Protèger les autres, il en a fait son métier par choix. Puis se sont ajouté des tâches et enfin des obligations. Devenu agent de sécurité de son plein gré, il a été en revanche obligé de survivre lors des événements qui ont marqué le monde entier. Il est donc devenu un garde de Bunker. Il avait des connaissances sur les réparations d'armes et d'équipement de communications, alors on lui a rapidement donné le travail de Technicien, et enfin de Technicien Outsider. Il n'aimait pas rester dans ce fichu Bunker trop longtemps, alors il n'a pas refusé, et il a appris en quoi consistait ses tâches la-dehors. D'ailleurs il apprend toujours.
C'était un jeune homme, encore parfois enfantin dans son esprit, mais qui pour survivre se fait l'homme le plus mature, peu importe la situation. Ne laisser personne derrière, c'est l'un de ses devoirs et l'une de ses priorité dorénavant.
C'est un homme curieux, mais qui privilègie la survie avant tout le reste. Assez malin sur les bord, il est capable sans trop réfléchir de comprendre autant un système qu'il n'aurait jamais appercu de sa vie, tant que celui-ci est mécanique, ou même de comprendre un sous-entendu assez caché, bien qu'il ait encore certains progrès à faire.

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Avec les événements récents, Nyx est sujet à de grand changement psychologique. L'attaque et l'obligation de laisser ses camarades mourir ont été un assez grand choc pour lui. Il continue de faire son travail, mais plus le temps passe, plus il réfléchis et cherche à trouver des réponses.
Il accorde difficilement sa confiance, qui pour l'instant n'est encore active qu'envers les autres survivants de Coronis. Il se remet souvent en question, et cherche a trouver une réponse au diffèrents choix qu'il effectue, afin de se rassurer, ou bien de se comprendre.
Quoi qu'il en soit, il est quelque peu instable, mais bien moins que beaucoup. Il n'est pas fou, il se demande juste si il l'est. Après tout, si il n'avait pas été choqué par ces morts et ces ... En parlant de ces monstres humanoïdes, il ne sait pas d’où ils viennent, ni ce qu'ils font ici, mais ce qu'il sait c'est que dorénavant sa haine envers eux est trop importante : Chacun d'eux qui passerait malencontreusement devant son viseur se verrait immédiatement pris en chasse.
Ca lui causera certainement des soucis dans le futur, mais avec le temps, il espère trouver une solution a tout ceci, et surtout à la nouvelle haine qui peu à peu, s'installe en lui ...


HISTOIRE :

Nyx n'a pas une histoire très compliquée. Née dans le Dakota du Nord, il effectue ses études dans des bonnes infrastructures. Malgré ses bonnes études lui permettant d’accéder à des métiers plus importants, il se voit protégeant la femme et l'orphelin. Du moins, le côté idyllique de la chose ... Car à peine rentré dans le milieu du travail, il se rend compte que la compétition est encore plus importante que ce qu'il a rencontré jusqu'ici. Garder son poste est un combat de tous les jours pour certaines personnes. Nyx sort de grandes études, confronté à beaucoup d'entre eux, qui n'ont pas toujours eu le luxe ou les facilités qu'il a eus, lui. Alors chacun y va de sa patte pour lui faire comprendre que sa place n'est pas ici.
Au vu de ses résultats médiocres, son patron pense à le virer, mais il démissionne avant, espérant que rien ne soit écrit dans son dossier, ce qui ne fut pas le cas.
Évidemment, les raisons de son départ étaient écrites selon la vision de l'employeur et non de l'employé, alors il partait déjà perdant ...
Ses parents, évidemment, n'y allait pas de main morte en ne cessant de lui répéter des tonnes et des tonnes de phrases à base de "Nous avions raison", qu'il n'écoute même plus au fil des mois.
Il décide donc de chercher du travail ailleurs que dans le Dakota du Nord, et c'est à New-York qu'une porte lui est ouverte. Il saute sur l'occasion et s'engage à s'améliorer, pour lui-même.
Arrivé là-bas, commençant le travail, l'atmosphère n'est pas moins pesant que l'a d'où il vient. En revanche, il est forcé, de par ses revenus médiocre, de cohabiter avec quelqu'un. Un étudiant, plus jeune que lui, qui lui non plus n'a pas eu les mêmes chances que lui, ses parents étant mort alors qu'il était très jeune. Orphelin, il s'est débrouillé pour s'en sortir, et puisqu'il est ici, il a réussi.
Contre toute attente, un lien d'amitié se forme entre les deux compères, et rapidement Nyx va apprendre à comprendre la situation des autres. Il apprend que protéger les autres veut aussi dire, les comprendre et analyser leur problème. Après cette compréhension et un peu de pratique, il commence peu à peu à se sociabiliser.
Son corps un peu trop maigre se renforcera sous les conseils avisés de ses nouveaux camarades de travail. Les années passèrent, et c'est sans grand souci qu'il alla d'amourette en amourette, d'appartement en appartement, finissant par se stabiliser seul, mais dans un appartement bien à lui et confortable.

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Un événement tragique vient bouleverser le monde entier : un virus. Rapidement, l'entreprise qui emploie Nyx le met, lui et tous les effectifs de l'entreprise, "au service de l'état". Ou plutôt pour se faire beaucoup d'argent sur leur dos, mais qu'importe ... Il se rend donc dans les abris et y fait son travail de toujours : la sécurité.
Il n'est pas le plus qualifié ici, alors il ne fait qu'obéir aux ordres.
Finalement, des jours plus tard, on remarque que rien ne se produit. Des scientifiques font état d'un virus qui ne pourrait atteindre les Amériques. Alors c'est ca ? Dieu existe vraiment et il protège l’Amérique ?
Pour la petite vie de Nyx en tout cas ca ne s'arrête pas là. Possédant le pôle de protection sur quelques bunkers, son employeur le fait rester lui, et quelques effectifs sur les lieux, afin de garder cet aspect. Des personnes sont restés dans les bunkers, de peur que la maladie arrive quand même, juste plus tard.
Soudain, un appel sur son téléphone personnel : C'est son ancien ami, Rick, qui a perdu son boulot à cause de tout ca. Travaillant dans une banque, elle a rapidement fermée ses portes, faisant faillite. Les banques ne sont pas les seuls secteurs touchés par tout ca, et le commerce international n'existe déjà plus. Les aéroports ne tournent plus qu'au quart de régime pour aller des Amériques ... Aux Amériques. Beaucoup d'avions sont cloués au sol.
Nyx lui dit de prendre son appartement en attendant, mais qu'il devrait se débrouiller pour vivre seul, lui était bloqué dans le bunker, et il commençait à sérieusement subir les effets secondaires d'un enfermement complet pendant plusieurs jours, plusieurs semaines ...
Peu à peu, il s'habituait, mais 21 jours plus tard, une alarme, une seule ... Longue et discontinu, résonne dans toute la ville de New-York. C'est peut-être même tout le pays qui hurle de ses sirènes actuellement, quelque chose arrive, et c'est grand.
Est communiqué des informations à chaque bunker, mais surtout un compte à rebours ... Plus de temps pour ceux qui ne sont pas déjà sortis de chez eux, le compte à rebours affiche "0" au compteur des heures. Ce n'est qu'une question de minutes, laissant rentrer quelques heureux qui malgré leurs sorties, s'étaient quand même préparé à rentrer dans les bunkers.
Le bunker n'était pas entièrement plein, mais le compteur approchait zéro. Les réseaux de communications saturés, il lui était impossible de contacter quiconque ...
Alors il allait tout simplement rester là et faire son travail : guider les âmes perdues qui entrent au Bunker. Bientôt le temps manque, les portes sont enclenchées avant l'arrivée à "0" du compteur, mais personne ne rechigne, la porte met du temps à se fermer.
L'écrou principal effectue un bruit sourd tout au long de sa fermeture, bientôt, chaque claquement de l'immense mécanique se mélange aux secondes, et bientôt un bruit sourd d'une grand claquement ... Le claquement n'est pas le seul à hurler, les personnes toujours coincées à l’extérieur ne cessent pas ... Ils avaient des ordres, pourtant au milieu de tout ce bruit, Nyx entendit une voix parmi tant d'autres. Elle appelait à l'aide, mais plus que ca ... Elle criait son nom à lui ...

"Nyx ! Nyx ! Fais moi rentrer bordel !"

Les yeux figés sur la grande porte, un de ses nouveaux camarades l'attrape par les épaules et le secoue assez fort en lui disant, sans hausser le ton, pourtant avec un ton sévère.

"Arrête de rêvasser, retourne au boulot, on va tout fermer. Enquille derrière les autres, en rang, on rentre."

Le chef de la section avait parlé, le chef de la sécurité du bunker dorénavant. En charge de la réussite de cette mission, un homme que personne ne connaît, engagé par les constructeurs des bunkers. Il a fait des études dans l'optique de gérer des situations de crises, et sait comment diriger un Bunker a ce qu'il dit, alors tout le monde le suit.
Travaillant d'abord comme garde, et homme de main à l'armurerie, quelques semaines à peine et il est déplacé dans les troupes Outsider en tant que Technicien : L'une des radios d'un groupe de soldats s'est brisé et un seul est rentré, ces derniers n'ayant pas eu le temps d’appeler à l'aide.
Une troupe de chiens les avaient dévorés ... Peu importe, Nyx rentrait dans le rang sans hésiter : il fallait qu'il sorte, il fallait qu'il respire de l'air, celui de dehors ... À travers un masque malheureusement.
Son travail consiste à surveiller la radio dans les premiers temps, puis au fil des semaines, tout se complique ... Les armes s'enraillent sur le terrain ... Des bandits ont placé des pièges partout, le bunker subit quelques pertes. C'est un savon pour chaque troupe qui rentre sans un homme, alors tout le monde se démène pour ramener tout le monde, même lorsque qu'un groupe a ramené un cadavre sans jambes, juste pour éviter de se faire engueuler ... Double dose pour ceux-là.

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Y a quelques semaines tout a dégénéré. Un groupe d'éclaireur n'est pas rentré ... Et puis quelque chose d'étrange s'est passé. Marion a mordu Antoine ... À sang, il pissait tellement le sang qu'on n'arrivait pas à y croire. L'une emprisonnée, l'autre mourant, on ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Enfin, retour aux postes décrété par le patron, alors je suis retourné dans l'armurerie, encore réparer des armes enrayées ... Quand soudainement y a eu des coups dans l'enceinte du Bunker ! Le son résonnait dans nos oreilles ... De souvenir, c'était la première fois qu'un coup de feu était tiré à l'intérieur.
Rapidement, on est sorti de l'armurerie, arme en main, et on a vu des choses se jeter sur les gens ... Ca n'arrivait même pas de la porte d'entrée, la porte devait toujours être fermée ... Non, ca venait de l'intérieur ! Et puis les lumières se sont toutes éteintes, c'était le chaos complet.
Rapidement, ceux qui se trouvaient à côté de moi se sont mis à tirer sur tout ce qui se trouvait autour de nous, humain ou monstres ... L'éclair des fusils et des automatiques éclairait le couloir ... Combien de camarades on a tué cette nuit ? Aucune idée, mais beaucoup trop. On avait vu assez de films et notre imagination était assez développée pour qu'on comprenne que se faire mordre ca voudrait certainement dire mourir ... On se dirigeait de mémoire, en direction du croisement.
On a vu une femme se jeter sur un homme au sol pour lui enlever son masque, elle s'est fait mordre aussi rapidement qu'elle lui avait sauté dessus ... On n'avait pas le temps pour réfléchir, quelqu'un a tiré et on s'est dirigé sur la gauche, direction le réfectoire et les cuisines. Avec plus de recul, c'était notre seule chance au final, on a bien fait d'aller par ici.
On a barricadé la porte du réfectoire avec des tables et des chaises ... Mais l'amas de ces choses allait bientôt tout faire craquer.
On a attrapé tout ce qui était utile, vraiment tout, et on a tout mis dans les cuisines, puis avant que tout ne craque, on s'est enfermé dans les cuisines. Barres de fer, pied de chaise en premier lieu, puis on a fait tomber un énorme frigo devant la porte pour la maintenir fermé. On a attendu quelques jours, avant de se rendre à l'évidence : on avait rationné nos vivres, mais on tiendrait quelques semaines, deux tous au plus ...
Le premier de nos morts survivants était un suicide. On n'avait déjà pas le morale, mais là, c'était un autre coup dur. Certains gardaient les idées claires, mais moi, j'y arrivais pas en tout cas, impossible. J'entendais encore les cris à l’extérieur ... Peut-être qu'ils criaient vraiment encore ? Que ces monstres les faisaient souffrir ...
On était 15 au départ, 15 derniers survivants de Coronis. Puis 14 à cause du suicide de Frederick. Nous, les derniers survivants, devenu complètement fou, mais n'ayant pas le courage de mettre fin à notre propre vie, ou a la vie des autre. J'entendais des voix, beaucoup trop de voix ... Parfois, j'avais l'impression que quelqu'un utilisait le micro pour parler dans tout le Bunker en demandant de l'aide. Y avait peut-être vraiment quelqu'un ? J'en savais vraiment plus rien.
Est-ce qu'au moins les autres survivants étaient encore là ? Ou c'était mon esprit qui se foutait de moi ? Pas mal de fois, j'ai pensé à tirer sur l'un d'entre eux pour vérifier. On avait passé des semaines là-dedans, à faire aucun bruit, aucun son, mais ca devenait de plus en plus insupportable, ce silence.
De nombreuses fois, je me levais et j’allai devant la porte, avec l'idée de juste ouvrir pour que tout se termine. Ils me rappelaient à l'ordre en émettant un très fin grognement, mais les monstres avaient l'air d'entendre presque tout, seule notre respiration les laissait tranquilles, ils savaient qu'on était là ... Toutes les nuits ... Les nuits ? Non, on ne savait même plus l'heure ou la date. On comptait plus en jours, mais en ration. Et les dernières rations se comptaient sur les doigts d'une main pour chacun d'entre nous. Les rations n'auraient nourri personne réellement, pas même un nourrisson. Ca nous gardait en vie, mais on avait plus ou peu de force.
Les tuer pour gagner une main entière de provisions pour chacun d'entre eux ? J'y ai pensé, et j'ai vu qu'ils y avaient pensé aussi. Mais au final, on est juste des pauvres idiots, incapable de faire quoi que ce soit. Donc nos vies allaient se terminer ici.
Il nous restait une ration chacun. Juste pour aujourd'hui. Et soudain, sorti de nulles parts, l'alarme s'est déclenchée, toute seule, dans le Bunker. En même temps que le système d'anti-Incendie. C'est fou comme la cuisine était petite ... La salle a commencé à se remplir, alors que le réfectoire est ouvert à côté, donc quelques monstres y sont certainement encore. J'ai entendu des coups de feu, je crois ? Ca avait l'air réel, plus qu'avant.
La salle se rempli dangereusement, on a sauvé les rations de nourriture dans nos estomacs, c'est notre dernière chance, notre dernier jour. La salle se remplissait trop, l'eau n'évacuait pas avec la porte capitonnée, et il nous était impossible de déplacer le lourd énorme réfrigérateur qui bloquait la porte ...
On s'était enfermé ici sans réfléchir à sortir. Finalement depuis le début, on s'était nous-même condamné à mourir ici. Mais on se raccrochait le plus longtemps possible à la vie.
Le système de sécurité avait débloqué les lourdes trappes qui protégeaient le système d'aération, mais ces derniers ne s'en rendirent compte seulement quand un de ces monstres débarqua dans la salle depuis le conduit, dorénavant ouvert.
Le monstre s'est lamentablement écrasé au sol, puis un autre lui est tombé dessus avant qu'on commence à réagir. C'était pas notre folie, c'était réel alors ? Ces foutu monstres iraient jusqu'au bout pour nous détruire ?
On avait compté nos balles dans nos chargeurs, de nombreuses fois, puisqu'il n'y avait que ca à faire. Alors quand on a braqué nos armes sur les monstres qui s'écrasaient au sol, c'est une sorte de dernière jouissance qui apparaissait sur nos visages. Ces munitions, comptées seulement dans un rythme croissant depuis des semaines, s'écoulaient enfin dans le rythme inverse. Une libération pour notre esprit, on savait ce qu'il nous restait à faire : tirer jusqu'à la dernière balle, jusqu'au dernier espoir.
On a tiré, beaucoup trop de fois. L'obscurité dont on s'était habitué avait disparu derrière les éclairs de chaque coup de fusil, ou salve d'arme automatique. Le silence laissait enfin place a diffèrent bruits, celui des monstres qui tombaient et mourraient, celui des armes qui tiraient et crachaient, celui des munitions qui sifflaient et tombaient enfin dans l'eau dans un doux "ploc". Le dernier son, le plus unifié de tous, étaient nos cris de rage assemblés en un seul.
Malgré nos efforts, certaines créatures réussissaient à sauter sur quelques personnes et à les mordre. En temps réel, ca n'a du durée que quelques minutes tout au plus. J'avais vidé quelques cartouches de mon fusil à pompe ... Mais ca avait l'air d'être des heures de combat acharné.
Finalement, quand plus aucun monstre ne tombait du conduit, j'ai regardé autour de moi ... L'eau montait toujours et des corps flottaient un peu partout. On était plus que trois survivant, mais on n'a pas hésité bien longtemps.
En grimpant dans les conduits, on s'est bien rendu compte qu'il restait pas mal de monstre qui grouillaient encore là-dedans, mais il fallait qu'on sorte. Alors on a avancé, on a tiré dans les conduits quand quelque chose nous bloquait la route et quand quelque chose nous rattrapaient de derrière.
J'étais au milieu des deux, sans la possibilité de tirer sans blesser quiconque. Je le laissais faire, ils se débrouillaient bien. Mais au même moment, les conduits ont cédé sous le poids de notre dernier camarade. Un pan du conduit s'est entièrement détaché et il est tombé dans le réfectoire, se faisant dévorer pas ces monstres. On a continué à avancer, avant que les monstres ne comprennent comment grimper.
On rampait dans les conduits, et à une intersection, il s'est arrêté et a commencé à aller vers la droite. C'était en direction de la sortie, une bonne idée en somme. Mais quand je suis arrivé à l'intersection, et que j'ai voulu le suivre, il avait pointé son arme sur moi, s'étant retourné sur le dos comment je l'étais pour vérifier derrière nous.
Il a appuyé sur la gâchette, mais rien ... Enrayer ? Non, il manquant juste de balles. J'ai pas hésité longtemps. J'ai longtemps cru que je pouvais protéger tout le monde, mais non. Et puis cet enfoiré n'avait qu'a pas essayer de me tuer !
Une seconde, un mouvement de doigt, et la détonation a envoyé sa cervelle plus loin dans le conduit ... J'ai pris l'autre chemin, sans trop réfléchir, je ne savais pas où j'allais, je savais même plus qui j'étais ... Je venais de tuer le dernier de mes amis ...
En avançant, j'ai encore pris à gauche, et j'ai entendu des bruits étranges derrière moi. Face à moi, une grille qui menait à une salle. J'avais plus trop le choix : J'ai rampé le plus vite possible jusqu’à la grille. Tout en rampant, je n'arrêtais pas de balancer des jurons, et je crois que les hommes qui se trouvaient dans la salle n'ont pas dû comprendre non plus.
J'ai avance jusqu’à la grille, je l'ai enfoncé d'un coup de pied et je me suis retourné, dos à la salle, arme à la main. Une munition, j'en étais pratiquement sûr, il devait m'en rester une. Je n'avais plus le choix, j'ai pas attendu que le monstre soit plus près : J'ai fait feu. Je n'avais aucun appui et le souffle de l'arme m'a emporté en arrière, me faisant tomber au sol, mon arme tombant elle aussi, plus loin.
J'ai ouvert les yeux, j'étais trempé par l'eau au sol, mais le plus intriguant, c'est qu'il y avait des Hommes armés, juste là, qui me regardaient. Je ne comprenais pas ...