☢ Informations générales :
Âge : 29
Sexe : F
Lieu de Conception : Sur un canapé Ikea situé au 87 42 Avenue Orwell dans la ville de Fort Collins au Colorado.
Date de naissance : 11 octobre 1992
Lieu de naissance 21 89 Hopital Rainbow à Fort Collins
Taille : 1.81 m
Poids : 68 kg
Nationalité : Américaine
Fonction : Outsider Eclaireur
☢ Histoire :
Prométhée vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes, le geste fut récompensé par les chaines du mont Caucase. Et Œdipe, dans tout son orgueil, prétendit échapper à la fatale destinée hélas il perpétra le parricide et l’inceste prédit par l’oracle en toute ignorance. Et les Altantes qui se déclarèrent égaux aux Dieux, furent submergés par la fureur de Poséidon.
Aujourd’hui, le crime de l’Homme est d’avoir présumé qu’il pouvait dominer la Nature sans conséquence sur l’environnement et pour lui, alors Mère Nature se chargea de lui démontrer qu’il avait tort. Cette fois-ci, la sanction fut lourde car la multiplication de cataclysme et la modification subtile de l’atmosphère par un gaz inconnu causa un quasi-génocide détruisant tout être vivant incapable d’évoluer ou de manipuler un masque à gaz et une combinaison intégrale.
C’est au milieu de ce désastre mondial, que survit tant en bien qu’en mal une femme débrouillarde, qui n’hésite pas à faire usage du piolet pour réduire au silence une bonne fois pour toutes les pillards et, qui se souvient avec nostalgie de la verdure des arbres, de l’herbe et des cri lointains des animaux.
Bien loin d’avoir la force d’Hercule, qui porta un instant le poids du Ciel sur ses épaules, ou le talent de l’aède Orphée pour le chant et la musique qui charma même le Dieu du Couchant, cette femme a su composer avec ses pires ennemis la Nature, les mutants, les pillards et parfois les outsiders du Bunker, elle a su survivre aux mois difficiles de l’année 2021. Et la fatale destinée l’a conduite dans les locaux du Bunker par un enchainement incroyable de circonstances d'une violence extrême.
Entendez ma voix, O Dieux de 21 ! Je vous demande de juger l’ancienne guide de montagne que les hommes connaissent sous le nom de Faith Heaven avec justice et équité en dépit de sa nature humaine et de ses errements passés sur les seuls éléments obtenus durant son interrogatoire que voici (afin de clarifier les choses, le Q correspond aux questions et le R aux réponses) :
Q : « Bonjour, dans un autre contexte, j'aurais demandé nom et grade, mais je pense commencer par quelque chose de moins.. officiel, Mon nom c'est Wayne, outsider et visiblement c'est moi qui me charge de faire ton dossier d'entrée dans le Bunker. Soyons bref. : C'est quoi ton nom ? »
R : "..." " Votre gynécos n'a jamais vu de femme vierge ? Ahum. Il a piqué une de cette tete le pauvre. Ha.. ha.. ha.. Très amusante sa tronche. Au fait, Je m'appelle Faith et si tu veux le fond de mon flacon, ne te gêne pas, c'est un excellent Whisky."
Q : « Faith.. Je vois.. Je veux bien te croire concernant ton Whisky, mais bon. Et sinon Faith, tu sors d'où ? Je veux dire. Comment t'as fais pour nous trouver ? Car c'est bien beau d'avoir un nom sur ta trogne, mais en savoir en peu plus sur toi. ça serait sympa aussi. »
R : "Je vivais à Fort Collins avant ... Dans le Colorado... Ç’a a été l'hallali quand c'est arrivé, tu te l'imagines... Ahum. Putain, j'ai vu un type bien sapé, là avec un costard complet, se faire massacrer simplement parce qu'il avait une montre en or... Un bordel pas possible oui. Il m'a fallu bouger et tuer quand il le fallait. Il le fallait.. Ahum. Je ne sais trop comment mais j'ai fini par retrouver à Twenty One dans la débâcle. Ce que je sais, c'est que j'ai sauvé la peau d'un de vos outsider d'une horde de mutant déchainés mais avant ça, on se tirait dessus. Vive la "gratitude" de vos collègues. C'est à ça que tu dois ma présence ici. Ahum. Autre chose ?"
Q : « Tu as sauvé un de nos gars ? ça explique pourquoi ils t'ont laissé rentrer. Pas beaucoup de gens arrivent à passer les portes. Après la majorité de nos outsiders sont des civils.. ça n'aide pas trop. Enfin bref. De Fort Collins hein ? Belle ville, je suis de Brooklyn, donc bon 21.. ça me change pas trop.. Autre chose ? Ouep j'ai pas mal de questions. Tu as une formation quelconque ? Aux armes ? ou quoi que ce soit ? Et tu faisais quoi avant tout ce merdier ? »
R : "Tu veux faire un tour dans les Rocheuses ? Pour faire de la via ferrata ou du canyoning ? A moins que tu ne préfères l'escalade ? Eh bien, Je suis désolée si la verdure vous manque mais je n'en suis pas responsable Ahum. Mon boulot, c'était d'assurer la sécurité des amateurs de sport en montagne et de leur faire vivre un moment inoubliable. Ça me manque maintenant. Les noeuds, je connaissais mais les flingues, j'ai appris sur le tas dehors."
Q : " Ouais... Je vois le genre.. Tu es arrivé ici seul ? Ou tu avais un groupe ou quoi que ce soit ? "
R : "J'étais seule. Quand je me couchais, ce n'était plus que d'un œil depuis qu'ils ont eu mon amie. Je redoutais de ne plus jamais me réveiller à chaque fois mais il fallait dormir. Tu étais militaire avant, je crois ? Alors, tu dois savoir à quel point la fatigue est l'un des faux-amis les plus dangereux dehors... "
Q : « Ouais. Je vois déjà un peu plus le tableau. C'est déjà une chance que tu sois arrivé ici indemne. Ouais, j'ai fais mon service pendant quelques années. Avant d'arriver ici. Désormais j'essaye de maintenir debout ce qui peut l'être."
R : "Je compatis... Bon, je vais garder mon fond de Whisky, je ne sais pas trop quand je pourrais m'en procurer à nouveau. Ahum.. Tu sais pourquoi je bois ? Merde. J'ai commencé à mes dix-sept ans peu après que j'ai rendu une dernière visite à ma mère en prison. Elle m'avait avoué que l'homme qu'elle avait tué, le Juge Franck Heathcliff, était mon père. Elle me l'a dit alors que j'avais toujours cru que William Knight était mon père même si je ne portais pas son nom. Tu n'as jamais eu à te demander comment était ton père ? Moi si. Je ne pouvais qu'apprendre le juge qu'était mon père et non l'homme qu'il était. Le peu qu'elle m'en a dit ce jour-là, c'était qu'elle avait été engagée comme nourrice pour garder ses trois enfants qu'il a eu avec son épouse... Et qu'ils avaient entretenus une liaison jusqu'au jour où elle est tombée enceinte. Maman a prétendu qu'il lui avait promis de quitter sa femme pour s'occuper d'elle et de moi... Je crains que ce n'était que des chimères, des rêves éveillés qu'elle se faisait un peu à la façon d'un conte de fée…"
Q : Je n’ai pas grand-chose à répondre à ça. Tout le monde ici a ses propres démons. On a tous perdu des gens. Mais bon si jamais ne ça peut aider et que tu as envie de parler. Je crois qu'on a un ou deux Psy's sur le coup j'ai jamais eu à me poser ce genre de questions. Je suis toujours resté moi-même. Et la seule fois où j'ai hésité a été responsable de la perte de mon oeil. Coïncidence ? Destin ? Fatalité ? Je n’en sais foutrement rien. Enfin bref assez parlé de moi. Question conne hein mais c'est plus pour le rapport que pour moi. Mais tu as quel âge ? Et est-ce que tu penses être apte à ressortir dehors ? Car comme tu l'as remarqué. La majorité de nos gars sont des bleus et n'ont pas la moindre expérience. Savoir tenir une arme okay. Mais savoir tirer quand il le faut c'est autre chose. »
R : "..." "Je vois. Les psys.... Ahum. J'aurais vingt-neuf ans le onze octobre. Sortir est synonyme de danger mais j'en prendrais le risque, je ne vais quand même pas rester dans ce trou toute ma vie tout de même ! Tu t'imagines myope comme une taupe ? Moi non. Je n'ai pas l'intention de me voiler la face, le monde a changé, c'est ainsi. Ahum... Le mieux que je puisse faire, c'est obéir à la dure loi de la survie. J'ignore si mes demi-frères et sœurs ont survécus pas plus que mon père. Je ne les connais pas mais... Vous comprenez ?"
Q : "Il y a peu de nouvelles concernant les autres villes ou quoi. Ça fait des mois que je suis dans la salle de Communication à scruter toute les fréquences. Tout le pays a été touché et les survivants sont de plus en plus rare. Après on te trouveras sans doute une place dans une escouade. Mais si tu sais te servir d'une arme tu pars déjà avec un Avantage. Il n'est pas rare de perdre des hommes. J'espère juste que tu sais ce que tu fais. Personnellement je commence à monter une équipe pour rejoindre New York. C'est à 6h de marche mais c'est toujours mieux que de rester ici. Mais ouais je comprends ton ressenti. Mais attend d'être rétabli avant de sortir avec les autres. Tu pourras toujours aller au réfectoire après ça. En général les nouveaux sont bien accueillis ".
R : « Ah. N'essaye surtout pas les véhicules, c'est un véritable cauchemar les embouteillages sur les autoroutes. J'en sais quelque chose... En général ? Je déteste ce mot. »
Q : « Non mais j'ai déjà fait le chemin en bagnole... J'avais le pot d'avoir un Humvee et d'un PushBar. Bon il n’a pas supporté tout le voyage. Mais je suis arrivé plus ou moins indemne. Ouais, je me doute. Mais il y aura toujours une tête de con pour te déplaire. »
R : "Ah oui, les cons, je connais. Surtout les cons comme Kit... Kit était mon frère... Ahum.. J’espère que vous n’êtes pas un du genre. Je me suis engueulée avec lui quand il a découvert que j'aimais les femmes... Non mais chacun ses gouts. Je suis partie de chez moi parce que je n'avais aucun désir de subir la désapprobation de Papa et Kit... N'empeche, on s'est réconciliés cinq ans plus tard devant Call of Duty Advanced Warfare. Je suis contente de savoir qu'il ne tiendra jamais autant de verre de whisky que moi même si je perdais une partie de COD. Vous connaissez cette citation ? Liberté et Whisky vont main dans la main..."
☢ Description physique :
Le haut gradé soupira en commençant à lire les élans lyriques d’un bibliothécaire qui ne s’était pas contenté de retranscrire l’interrogatoire. Quelqu’un allait l’entendre à propos des « libertés artistiques » dans un document de la plus haute importance pour les admissions dans le Bunker.
Le haut gradé tourna la feuille polycopiée de l’interrogatoire pour regarder la photographie de la jeune femme tel qu’elle était quand elle était arrivée au Bunker. Indéniablement, cet interrogatoire révélait des fractures psychologiques anciennes et nouvelles. Son regard s’arrêta sur le profil de face. Ses traits ovales étaient plaisants à voir, en dépit du fait que le bronzage de la peau commençât à s’effacer laissant place à une pâleur qui n’était guère étonnante quand on ne pouvait plus bronzer au soleil sans s’exposer à la nocivité de l’air.
C’était un visage ordinaire aux yeux vert noisette et aux cheveux noir de jais toutefois quelque chose défigurait cette chevelure noire de jais. Le haut gradé fronça les sourcils, se leva pour attraper sa lampe pour mieux éclairer la disgrâce du cuir chevelu. Il s’agissait d’une destruction des pigments qui coloraient les cheveux dû à une blessure ancienne, dont il ne restait qu’une large cicatrice très visible. Le haut gradé remit la photo dans le dossier et en prit une autre photographie qu’on appelait un plan américain. Sur celle-ci on voyait bien la trentenaire en débardeur, vêtement qui révélait un tatouage qui couvrait la partie supérieure du bras et qui s’arrêtait au niveau de l’épaule. Tatouage qui, d’après les analyses des bibliothécaires, correspondait peut-être au style du tatoueur Drew Lyhrn.
☢ Description mentale :
Jetant la seconde photographie qu’il avait prise dans le dossier, il lut les billets rédigés par les psychologues du bunker sur la base qui établissaient le profil psychologique de Faith Heaven. Tous reconnaissaient à cette nouvelle venue, une addiction à l’alcool doublée d’un altruisme et d’un sens de partage qui l’amenait à partager son propre alcool au lieu de le garder égoïstement pour elle.
Et l’enquête menée par les hackers avait permis de déterrer un procès datant de près de vingt ans, qui concernait la mère de Faith accusée et coupable du meurtre du juge Franck Heathcliff et des contraventions au nom de Faith Heaven pour conduite en état d’ivresse et délit de vol puis des articles de journaux qui évoquaient l’ancienne guide de montagne comme une héroïne sauvant quatre touristes de la mort en plein hiver ou encore hospitalisée pour un accident d’escalade.
En tant que guide de montagne, elle savait probablement s’adapter à la personnalité de chacun et aller vers les autres, se montrer enjouée, leur parler de l’environnement, leur donner des conseils ou leur dire ce qu’il fallait faire sans les froisser et si nécessaire les aider. Le haut gradé referma le dossier l’air songeur.
Il regrettait que les compétences de cette femme s’appliquassent probablement pas à la fonction de Messager afin que Wayne puisse compter dans ses rangs au moins un membre qu’il estimait réellement capable d’accompagner une escouade. Tant pis. Il n’avait plus qu’à réfléchir à la meilleure affectation pour cette survivante.