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50 nuances de chaton. || ft. Camille T.
Mer 24 Aoû - 23:44
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Excuuuse me, Princess !
ft. Camille Tremblay
Arnold était un gros nounours. Par définition, c'était un type suffisamment ouvert pour se permettre de lâcher plus que du lest, du moment que ça rendait ses bonnes joies aux troupes. Rare étaient les fois où le scientifique se sentait seul, puisqu'au labo', soit William faisait office de ficus (à arroser deux à trois fois par jour, autrement il buvait pas tout seul), soit Arnold avait de toutes évidences introduit une personne pas forcément obligatoire à l'intérieur. Certes, monsieur restait un minimum sérieux lorsqu'il s'agissait de son lieu de travail. Mais la nuit, on dort, on se repose, à la limite on grignote parce qu'on ne trouve pas le sommeil. Mais pour lui, c'était donc excuse à se relâcher un peu; laboratoire ou pas. Et puis de toutes façons, tout le monde dormait à l'heure là, alors qu'on fasse pas chier.

Le brun-coloré fit rouler sa chaise vers l'arrière, lui permettant d'atteindre l'autre bout de la pièce rien qu'en tendant le bras. Il attrapa une bouteille d'eau sans oublier de jeter un œil vers William, dont le frêle corps semblait s'être suffisamment plié pour qu'il puisse enfin dormir. Alors bon, il n'était ni allongé, ni dans une position idéale pour ça, mais au moins il dormait. Quoique ça n'aurait pas fait grimacé l'américain de devoir s'en occuper; encore. Mais bon, pour cette fois, au lieu de baby-sitting improvisé, il allait s'occuper de lui-même.

C'est à dire, traîner pour seulement retarder ses heures de sommeil.

Avec un t-shirt à lui qu'il portait il y a encore deux heures – troqué contre un autre, plus confortable – il appliqua un généreux gâchis d'eau minéral dessus avant de le poser brusquement sur son visage; le but étant d'effacer les légères traces grises qu'il s'était malencontreusement tatoué.

- Bweuarg...

Il avait passé la journée à expérimenter tout et n'importe quoi. Sans et avec but précis. Il aimait bien faire ça : abuser de tout ces produits pour tomber par un heureux hasard sur quelque chose qui pouvait se révéler utile au reste du bunker. Mais il était rare que ce genre de choses arrive. Le jour où ça allait se produire, il allait être difficile au reste de ses compagnons de lui retirer de la tête l'idée qu'il était un grand chercheur. Parce qu'ici, ils étaient tous des débutants; et c'était pas ses bonnes notes du lycée qui allaient convaincre les survivants de l'apocalypse du contraire.

- Hé, Camomille, tu veux des gâteaux ?

Ah non, c'est vrai qu'il dormait. L'habitude.

Tant pis pour lui – ou tant mieux, il allait avoir moins de cernes demain – Arnold allait se goinfrer tout seul. En matant sans doute des vieilles revues qui n'étaient plus d'actualité depuis des années. Mais le sommeil ne le guettait pas, et il avait envie de faire sa loque. Il avait envie d'être lui, quoi.

Il roula donc à nouveau vers son bureau, la bouteille en main, le t-shirt mouillé sur les genoux, et l'autre main attrapant un petit paquet en papier aluminium.
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Sam 27 Aoû - 12:44
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Si cet endroit n’était que terrifiant. C’aurait été une chose. Mais de base, en plus d’être complètement flippant, dangereux, avec des règles à la con et dirigé par un mec qui devait porter un costard dans une vie antérieure -Camille en est certain, cherchez pas- et bah il fallait que l’hygiène laisse à désirer ! Les gens allaient et venaient avec leur gros godillauds, étalaient de la terre et autres poussières un peu partout, encombrant les pauvres bronches de notre Princesse Chatonnesque nationale pour le faire partir dans une quinte de toux des plus sexy qui se terminaient bien souvent par un bon gros crachat au sol. Le pire dans tout cela, c’était qu’il s’auto-dégoutait et terminait souvent son action par un –Eeeew, dégouté.

Mais voyez-vous, il y a, en ce monde une chose magique et magnifique, un lieu de paix, un havre de propreté respirable qui permettait à tout à chacun de profiter de cette ambiance délicieuse. Cet endroit, c’était le laboratoire, et c’est sans honte aucune que ce soir, Camille s’y trouvait, avec d’autres, bercé dans ses propres pensées, somnolant, le visage tombant, la bouche entre-ouverte. Bientôt, le filet de bave pointerait le bout de son nez.

Ici, les couvertures semblaient plus douces, et ici, Camille pouvait s’abandonner à sa rêverie, où sa mère était encore en vie, où il voyait encore ses potes, buvait quelques verres, fumait quelques cigarettes en toussant parce qu’il ne sait pas vraiment fumer, où il draguait des petites nanas en rigolant sans jamais réussir à aller plus loin qu’un vague baiser et une main sur les fesses. C’était la belle vie, tous les jours il mangeait bio, il avait de la bonne viande, de bons légumes, tout était préparé par sa mère pour par une cuisinière. Tout était parfait. La femme de ménage nettoyait sa chambre qui sentait bon le jasmin après son passage. Tout ce qu’il dérangeait était directement remit à sa place…

Oui, c’était la belle vie. Ses draps étaient en soient, ses vêtements de qualité, il mangeait à sa faim, et avait un fou-rire tous les jours.

Depuis qu’il et ici, la déprime l’envahit. Sa mère. Sa mère a complètement disparu… Elle n’a pas survécu. Elle était juste… Affreuse, elle était trop faible, elle… Elle ne pouvait plus respirer. Les images de ses adieux larmoyants lui revenaient à chaque fois qu’il fermait les yeux, sa respiration commençait alors à s’accélérer, et quand il ouvrit les yeux en se redressant d’un bond, ses joues étaient mouillées. Il les effleura, songeur. Il avait pleuré.

Il mit quelques secondes avant de réussir à se reconnecter avec son corps, caressant sa mâchoire, son cou, ses poignets. Il avait besoin de se toucher pour se sentir vivant. Alors il palpa son torse vêtu d’un t-shirt qui n’était pas de première fraicheur. Il s’en dégoûta et secoua la tête. Quelqu’un d’autre dormait. Où était le propriétaire des lieux ? Son regard gris fit plusieurs fois le tour de la pièce avant qu’il ne fasse l’autofocus sur la mèche rose.

- … Arnold.

Il inspira et fronça les sourcils, se décidant à se lever pour aller le rejoindre en trainant le pas. Son pantalon traînait par terre, tombant sur son cul, un peu trop grand pour lui. Il s’approcha de son fauteuil, et s’échoua un peu dessus, posant son menton sur le dossier.

- J’arrive pas à dormir… Commença-t-il avant d’apercevoir le paquet de gâteaux.

Il se redressa, subitement les yeux brillants, et eut un sourire de petit garçon en penchant la tête sur le côté, ses mèches blondes tombant devant son visage alors qu’il papillonnait des yeux.

- C’est pas du bio, mais tu m’en donnes dis ?!
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Jeu 1 Sep - 18:43
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Excuuuse me, Princess !
ft. Camille Tremblay
« … Arnold. »

Pas franchement dans une position agréable à montrer – le t-shirt, les gâteaux, tout ça – l'interpellé fit tourner sa chaise vers le nouveau venu. Et très franchement, il ne fut pas surprit de le retrouver lui à cette heure dans le laboratoire. Pourtant, il eut comme un temps d'arrêt, sans doute parce que l'info comme quoi il n'allait finalement pas être seul ce soir était en train d'atteindre son cerveau. Lui, il était déjà partit pour manger ses gâteaux tout seul et tout.

- Eh bah Princesse, qu'est ce qui t'amène ?

« J’arrive pas à dormir… »

En fait, il s'en doutait, mais c'était une habitude. Une habitude de chouchouter Camille en commençant par lui demander ce qui n'allait pas. S'il avait sommeil, ou bien faim, ou froid.

« C’est pas du bio, mais tu m’en donnes dis ?! »

Plutôt que de rire parce qu'il serait amusé ou attendri, Arnold répondit le plus calmement du monde en sortant deux gâteaux du paquet, avant de les lui tendre. Il avait prit l'habitude, depuis quelques temps, de s'occuper de Camille. Enfin, s'occuper, c'est un peu bizarre comme mot pour un être humain. Mais si l'on devait le comparer à autre chose qu'un humain alors il serait... un chat. Ce genre de chat royal qui, après habitude, bâille avec grâce en disant que « ouiii tout à fait, mon esclave me livre mon caviar tout les soirs, à 18h30 précises ». Il avait son côté richou, Camille, mais en aucun cas Arnold ne se sentait être devenu le larbin de ce dernier.

Au contraire, s'il n'avait pas commencé à être un nounours à son petit bourgeois, il n'aurait certainement pas reçu cette « affection » particulière. Lui, franchement, ça ne le dérangeait pas de faire comme tel. Il avait déjà William en guise de « petit frère » à qui il devait dire souvent de dormir et d'arrêter de carburer uniquement au café. Les deux avaient le même tarif : ils étaient en sucres.

Enfin, ça, c'était Arnold qui le disait.

- La même chose peut-être ? demanda-t-il le plus naturellement du monde. T'as besoin d'un fringue ? D'une couverture ? Tiens, au fait, elle est fraîche, conclut-il en lui tendant la bouteille d'eau.
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Dim 18 Sep - 14:03
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La vérité est, que Camille a peur, terriblement peur depuis qu’il est ici. Il voudrait hurler après sa mère, supplier son père de sortir de prison, il voudrait même retrouver son oncle, un vieil homosexuel vétéran de l’Irak qui vit une idylle assez étrange avec un mec qui se décolorait les cheveux… Ouais tout ça il aurait voulu le retrouver, juste pour ne plus se réveiller ici, dans cet endroit irrespirable, dans cet endroit où la nuit, quand il fait ses rondes, il entend des gens pleurer, hurler, se cacher, crier au moindre bruit. Parfois, le bunker prend des allures d’asile de fou. Et quand Camille n’est pas en ronde, c’est à son tour d’être le perturbateur, sanglotant sous sa couette, se demandant combien de temps il survivrait à l’intérieur du Bunker. Pourtant, cela faisait plusieurs mois qu’il vivait ici maintenant, et toujours, il avait peur. Terriblement peur.

Son regard se posa sur Arnold, seul avec ses gâteaux, il eut un petit sourire amusé et secoua la tête doucement, vraiment, il abuse ce petit gars-là, on dirait Josh, un de ses potes avec qui il jouait à Call Of Duty quand il était plus jeune. Il se demanda soudain jusqu’à quel opus ils auraient été si la fin du monde n’était pas arrivée. La fin ? Vraiment ?
Princesse ce petit surnom amical qui lui arrache toujours un sourire-grimace sans qu’il ne puisse s’en empêcher. S’il râlait au début, il a fini par accepter la fatalité que sa gueule de bourgeois et ses jolis mots faisaient princesse. Lui maniéré ? Jamais. Il prit d’ailleurs les gâteaux, les inspecta puis en porta un à ses lèvres. Il ne prononça pas de remerciement mais son petit regard brillant dans celui de son ami prouvaient qu’il lui en était reconnaissant.

- J’en ai marre d’être ici… C’est trop stressant… J’angoisse. Finit-il par avouer.

Il finit son gâteau rapidement pour mettre le second dans sa bouche, pendouillant, se libérant ainsi les mains. Là il poussa le fauteuil sur lequel était assis Arnold et se laissa tomber sur ses genoux, de côté, comme un bébé dans les bras de sa maman, ou une princesse dans les bras de son prince charmant. Le dos contre son bras, les jambes pendant dans le vide. Même s’il faisait l’imbécile, il recherchait là par des moyens détournés le contact rassurant d’un être humain. Un apaisement certain.

- Fais-moi une place veux-tu ? Soit un vrai Prince. Il eut un petit rire en retirant le gâteau de sa bouche.

Puis, il croqua dedans presque férocement, cela faisait tellement du bien de manger des trucs qui ne rappelait pas qu’ils étaient tous confinés dans un bunker terrifiant aux règles tout aussi terrifiantes. Lentement, sa tête se posa sur le torse de son ami alors qu’il attrapait la bouteille d’eau de sa main libre, de l’eau fraiche. Il termina d’engloutir son gâteau pour ouvrir la bouteille d’eau et en boire de longues gorgées, toujours affalé sur Arnold. Il n’est pas bien lourd Camille, mais il peut se montrer collant, et quand il veut un câlin, c’est tout de suite et maintenant. Un peu comme un chat de luxe oui. Un gentil petit chaton.

- Nan ça va, j’ai juste besoin de… Fin… Qu’tu sois là… Raconte-moi des conneries j’sais pas j’suis en train de bader sévère là. Parler comme un jeune avec son ton soutenu de petit bourge, c’est toujours aussi risible.

Mais on ne le refera pas ce bourgeois-là, cette princesse, et puis, il change d’avis tout le temps. Il soupire.

- Enfin si tu as un plaid ou un truc dans ce genre là je dis pas non…

Gamin.




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Mar 27 Sep - 16:47
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Excuuuse me, Princess !
ft. Camille Tremblay
« J’en ai marre d’être ici… C’est trop stressant… J’angoisse. »

Malgré lui, Arnold comprenait bien ça. Enfin, lui, il ne sentait pas tout ces sentiments négatifs l'atteindre : la peur, l'angoisse, l'oppression, les nerfs qui lâchent et bien souvent, les pensées noires qui rendaient le bunker plus sombre qu'il ne l'était déjà. Et de ce fait, il ne sut quoi vraiment répondre. Il avait plus de répartie s'il suffisait de réagir avec les gestes, du matériel ou autre. Mais pas de façons à jouer les psy. Ses intentions étaient bonnes et sa personnalité innocente, mais dans la pratique, c'était pas encore ça. Après tout, il avait le sixième sens à se mettre les dames à dos. Pourtant, il n'était ni une brute, ni un sexiste.

C'est là que Camille prit littéralement ses aises.

« Fais-moi une place veux-tu ? Soit un vrai Prince. »

- Ben ça a l'air d'aller en fait, non ? fit-il avec un léger sourire amusé.

Tout les deux savaient qu'il y avait ce lien de nounou-chaton, mais ils s'étaient résolu – il faut croire ? - à en rester là. En tout cas, le blond avait beau réclamer du câlin parfois, ou même à carrément prendre Arnold pour le mobilier, il n'y avait là que le prétexte « c'est un pauvre jeune homme qui se sent trop perdu pour prendre soin de lui sans trouver les noises sur sa route » pour calmer les idées louches qui pourraient se tramer dans les couloirs. Des gays, des bi' et des pans', il en a vu passer dans ce bunker (notamment ce Denton ou quelque chose comme ça) alors il valait mieux bien faire comprendre que Camille, pour Arnold, c'était comme William.

Camille était plus social que Will', c'est tout.

En tout cas, il laissa le blondinet prendre place, se détendre, et faire comme si le scientifique n'était rien de plus qu'une chaise longue toute équipée et commandée par la voix. Il n'était pas esclave de ses caprices : il les laissait passer, nuance.

Puis la Princesse avoua son mal. Mais au moins Arnold savait qu'il avait un côté indispensable pour lui. Peut-être était-il irremplaçable dans son genre ? Irremplaçable pour la connerie dont il était capable, oui, mais sinon ? Il y avait des idiots au bunker A, mais aussi des gens biens. Ou alors Arnold était trop bon pour virer ce gosse de riches du laboratoire. Peut-être qu'il n'y avait personne d'autre ici d'assez « nounours » pour pouvoir le servir (le servir, pas l'aider) sans se plaindre une seule fois de son comportement. Oui, ça devait être ça.

- Beeen, là...

« Enfin si tu as un plaid ou un truc dans ce genre là je dis pas non… »

Ah ouais, le petit Calimero. La pauvre petite chose qui a besoin de se laver à l'or pour se sentir mieux.

- Tu veux que j'te raconte la fois où j'ai – presque – remit Amy à sa place ? Non mais j'te jure que j'ai failli et que la fin serait mieux si j'avais réussi ! Mais j'étais à ça, hein ! fit-il en illustrant d'un petit espace entre ses doigts.

Des conneries, il en avait à foison à raconter, mais les plus bizarres, c'était celles qui constituaient ses disputes de rivaux ridicules avec la leader. Une femme à fort caractère qui aimait débiter des bêtises au même rythme que lui. Et malgré tout, entre eux, ça faisait des étincelles. Si bien que, lorsque Arnold en parlait, il en avait aussi dans les yeux. C'était presque une passion de répéter à ses collègues – à l'oreille attentive ou pas – ses mésaventures avec la fille. Un peu comme si l'un comme l'autre étaient des personnages de dessins animés. Et de son point de vue à lui, forcément, il était le gentil.

Arnold se perdit donc en baratin, prenant des tons exagérés et mimant parfois la situation avec ses mains. Ses grimaces donnaient un certain ton au récit, mais d'un regard extérieur, ça le rendait juste pitoyable à essayer de se défendre contre la simple conclusion que : Amy, elle avait encore raison et l'avait remit à sa place.

- ... mais genre, je te jure, à ÇA. Si près du but ! Et « Non maiiis Arnold de toutes façons il sait pas ce qu'il fait dans le labooo' et- » oh mais j'aurais pu lui casser la tête si j'étais pas gentleman, hein !

Et il ne l'était pas. Juste, la violence, c'est comme dehors : très peu pour lui. Lui, il faisait dans les verbes d'enfant.

- Elle me saoule, tu peux pas savoir. 'fin si, tu sais, hein. Mais voilà... Euh... De quoi on parlait, déjà ?

Comme soudain victime d'un tour d’Alzheimer, il attrapa une sucette à l'orange qu'il avait planqué sous un tas de paperasse.

- T'en veux ? Et je dois avoir un pull qui traîne près du bureau de Willy.

Il prit appui sur le sol de la pointe des pieds pour faire tourner le siège à roulettes et entreprit de déplacer celui-ci, sans faire bouger Camille, afin de traverser la pièce avec lenteur.
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Lun 24 Oct - 14:43
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Quand on stresse, quand on angoisse, souvent l’une des premières réactions est de faire l’imbécile, de dire des blagues de tout simplement avoir un comportement complètement déplacé pour masquer sa gêne ou sa peur. Camille n’échappait pas à la règle, d’autant plus qu’il était encore très adolescent dans sa tête, du coup, faire son petit chat de luxe qui réclame des caresses et des câlins était une solution toute trouvée pour pallier à la petite révélation honteuse qu’il venait de faire. Et puis, avec Arnold, ils étaient proches, et ce qui était bien là-dedans, c’est qu’il n’y avait aucune ambiguïté entre eux, peut-être parce qu’ils n’étaient en aucun cas intéressé par ce genre de contacts charnels que certains tueraient pour. Non, Camille et Arnold pouvaient se câliner sans penser à autre chose qu’une étreinte ou un bon moment entre amis. D’ailleurs, Arnold devait être la seule personne avec qui Camille s’autorisait autant de liberté, parce qu’il savait qu’avec lui, il était en sécurité, et qu’avec lui, il pouvait se permettre de telles actions, car Arnold ne lui en tiendrait pas rigueur, ou bien râlerait cinq minutes puis oublierait devant sa tête de chaton malheureux. 

Camille avait un don particulier pour faire le petit malheureux. Il avait toujours été chouchouté par sa maman adorée, et si en dehors du laboratoire il faisait le gros dur qui n’en menait pas large, dès qu’il pouvait, il revenait faire son bébé malheureux auprès de sa nounouille favorite. Arnold était une crème, Arnold était doux, et avait toujours le mot pour faire rire Camille -même quand ce qu’il disait n’était pas une blague mais ça, faut excuser Cam’, il est blond- dans toutes les situations. Camille demandait, et Arnold faisait. Camille trouvait cela normal, mais il avait beaucoup d’affection pour Arnold malgré tout. 

- Nan t’as fait ça ?! S’exclama-t-il en l’entendant parler de la fois où il a recasé Amy à sa place. Vas-y donne des détails !!

Il se redressa un peu contre lui, parce que Camille est le mec chiant qui bouge tout le temps avant de trouver LA position qui conviendra pour… Les cinq prochaines minutes ? Haha. Le mec relou, c’est lui. Celui au cinéma n’arrête pas de gigoter devant vous parce qu’il a mal aux fesses à force de rester dans la même position et qui en plus mange son pop-corn bruyamment. Oui Camille est un connard qui pense que tout lui est dû, et que s’il n’est pas content c’est de la faute à la société qui est trop merdique et aux vieux qui ont détruit son avenir, c’est à cause des putains de bureaucrates ! Mais il est le premier à se baigner dans leurs privilèges. Du moins, avant. 

Et Arnold, le compteur de belles aventures, racontait. Et Camille, écoutait, fasciné. Il se sentait comme Peter au pays de Jamais, devant une belle Wendy daignant le materner pour toujours et nourrir son imaginaire sans fin. Oui, il était Peter, et Arnold était Wendy, et il n’y a rien de romantique là-dedans, car dans l’œuvre originale de Monsieur Barrie, aucune romance n’est autorisée au Pays de Jamais, fichues adaptations qui gâchent tout. Enfin bref, tout cela pour dire qu’il buvait ses paroles, riait en le voyant singer Amy quand elle parlait, ou se singeant lui-même pour lui rétorquer, oubliant ne serait-ce qu’un instant la vie misérable qu’ils avaient tous ici. 

- Han ! T’as dû tellement l’agacer haha ! Tu peux tellement être fier de toi Nounouille ! Il riait, ses yeux pétillaient d’une joie enfantine. 

Enfin, la peur disparaissait de son esprit pour ce soir. Il sentait le froid le quitter aussi, il n’y avait vraiment que dans ce laboratoire qu’il sentait à nouveau un foyer se former. 

- J’aurais bien aimé voir ça, fichtre. Ça devait être drôle. Roh j’aurais rigolé comme un gros porcinet et je vous aurais déconcentré en fait.

Il haussa un sourcil du coup, cherchant de quoi ils parlaient avant, mais il haussa les épaules en secouant la tête, signifiant qu’il ne s’en souvenait plus et que cela ne semblait pas très important du coup. Il avait mangé des gâteaux, il avait ri, il avait profité de la présence de son seul vrai ami ici, et il se sentait bien, mieux, il savait qu’il pourrait s’endormir paisiblement après tout ça, si ce n’est, s’endormir carrément sur Arnold. C’est plutôt un bon plan, mais il finirait par tomber au sol, il en était certain. 

Son regard s’agrandit à la vue de la sucette à l’orange, son parfum préféré ! Tel un chaton, ses pupilles se dilatèrent alors qu’il agrippa la sucette d’une main ferme pour arracher le plastique et l’enfourner fermement dans sa bouche. 

- Merrrchi Arnouille ! Ché mon parfum préféré ! ♥

Il eut un petit rire alors que le fauteuil roulait, il s’agrippa à lui comme s’il avait peur de tomber, jouant la princesse effrayée. Une fois déplacés, il pris lui-même le pull et s’enroula dedans, comme s’il portait une cape, nouant les manches autour du cou, avant de fixer Arnold. Il sortit alors la sucette de sa bouche et la lui tendit. 

- Tu en voulais peut-être ?! Il eut un petit rire et haussa les épaules avant de demander. T’as déjà eut une meuf ? T’as essayé de draguer Amy ?

Ben quoi… ? 
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Dim 20 Nov - 15:37
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Arnold était ravi de deux choses. La première, c'était que Camille acceptait la fantaisie de ses histoires. Elles étaient ridicules aux yeux des autres – car qui s'en tamponne de savoir qu'il s'est chamaillé avec Amy pour une énième fois – et pourtant, le blondinet s'en amusait comme d'un gamin qui écoutait attentivement son conte avant d'aller dormir. La deuxième...

« Merrrchi Arnouille ! Ché mon parfum préféré ! ♥ »

C'est qu'il appréciait chacun de ses traitements. Ça, il le savait déjà, mais comme il veillait à bien faire, ça le rassurait de savoir qu'il le faisait correctement. Et puis, franchement, si ça ça valait pas la peine de le voir répondre avec une telle bouille d'ange ? Décidément, Arnold était trop gentil. Ou bien trop naïf, puisque la tête blonde avait un côté craquant qui attendrissait le côté nounours du scientifique. Il le laissa ainsi, bouger comme manger, boire comme bien se couvrir, comme il le voulait. Arnold demeurait fauteuil à tout faire, partie du décor et inférieur à Camille – au niveau de la volonté, m'enfin, les plus fragiles d'abord, môsieur.

« Tu en voulais peut-être ?! »

En voyant le bâton de sucre bouger devant lui – et à quelques centimètres de ses lèvres – Arnold eut comme une hésitation. Il loucha sur la sucette, puis rit.

- T'as pas peur de mes vilains microbes ?

Il tripota du bout des doigts le pull que Camille avait revêtit comme cape, puis manqua de s'étouffer avec rien – à la limite, sa propre salive – lorsqu'il lui posa une damnée question.

« T’as déjà eut une meuf ? T’as essayé de draguer Amy ? »

- Ha HA !

Mais c'est qu'elle est rigolote, la Princesse. Parler de femmes alors qu'il avait un don magique pour se prendre une claque en moyenne une fois par jour, fabuleux. En même temps, il n'avait pas la fibre du séducteur, ni même l'envie de se caser avec quelqu'un. D'ailleurs, s'il s'entendait aussi mal avec la gente féminine, c'est parce qu'il ne s'était en premier lieu jamais intéressé à elle. Pas qu'il n'y voyait aucun intérêt, juste qu'il... n'y avait pas pensé ? Même à 24 ans, il n'avait qu'une chose en tête : s'amuser de toutes les façons. Comme un gamin mit en liberté dans le jardin. Et avec ses deux meilleurs amis dont il a été séparé à l'aube de la catastrophe, son objectif était poussé plus loin.

Aujourd'hui, ça n'était plus le cas, mais Arnold ne s'en démoralisait pas. D'accord, il avait peur d'aller dehors maintenant, mais avait-il changé en tout autre point ? Non, jamais de la vie. Il aimait être ce clown constant au bunker qui essayait de remonter le moral des troupes, même si ça signifiait se faire rembarrer deux fois sur trois (dont une fois sur une si c'est une femme).

Alors bon, fallait comprendre qu'avec tout ce bazar, Arnold n'avait pas de quoi parler expérience « in love ».

- Pour qu'Amy me plaise, 'faudrait déjà qu'elle soit douce, obéissante, et belle, hein, bien qu'en fait, Amy était mignonne. Mais bon. Même si elle me suppliait, je dirais non. Je lui ferais même pas la blague du « AH, T'Y AS CRU ». Bwerk.

Il regarda l'heure sur sa montre – qui marchait encore alors qu'il l'avait fait tombé au moins dix-sept fois depuis son arrivée. Et oui il comptait.

- J'ai jamais eu de copine, en même temps, faut dire. C'est un peu barbant, les filles. Amy, je dis toute la vérité sur elle, mais elle est pas pire que ma sœur. Oh bah ça c'était un truc à faire, hein, enquiquiner ma sœur ! Le peu de ses copines que j'ai croisé étaient toutes de la même trempe, forcément j'ai fini par développer un sixième sens à les faire fuir, tu vois ?

En vérité, Arnold était capable de s'entendre avec une demoiselle. Il était juste trop puérile pour rester un tantinet sérieux auprès de l'une d'elle. En plus, ça avait tendance à se vexer d'un rien, une fille. Pourquoi lui demander de changer pour elle si elle n'est pas capable de l'accepter comme tel ? C'était chiant et Arnold trouvait agaçant de devoir faire un effort pour être le seul à s'adapter.

- Et toi Princesse, t'avais une fiancée ? Type Prada et tapis rouge avec les belles robes, et tout et tout ?

Car bon, paraît-il que qui se ressemblent s'assemblent.
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