PSYCHOLOGIE :Darian, c’est le gars qui, après quelque missions a commencer a se shooter au danger et a l’adrénaline du terrain, au bruit constant et assourdissant des combats, et aux horreurs qu’il rendait immortelles dans son appareil. Darian, c’est le genre de mec assez décalé, loin d’être asocial, c’est juste que ca vision du normal a changé avec le temps. Pour lui, raconter avec calme et détachement autour d’un feu, comment un jour il a vu une fillette d’une dizaine d’année a crié et s’est débattue, alors que les flammes prenaient le dessus sur tout son corps, ne semble pas anormal.
Darian, il aimait être sur le champ de bataille à prendre des photos quand il le peut, mais il n’est pas con, il sait se tenir loin de la ou on lui défend d’aller. Il ne tenait pas à crever sur ce genre d’endroit. Ce genre de scène ou des milliers de gens meurent, et ou leurs noms restent dans l’oubli.
En dehors de cela, Darian n’est pas un très grand rêveur, il accepte les choses comme elles sont, et il s’adapte. Il n’est pas de ceux qui esperent pouvoir avoir à nouveau une vie « normale » (et puis de toute façon, pour lui, la seule chose qui change réellement c’est qu’il est désormais constamment sur un champ de bataille.). Il a une façon de réfléchir basée sur la logique, préférant prendre des décisions grâce a des faits avec lesquels il peut « évaluer » les risques ainsi que leurs rentabilités.
Darian s’adapte, ou plutôt il essaie, entre les cadavres et les ruines d’un monde dévasté, impossible de savoir ce qui va lui tomber dessus.
HISTOIRE :Darian c’était un gosse « normal », fils unique de deux parents « normaux » vivant normalement a Manchester. Il eu une enfance tranquille, mais ca en fait tout le monde s’en fout. Avant que tout ce monde ne finisse dévasté, Darian était reporter de guerre. Il n’a jamais eu de gout particulier pour la photo ou pour le journalisme, il voulait juste voir le front, le champ de bataille, au moins une fois. Mais l’armée, c’est trop de danger, trop de risque de se prendre une balle pour trop peu de résultats. Alors il s’est lancé sans grand intérêt vers ce métier de reporter particulier. Un vrai bordel.
Il était vraiment loin de ce qu’il s’attendait a faire, a voir. Trop loin des zones de tirs pour prendre de réelles photos en action, il se fait vite a l’idée que c’était une idée de merde. Mais il continua, certainement par flemme de chercher autre chose. Et pourtant ca ne paye pas si bien. Mais Darian s’est adapté a cet environnement. Il filmait ce qu’il pouvait, photographiait quand ils le lui permettaient, et s’habituait à ce qu’il voyait.
Honnêtement, sa vie n’était pas si chiante que ca, lui qui pour le coup se complaisait dans le voyage, il était trimballé d’une zone de conflits a une autre pour ce métier.
IRAK_20/01/2014.
C’est de cette manière qu’il « découvrit » l’Irak, lors de la seconde guerre civile qui débuta en décembre 2013, au cours de laquelle il put effectuer sa première balade.UKRAINE_03/03/2014
Il partit ensuite en Ukraine, l’année suivante, pendant la guerre du Donbass, lors de la crise de Crimée. Il ne put quasiment rien ramené de cette expédition, en tout cas rien d’’exploitable.
YEMEN_25/08/2015
L années suivante, Darian fit un tour au Yémen, pour apprécier le spectacle de la guerre civile (c’est de la qu’il tiendra son « anecdote » sur la gamine.).
AFGHANISTAN_26/04/2017
Il visite également l’Afghanistan, juste avant un raid programmé par les Etats Unis sur le chef de l’El, Abdul Hasib. [[DONNEES SUPPRIMEES]]
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En 2021, Il faillit être envoyé en Russie suite a l’absence de réponse de Moscou et aux images montrées par les caméras de la ville. Mais pendant la préparation de son expédition, on se rend compte que la mort s’étend à toute la Russie, et que cette expédition ne ferait qu’ajouter des morts sur le sol Russe. Celle-ci est évidemment annulée et le jeune homme préféra quitter le continent. Trop d’incertitude planait sur ce mal nouveau. Il partit alors aux Etats Unis.
« Les américains sont trop confiants, ou trop naïfs, il pense vraiment que le gaz n’arrivera pas jusqu’ici. Une quinzaine de jours après mon arrivée, la cause de la disparition de Moscou avait été clarifiée et les gens savaient désormais qu’il s’agissait d’un gaz, et que l’exposition prolongée à celui-ci causait des brulures fatales en plus de nous crever par les voies aériennes comme tout bon gaz nocif. Je sais pas quand ca arrivera aux portes des USA, mais ca y arrivera, comme partout, et ce sera pas plus beau parce qu’on est aux Etats Unis.
-Woaf
-Je sais que je parle a un putain de cleb’ mais t’en fais pas, tu finiras de la même manière. »
Darian promenait son chien ce jour la, il ne s’intéressait pas a la date du jour, mais croit se rappeler avoir vu que c’était le 16, le 16 mars 2021. C’était quelques minutes après ca « discussion » (qui relevait plus d’un monologue durant lequel on exprimait ses angoisses a un psy’) avec son chien. Il commença à entendre des cris au loin, des hurlements de douleurs mêlés à des cris d’effrois. En quelque seconde, tout part en apocalypse. Les crashs de voitures prennent le dessus des bruits de klaxons incessants. Les gens tombent un par un, puis dizaine par dizaine… Et quand ce n’est pas a cause du gaz, ce sont des gens qui se font renverser, d’autres qui se suicide en tombant des immeubles, ou qui se tabassent pour avoir un masque ou par panique pure.
Darian avait enfilé le masque qu’il gardait dans ce qu’il appelait le « sac de survie » : un ensemble d’objets qu’il avait jugé nécessaire de se procurer a son arrivée, ainsi que quelques vivres, et il courait désormais en direction du bunker le plus proche. Il réussit à l’atteindre parmi les premiers, lui évitant leur espèce de tri sélectif pour garder en priorité les valides et quelques femmes, sans doute dans l’espoir naïf et utopiste de repeupler le monde dévasté.
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« _Darian, tu sais aussi bien que moi qu’ici c’est vide à tous les niveaux de ressources. Faut se tirer, et que tu sois avec moi ou non je le ferais. Normalement il y a un gros bunker beaucoup plus loin dans la ville, j’ai pas de certitudes mais ce sera certainement mieux qu’ici. Et j’ai… besoin de ton expérience pour me déplacer dans des milieux potentiellement hostiles, alors pour une fois j’aimerais faire abstraction de notre pseudo haine. T’es partant ?
_Ouais, ça commence à craindre sérieusement ici. Dans quelques jours ils vont commencer à se bouffer entre eux merde. Je sais pas si on trouvera quelque chose mais je suis partant, fais-moi signe quand t'es prêt pour se tirer ce bordel
_Demain à 21 heures, on prendra ce qu'on pourra pour se défendre et se nourrir si c'est vraiment trop loin. J'ai pas envie de trop pourrir dans ce trou. Arrange toi pou pas te faire bouffer d'ici là, le paparazzi
_Va te faire foutre »
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Darian marchait devant, sans vraiment s’occuper de l’allure d’Ayden, il ne demandait qu’a joindre l’autre bunker, et sa concentration devait s’établir sur ce seul point : survivre jusque la bas. Il passait chaque élément de son champ de vision en revue, vérifiait chaque rue.
Et c’est ainsi qu’il pu les trouver, les imposantes portes de ce bunker, évidemment fermées, et à moitié confondue dans ce décor de désolation. Alors il s’arrête, et sans regarder son co-équipier, pointe son doigt en direction de sa trouvaille. Ils avancent encore baissés, silencieux. Rassurés d’avoir atteint leur destination mais pas encore en sécurité.
Ayden s’avance le premier vers les portes et celles-ci s’ouvrent devant lui, affichant ce qu’ils devinent être un garde, peu bavard, mais qui semblait avoir une santé et un équipement qui premièrement étaient correctes vu les circonstances, et deuxièmement bien meilleure que ce qu’ils auraient pu espérer en partant presque une semaine auparavant. Il ne les invita pas à entrer, il fit à peine un pas en arrière et s’écarta légèrement, à eux de choisir. La caméra se tourne vers Darian, qui lance un dernier regard assuré à Ayden accompagné d’un hochement de tête. *
Cela fait donc trois mois que les deux (et plus qu'un maintenant que Ayden est mort) sont a l'interieur du bunker, traversant la période de grippe et de crise qui arriva dernierement.