Pourquoi est on naît ? A quoi aspire t'on ? Comme tout le monde je
 me suis posé ces questions, mais moi je me les posais pas dans un besoin d'essence philosophique, vous voyez. Nan c'est plutôt que je comprennais rien à ma vie, elle a jamais eu de sens.
Depuis mon enfance on me dogmatisme comme la parfaite petite fille, celle qui range bien sa chambre et pas celle qui rentre pleine de boue, celle qui joue aux poupées et pas à la guerre, celle qui s'intéresse au maquillage et pas aux jeux vidéo, celle qui sera femme au foyer et pas travailleuse indépendante, celle qui fera un beau mariage et pas celle qui se tapera la voisine en face.
Ma famille a toujours eu de beau projet pour moi, c'est surement parce que j'étais fille unique. Mais le truc c'est que j'ai jamais rien demandé moi, mes parents pouvaient faire un deuxième enfant et reporter leur surplus d'amour sur ce mioche. Bah non forcement il y avait que moi. En même temps je peux comprendre mon père, ma mère a toujours était chiante à vouloir tout contrôlé... Vous pensez qu'elle était pareille au lit ? Moi je pense que ouais, elle était pareille. Pas étonnant que mon père est pété un plomb après, du jour au lendemain pouf... nouvelle gonzesse, nouvelle maison, nouvelle voiture, nouvelle mioche... Alors moi j'étais contente sur le coût je me suis dis que c'était génial j'allais enfin avoir la paix, et que comme tout bon papa il allait se barrer laissant femme, chien et enfant... Mais non il a voulut former une sorte de nouvelle famille avec sa nouvelle gonzesse, et donc forcement en plus de supporter ma mère toute la semaine, bah j'ai dû supporter sa gonzesse le week-end. Le pire c'est que j'avais 12 ans, genre 12 ans vous savez la crise de rebellion et tout c'était genre vraiment pas le moment.
Du coût j'ai du gérer deux pétasses et l'école, honnetement on va pas se mentir, l'école s'était pas mon truc. C'est pas que c'était trop compliqué, vous voyez, c'était juste chiant. Rester le cul posé sur sa chaise pendant des heures, à la fin un mioche il se sent plus. Alors comme tout le monde j'ai décroché, j'étais plus en phase avec ce système. Puis encore une fois c'était un peu la faute de mes parents, surtout ma mère... Après que mon père l'ai quitté elle se sentait plus, c'était un peu la libération du string si vous voyez la métaphore doc, elle passait ses journées à faire des rails de coc...
La dernière fois que je l'ai vu, c'était après que mon père m'est récupéré, je peux vous jurer elle avait plus la même tête... C'est comme si c'était plus ma mère qu'il y avait en face de moi... son visage était déformé... comme si on lui avait massacré la tronche à coup de brique, vous voyez doc.
Quand mon père ma récupérer moi aussi j'étais plus bonne à rien, mes résultats ils faisaient peur doc. Alors mon papa il a dit que j'avais plus le choix, il me fallait un gars pour m'entretenir... Mais moi doc, je voulais pas un gars... Mais mon papa il s'en fichait de ça, alors il m'a dit que soit je trouvais un gars soit je dégager mon gros cul de là. Pour la première fois je me suis rendu compte que je voulais pas qu'il m'abandonne comme tout les papa font, parce vous voyez doc, pour une fille comme moi dans ma situation... c'était genre pute ou dealer... parce que dans la rue doc, la vie elle est harde donc j'avais pas le choix. Sois je faisais la pute pour un connard, sois je faisais la pute pour le reste...
Au fond ce gars il était pas si mal, il me tapait pas, il buvait pas de trop, il me touchait pas trop souvent ; le tout restait vivable. Il était même assez gentille pour me laisser bosser au supermarché, je sais pas si vous voyez doc mais les mec comme ça dans la cité c'est pas facile de trouver. Le seul truc chiant c'était sa mère pas capable de sortir deux mots d'anglais la vioc, et puis toujours en train de se plaindre dans sa langue de tunisienne... ou malienne... en faite je sais plus trop, mais tout ça pour dire doc, il était pas si mal mon mari.
Mais le truc c'est que rien ne reste à jamais rose, je pense pas que les gens changent alors il devait être comme ça depuis le début... J'ai découvert son vrai lui quand j'ai voulu quitté mon job, c'était un peu précipté et c'est pas que ça me plaisait pas ; c'était plutôt les formalités ; les fausses politesses juste bonne à se torcher le cul, vous voyez doc moi je pouvais pas ça... Tout ça pour dire mon gars, il était pas un homme bien... J'ai accepté de jouer la boniche et de les lui vider pendant trois ans, c'est putain de long trois... surtout quand on est pas heureux doc, je crois que même vous vous pouvez pas imaginer doc comme c'est long.
Et après trois ans d'exclavage il me lève la main dessus, je crois qu'il avait pas compris qui j'étais moi... alors j'ai fais ce que j'ai fais doc... J'ai chopé une caserole et je lui ai refais le portait... Le truc doc c'est qu'il était encore vivant, il aurait appelé les flic si j'avais rien fais... J'avais pas le choix doc, vous voyez je suis noire, je suis une femme, j'habite en banlieu merde... J'avais pas le choix doc. Alors je lui ai planté un couteau plusieurs fois dans l'estomac, mais ce porc ne faisait que se torde dans tout les sens sans vouloir crever. Alors j'ai recommencé avec la caserole, je tapais de toute mes forces et dans tout les sens, après ça il bougeait plus ... Je vous jure que je croyais qu'il était mort doc, mais il a bougé alors je lui ai enfoncé mon torchon dans la gorge et je l'ai frappé... Je l'ai frappé jusque à ce que ce soit plus beau à voir doc... Mais le pire doc c'est que j'étais heureuse à la fin, je me sentais libre... Je voulais pas perdre cette liberté, alors je l'ai découpé et je l'ai enterré dans le jardin. Puis j'ai refais ma vie loin de toute cette merde, je suis devenue militaire et j'assure en tant que militaire... J'ai même une petite amie, on a des projets ensemble doc, je me suis refaite on veut une famille... Alors aidez-moi doc, je veux pas aller en taule.

Gloria est une jeune métisse de 23 ans, elle est légèrement musclé et assez grande (environ 1m73). Elle a des dreadlocks qui lui arrivent jusque au bas du cou et qui rappelle ses origines, elle met le plus souvent un bandeau pour les maintenir en place et éviter qu'il ne la gêne. Son visage est souvent fermé, ses lèvres pinçait et son regard indifférent, cela traduit une certaine froideur. Son visage est peu attirant mais son corps est bien formé et sexy. Sa démarche est toujours assurée, et lui donne un petit côté masculin. Son style vestimentaire en temps ordinaire est celui d'une jeune femme sans grandes histoires, elle a toujours appréciée faire ressortir les couleurs militaires. Elle a des cicatrices sur plusieurs parties de son corps, la plupart proviennent de bagarre en prison. Elle a également un tatouage dans le bas du dos qui symbolise son attache à un gang durant sa période "case prison".

Gloria n'est pas le genre de fille qu'on peut connaître au premier abord, surtout si on se fit aux apparences car Gloria est une manipulatrice tout simplement. Elle est capable de s'inventer des personnages pour changer les apparences.
Depuis son enfance elle est très réfléchit et responsable, c'est son père qui lui apprit à être tolérante envers le monde qui l'entoure. Contrairement à sa mère qui dans son élan de bétise a poussé sa fille a avoir des tendances désobéissantes et baggareuses.
Elle est souvent prise pour quelqu'un de froide, mais au contraire elle est très chaleureuse et charismatique. Elle n'hésitera pas à défendre ce qu'elle croit juste au prix de bien des choses et c'est ce qui fait également sa faiblesse, car elle se fait avoir de manière assez enfantine par moment. Elle est mal vu car elle est très secrète, les gens ne lui font pas confiance facilement. De plus si on lui fait du mal son côté revancharde reprend le deçu et elle devient foncièrement mauvaise. Elle se donne souvent des airs vulgaires pour se protéger du monde qui l'entoure, mais au fond c'est une femme très passionnelle. La prison lui a apprit à être maïtre de soi et pragmatique mais elle l'a aussi rendu hypocrite et méfiante.