PSYCHOLOGIE :

Jonathan, avant l'explosion, était quelqu'un de très sociable, il était capable de faire la conversation à n'importe qui. Il a du hériter ceci de son père, étant marchand ambulant. C'était quelqu'un très ouvert d'esprit, très taquin, très drôle, qui avait la joie de vivre. Mais ce n'est plus cela maintenant.
Depuis la perte de son frère et de sa sœur, Jace est devenu... assez froid. Mais vous allez me demander pourquoi est-il psychologue alors ? Car il est, en fait, devenu froid envers sa vie intime. Il a la conviction qu'il peut essayer de résonner les gens et que l'humanité se ressoude pour pouvoir survivre, tous ensemble, sur cette Terre devenue hostile. Il essaye d'oublier comme il peut se qu'il s'est passé, il essaye de s'occuper la pensée en faisant du sport, en lisant tout et n'importe quoi. Il n'a pas perdu son franc-parler non, on pourrait dire même qu'il s'est renforcé. Il est devenu râleur, comme un bon français.
Jace n'a maintenant plus peur de cette nouvelle Terre, il a seulement peur de l'avenir de l'humanité. Comme je l'ai dit avant, il serait prêt à tout pour que les Hommes vivent, ensemble, en harmonie, dans cette nouvelle ère.


HISTOIRE :

Jonathan avait une vie, si on pourrait dire, normale. Mais nous savons tous que personne à une vie normale, c'est un abus de langage. Ce petit bout d'homme est né à Carpentras, dans un endroit un peu paumé de la France bien profonde, d'un père sénégalo-anglais et d'une mère française. Il avait un frère et une sœur. Stefan, 28 ans, travaillant dans le BTP et Charlène, 23 ans, travaillant dans l'esthétique.
L'enfance de Jo était, si on ne peut dire, banale. Ses parents étaient encore mariés, il avait beaucoup d'amis, il était très complice avec son frère et sa sœur, il était heureux. Oui, car le petit Jo était quelqu'un de très sociable, il parlait à n'importe qui.
Jace, comme on le surnomme, était un pauvre petit employé commercial dans un magasin de grande distribution. Rien de bien classe tout cela, mais il ne possédait aucun diplôme, "l'école ne sert à rien" comme il disait si bien.
Il était aussi célibataire, il n'avait pas le temps entre sa famille et son travail d'accorder un peu de temps pour une chère et tendre.

Vous avez vu, je parle de lui au passé, comme si il était décédé. Parce que c'est le cas. Le Jonathan d'avant l'explosion est mort.

Quelques jours avant le cataclysme, Jace quitta son boulot. La pression, le stress, la fatigue, les heures interminables. Il en a eu marre. Il pris la décision de prendre une année sabbatique pour réfléchir a un projet d'avenir plus stable et plus calme. Mais en attendant, il décida, avec son frère et sa sœur de partir en vacances aux États-Unis. Depuis tout petits, les trois acolytes suivent les histoires Marvel et, depuis tout petits, ils rêvent d'aller à New York, pour marcher sur les trace du Captain, de Spider-Man, Iron Man et j'en passe...
Les vacances commençaient bien, ils avait loué pour deux semaines un loft en plein cœur de Time Square. Ils ont eu le temps de découvrir Brooklyn, le Queens, le quartier populaire de Manhattan et puis... le drame.

Le matin de l'explosion, les chaînes télévisées du monde entier se sont empressées de dévoiler la nouvelle, sans attente. Dans quelques jours, la planète allait être recouvert d'un gaz toxique irrespirable pour l'homme. Il fallait agir, et vite. Des bunkers improvisés étaient disposées un peu partout dans les pays du monde et les populations devaient s'empresser d'y aller. Selon les pronostics, les derniers à être infectés seraient ceux de la cote Est des Amériques. Une chance pour Jace et sa famille, il pouvaient avoir le temps de trouver un abri et ce fut chose faite. Ils trouvèrent un bunker improvisé dans le quartier du Queen's, avec peu de vivre et peu d'air mais assez pour survivre. Ils ignorèrent encore que le pire restait à venir...

Des jours passèrent, interminables, à ne rien faire, juste attendre que le nuage s'apaise et se dissipe. Mais le nuage ne bougea pas, et il comptait rester là pour un bon bout de temps. Mais personne ne le savait. Le stress, la peur, la pression, le manque de nourriture, le manque d'air. Beaucoup de personnes perdirent la vie. Jace, Stefan et Charlène, pris par les émotions, décidèrent de chercher un nouveau bunker, plus grand, avec moins de risques de morts. Mais les choses n'allaient pas être si simples que ça...

Y aller allait être un véritable calvaire. Si ce n'était que le gaz qui pouvait être dangereux, un masque et une bonne combinaison et le tour était joué. Mais depuis l'apocalypse, l'humanité à changé aussi. Les gens sont devenus complètement fous. La survie et le règne animal sont devenus les mots clés de l'être humain. Donc s'il faut tuer pour vivre, personne n'hésitera. Jace et sa fratrie partirent donc en direction de ce fameux bunker 21. Ils appréhendaient énormément leur arrivée. Allaient-ils être tués ? Allaient-ils les accueillir comme il se doit, avec respect ? Ils marchèrent pendant deux bonnes heures, avec une combinaison étanche, un masque permettant de filtrer le gaz meurtrier et un lourd sac sur leur dos. Les rues étaient mortes, aucun bruit ne se faisait entendre, les vitrines des magasins étaient complètement fracassées, le chaos total. Et puis, des tirs en rafale. Jonathan, paniqué, court vers un commerce pour s'abriter dedans. Il ne pensa à rien d'autre qu'à sa survie. Il sauta l'allège de la fenêtre d'une enjambée et se glissa derrière. Les tirs s’arrêtèrent aussi vite qu'ils avaient commencé. Il entendit des pas s'approcher, son cœur s'emballait, il n'était pas capable de réagir à quoi que se soit. Les pas cessèrent et une voix féminine cria "C'est bon, ils sont morts !".
Jonathan ne réagit pas de suite mais après quelques secondes, quand la femme s’éloignât. Il repensa à "ces morts". Il regarda par dessus le mur et vit deux personnes au sol et de suite, il reconnu... Stefan et Charlène, son frère et sa sœur. Il se figea, la tête fixée sur le visage des deux victimes, criblées de balles. Aucune émotion ne paraissait sur lui, et pourtant, il était détruit. Les personnes les plus importantes à ces yeux venaient de partir dans un monde sûrement meilleur que celui-ci. Il voulait directement les rejoindre. Il chercha une arme, quelque soit son type, mais il ne trouva rien, tout a déjà était pillé. Il se mit à genoux et regarda vers le ciel, en espérant les entendre une dernière fois, mais rien. Il devait avancer vers le bunker 21, seul.
Pendant le reste de la traversée, il ne cessa de pleurer, en pensant à eux, à tous les souvenirs qu'ils ont eus ensemble et à toutes les choses dont il aurait aimé faire avec eux. La deuxième partie de la route était vraiment calme, aucun pilleurs, aucun être humain n'avait croisé sa route. Il pensa encore à la tentative de suicide, et s’arrêta. Il se remis à pleurer, mais toutes les larmes de son corps cette fois-ci.
Il a pleuré durant 5 minutes, mais ces 5 minutes furent bénéfiques. Il avait raisonné. Il se releva, les poings serrés et cria vers le ciel:

"Je n'ai jamais aimé la Russie, et j'ai une bonne raison maintenant ! Stefan, Charlène ! Si vous m'entendez, je vengerais votre mort et je ferais tout pour trouver une remède pour rendre ce monde meilleur !"

Jace n'avait jamais manipulé d'arme de sa vie, et n'avait aucune connaissance en physique / chimie. Pourquoi avait t'il dit qu'il aller trouver un remède à ce monde ? Il se dit à soi-même:

"Je ne peux peut-être pas changer la planète, mais je peux changer la raison de ses habitants"

Il marcha encore deux bonnes heures et il arriva sur une plage. Elle était vide de vie, l'océan qui la frappait était malheureux aussi. Mais quelque chose dépassait. Un grand tas de béton bien lissé avec une sorte de coupole sur le haut. Il s’approcha du dôme et vit une ombre surgir. Un homme, armé, habillé comme lui.

"Qui est-tu ?! On ne te connaît pas dans le bunker !"

Il avait peur, peur de finir comme son frère et sa sœur. Si on le tuait maintenant, il ne pourra pas tenir sa promesse qu'il avait faite aux deux étoiles qui lui permettait de vivre. Mais l'homme ne dégaina point son arme. Il se rendit compte qu'il était arrivé dans un bunker, beaucoup plus grand et avec des gens qui, peut-être, l'aideront dans sa reconquête de l'humanité. La nouvelle Histoire va pouvoir s'écrire.