPG forum : Certaine, mais je n'ai plus le rythme de ma jeunesse .-.
Où as-tu trouvé le forum ? skype .-.
Autres : Comme dit j'ai un rythme de RP … L.E.N.T. Prenez-le en compte si vous tenez à lancer un RP avec moi :/
Informations générales
Âge : 25 ans Sexe : ♂ Date de naissance : 17/07/1996 Nationalité : Allemand Fonction : Bibliothécaire
Histoire Hm, une histoire ? Et bien, c'est un peu mon domaine, oui ! Enfin, vous voulez mon histoire en particulier, je suppose. Rien de bien fou par contre, je le crains. Je suis né dans une famille de la classe moyenne, en allemagne, vers la fin des années 90. j'ai eu une enfance plutôt classique, malgré un gabarit qui n'imposait rien du tout et une myopie qu'il fallut rapidement corriger avec des lunettes. J'ai vécu et grandis au milieu de ces années où tout se détériorait. Peut-être cherchais-je un réconfort, une preuve que tout pouvait être différent, en regardant dans le passé ? Toujours est-il que les études d'histoire furent presque une évidence pour moi. Rien qui ne puisse bloquer ma progression dans le cursus universitaire : j'étais un élève appliqué bien que réservé, je n'avais que peu d'amis mais je pouvais compter sur eux. Je bénéficiais aussi d'un esprit affûté et critique, qui me permettait de ne pas tomber dans les pièges des différents examens. Retrouvons-nous donc plus tard, lorsque je travaille pour ma thèse de doctorant. « L'influence de la révolution de 1848 dans l'accélération de l'immigration germano-américaine de la fin du 19ieme ». Ouais je sais, ça à l'air lourd comme ça … et au final ce n'était pas forcément qu'une simple impression. Il me fallut finalement décider de me rendre sur le sol américain pour continuer mon travail de recherches.
Et on y arrive. Le jour où tout a basculé. Enfin, un des jours, les choses se sont tellement précipitées … la nouvelle est tombée comme un couperet : l'Europe n'existe plus. Mon foyer n'était plus. Ma famille probablement non plus. Je ne pouvais plus rentrer « chez moi ». Alors que les américains autour de moi se félicitaient d'avoir été bénis par Dieu et d'être épargnés par le nuage mortel, je restais là, pantelant. Je n'avais plus rien. Argent, famille, amis, même l'université ne pourrait rien me réclamer. Les humains aiment à réclamer une liberté totale : je l'avais, dans un sens. Pourtant personne ne se serait réjouit d'être dans ma situation.
Les actions de grâce religieuses eurent au moins la qualité, pour moi, de me faire rencontrer un couple charmant qui fut touché par ma détresse. Ils me proposèrent de m'héberger, dans leur demeure de Brooklin. Je m'acquittais des tâches ménagères et eux me nourriraient et m'offriraient un toit. Les choses semblaient vaguement s'améliorer jusqu'à ce qu'à nouveau une nouvelle terrible tombe : le gaz, supposé hydrophobe, avait traversé l'océan. Sans attendre, nous nous dirigeâmes tout droit vers le bunker le plus proche.
Le chemin … on aurait dit une sorte d'enfer. La panique totale. Les gens se bousculaient et se piétinaient, les familles se serraient comme un genre de petit rempart pour rester ensemble quelque soit leur destin. Pour moi, je me faufilais entre les packs d'humains suants. Puis arrive la moment où, en me retournant, je ne vis plus mes sauveurs. Je crois bien que je les ai cherchés un peu. Normal, c'est une réaction humaine, une pulsion irraisonnée de reconnaissance envers ceux qui m'avaient évité de finir à la rue. Mais j'ai du vite me rendre à l'évidence : ma seule chance de survivre était de me rendre au bunker et d'espérer qu'ils y soient aussi. Sinon et bien … la vie continuerait son cours.
Cela fait neuf mois que je vis dans le bunker. Je n'ai pas une condition physique particulièrement bonne, mais surtout je me suis révélé incapable de manier une arme à feu correctement. Et j'ai beau avoir assidument suivis des cours de self-défense pendant mes années de primaire et secondaire (suffisamment pour avoir obtenu un grade élevé, pas assez pourtant pour égaler les maîtres dans cet art), face à un revolver nous sommes tous les même : de futurs morts si le propriétaire dudit flingue appuie sur la gachette. J'avoue avoir pourtant été soulagé de ne pas finir chez les outsiders : les risques pris pour sortir sont … énormes.
J'ai à la place été affecté à un post de « lien ». Je suis bibliothécaire. Mon rôle, entre autre, consiste à éplucher les rapports pour en faciliter la lecture par les responsables, et à les archiver. Je suis de fait au courant de bien des choses qui se passent à l'extérieur, mais je sers surtout à filtrer les remarques personnelles pour notifier le plus important des rapports. Et quand il n'y a pas de rapports ? Il y a toujours des documents à informatiser, ne vous inquiétez pas … Et à ceux d'entre vous qui se posent la question : non, je n'ai jamais revus mes bienfaiteurs. J'espère juste pour eux qu'ils ont trouvé un autre bunker.
C'est assez amusant, peut-être, de se dire que mon monde n'a pas tant changé que ça. Loin de ma famille, à passer mon temps dans une bibliothèque : pour étudier ou pour travailler, ce silence continue de m'apaiser. Pour être franc, je n'attend plus grand-chose de la vie, si ce n'est qu'elle passe. Le plus difficile ? Il n'y a plus aucun concept de vie privée ... en tout cas c'est mon impression.
Description physique Tout d'abord, Ian n'est pas spécialement grand. Il fait son bon mètre 70 et quelques, ce qui n'est pas fou, mais le place dans la moyenne. Côté carrure, et bien il n'impose pas. Du tout. Il paraîtrait presque maigrelet en fait, et n'y échappe que de peu. Presque toujours en costume trois pièces, il lui arrive aussi très régulièrement de desserrer sa cravate dans la journée ou lorsqu'il a chaud. Il vivait déjà la plupart du temps en intérieur, et la vie dans le bunker n'y a pas aidé non plus : il arbore de fait un teint particulièrement pâle. Ses cheveux semblent plus une tignasse vaguement domptée qu'autre chose. Leur masse sombre lui retombe devant les yeux, ben qu'ils soient suffisamment disciplinés pour ne pas lui cacher entièrement la vue. Ses traits restent assez fins et ses doigts sont plutôt longs, mais ce qui marque le plus reste son regard.
Ses yeux sont d'un bleu métallique qui semble virer à l'argenté voir carrément au gris selon l'éclairage. Son regard est néanmoins perçant, témoignant de son esprit affûté. Un autre genre de témoin, ce sont ses cernes parfaitement visibles derrière ses lunettes à la fine monture. Un cocktail atypique qu'il arborait déjà pendant ses années d'études. En effet, le jeune homme a du mal à trouver le sommeil. Ou plutôt disons que son sommeil ne se révèle pas toujours aussi réparateur qu'il faudrait, et c'est une des raisons qui lui font apprécier le silence de la bibliothèque.
Description mentale Ian ... est tourmenté. S'il se perçoit comme indolent par rapport à cet épisode, la perte de sa famille et son foyer ont laissé une marque particulièrement profonde chez lui. Il ne cherche plus à se lier aux gens, se contentant de mobiliser ses ressources réflexives pour faire son travail aussi bien que possible. Mais le trauma le rattrape dans ses rêves, et rares sont les nuits qui soient réparatrices. De loin en loin, quand les stocks le permettent, un infirmier ou un psychologue lui fournit un somnifère afin de le plonger quelques heures dans un monde sans rêves. Ainsi peut-il recommencer un long et épuisant cycle de cauchemars. Les psychologues se disent qu'il aurait été bon de le mettre sous anti-dépresseurs, mais son cas ne semble pas être du genre à mener à des crises d'hystérie dangereuses contrairement à d'autres personnes, ce qui explique qu'il passe "sur la réserve" plutôt que dans la consommation régulière de médicaments.
Cependant, comme dit, Ian a beau être intelligent et perspicace, s'il y a une chose sur laquelle il n'arrive pas à prendre du recul c'est sa situation. Il vit aujourd'hui comme si la vie dans le bunker avait toujours été la sienne. Filtrer, trier, archiver, numériser. Contrairement à d'autres de ses collègues il ne prodigue pas de cours, car son anglais n'est pas vraiment parfait : souvent vous l'entendrez mal utiliser une expression ou un synonyme. Amorphe et silencieux, il ne vit presque plus que dans la bibliothèque, et il n'y a guère plus que certains romans particulièrement immersifs pour le faire sortir de sa gangue d'impassibilité.
Pour quelqu'un ne le connaissant pas, enfin, il renvoie l'image d'un jeune homme posé, appliqué et propre sur lui, qui en fait peut-être un peu trop (mon dieu, ces cernes). Ses défauts de langage et sa maladresse avec les armes à feu pourraient même sembler attachants. S'il reste "difficile d'accès", voir froid dans les cas où il n'a pas dormit depuis longtemps, il lui arrive de bien vouloir prendre sur lui pour tenter de se distraire de ses soucis quotidiens. Le jeune a surtout besoin de trouver quelqu'un sur qui se reposer, probablement. | RESOURCES UTILES EQUIPEMENT ARMES ET MUNITIONS CLIQUEZ SUR UN ELEMENT POUR VOIR SES STATS COMPETENCES Niv. 1 0/12 Kyoya Ootori - ouran-high-host-club - fanart par Duitang 23 05/05/2017 32 |