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I shot you down, beautiful town — riley [finie]
Mer 23 Nov - 19:14
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RILEY WELLS
Fiche de personnage

Hors RP


Prénom : Barnabé Bidasse.

Âge : 22 m'sieur

À quoi occupes-tu tes journées ? Regarder une quantité indécente de dank memes, hurler de rire devant des vidéos (ou hurler tout court), penser à dormir, dormir, aller à la fac (par ordre de priorité)

Expérience dans le RPG forum : 3 ans puis un an de pause puis 4 ans !

Où as-tu trouvé le forum ? À travers les partenaires de partenaires de partenaires de forums sur lesquels je suis même pas haha

Autres : Les descriptions physiques c'est ma kryptonite (dans le mauvais sens du terme)(je pense que ça se lit)
J'espère vraiment que ce n'est pas brouillon, dans ma tête c'est tout clair mais j'ai tendance à écrire de manière bordélique sans m'en rendre compte (et là ça m'a dépassé c'est long pardon c'est un nids à erreurs potentielles je sais mais j'aime j'accepte les coups de bâton :B)
(AH pour les plus visuels d'entre vous je mets ici le Moodboard qui m'a servi à écrire Riley dans les sombres moments du désespoir)(c'est peut-être étrange je sais mais au moins c'est esthétique)(l'esthétique c'est très important.)
https://www.pinterest.com/hinaichigo0223/riley/


Informations générales

Âge : 19 ans
Sexe : M
Date de naissance : 16/11/2002
Nationalité : Américano-italien
Fonction : Outsider, probablement Assaut // PS Edit ; je pense qu'il ferait un meilleur éclaireur idk aidez-moi ;;


Histoire
Décembre 2020
Riley : 19 ans

Le tremblement du buisson résonne dans ses oreilles comme une alarme inaudible dans le fracas de la pluie. Sa frange lui dérange les yeux et brouille sa perception mais il n’esquisse aucun geste, le dos collé contre le tronc de l’arbre, un fusil de chasse dans les bras. Ses pupilles sont dilatées, son indexe tremble lentement sur la gâchette. Il guette l’ombre, le bruit, la palpitation qui le feraient tirer.
Une branche encore un peu sèche craque sous le poids d’une succession de pas, le lièvre, en panique, saute de son buisson et disparait dans les feuillages. Riley baisse son fusil, et se retourne vers son père. Sa voix grave, émiettée par le cigare et les éclats de la colère, transperce la pluie.
« - Riley. J’ai fait fuir ta proie.
- Ce n’est pas grave. Tu veux rentrer ?
- Il faut qu’on rentre. Il faut qu’on parle.
- Tu retournes en Italie, je sais. Tu as finalement cédé aux railleries de Grand-Mie. »
Il sourit au silence interrogateur de son père, et accroche l’arme à son épaule avant de se retourner pour prendre le chemin de la maison.
« - Même après toutes ces années tu parles toujours aussi fort au téléphone. Aucune discrétion.
- Je n’ai pas cédé aux railleries de ma mère, je le fais de mon plein gré. Elle est vieille, seule et malade, et je ne l’ai pas vue une seule fois en six ans.
- Va la voir, je comprends. Je viendrai te voir moi aussi, quand tu seras vieux, seul, et malade.
- T’as intérêt. Je t’ai essuyé les fesses pendant cinq ans. »

2002 – 2014
Riley : 0 – 12 ans

Riley est né à Milan d’un père américano-italien et d’une mère américaine qu’il n’a jamais connue ; son premier souvenir d’enfance date de quand il avait quatre ans. Vito, son père, avait engagé un comédien dans un costume de clown pour son quatrième automne, et la terreur que ses sourires lui avaient inspirés, suivie de la tempête de larmes, avaient marqués son premier souvenir d’existence, mais sa mère n’y était pas. Ni dans le souvenir, ni sur les photos de l’anniversaire. Il savait que sa mère s’appelait Sarah, qu’elle souriait beaucoup, et qu’elle est morte trop jeune d’une méningite bactérienne lorsqu’il n’était encore qu’un bébé.
Riley a toujours vécu avec son père, et dans les souvenirs de son père. La seule image qu’il avait de sa mère n’était que le reflet de ce qu’on rendait à ses questions d’enfant. Vito lui racontait son enfance avec l’amertume tendre de quelqu’un qui confie la douleur des regrets. Riley n’a pourtant jamais manqué de rien, jamais manqué d’amour. Son enfance était étrange, particulière ; bercée par l’argent et les questions sans réponses, mais pourtant intacte de maux, préservée des tragédies lancinantes de la perte.
Lorsque Riley était enfant il n’a jamais profondément connu son père. Il connaissait son affection, ses sourires, sa colère, la manière dont il reposait sa tasse de café sur son genou lorsqu’il lisait son journal, et celle dont il baissait son fusil après un tir bien placé. Il connaissait les nuances de sa voix, sa façon de parler fort au téléphone, l’accent indélébile de ses mots lorsqu’il s’entêtait à ne parler qu’anglais – parce que Riley devait savoir parler la langue de sa mère, parce que Riley, plus tard, vivrait dans le pays de sa mère ; une patrie impersonnelle qu’il ne connaissait qu’à travers les mots. Riley savait toutes ces choses de lui, mais il ne savait pas l’homme qu’il était. Il ne savait pas les passions qu’il avait, s’il avait déjà aimé une femme avant, Sarah ou une autre, si un jour où Riley grandirait brusquement, il le quitterait.
Il ne se séparait jamais de lui quand il était à la maison. Parfois tard le soir Riley restait dans le salon, quand tous ces hommes bien habillés, ses amis, venaient. Lorsqu’ils claquaient les glaçons de leurs whisky dans leurs verres il plongeait ses lèvres dans son verre de Coca et s’enfonçait dans le canapé, et, entouré des fumées âcres du cigare et des odeurs exubérantes de l’eau de Cologne hors de prix, il se faisait petit alors que ses yeux devenaient immenses, dévoraient les alentours, et buvaient sur leurs lèvres des phrases compliquées.

Avril 2014
Riley : 12 ans

Lorsqu’il avait douze ans, son père a décidé de déménager aux États-Unis. De le faire vivre dans un pays où les opportunités abondent. Opportunités. Riley avait toujours trouvé ce mot bizarre, même si son père aimait beaucoup le dire.
Il a quitté l’Italie sous le soleil flamboyant d’Avril, et, arrivé au Minnesota, la grêle soufflait sur les toits de la ville.
Le ciel était étrange lorsque l’air glacial s’alourdissait mais il apprenait à aimer cette ville. La neige était si blanche qu’elle semblait oublier ses couleurs, et toutes choses autour d’elle étaient plus vives, plus éclatantes encore dans les leurs. Vito passait plus de temps à la maison. Il partait tous les matins pour la St. Cloud State University, un cartable sous les bras, et il rentrait tous les soirs à l’heure du dîner. Ils avaient brusquement changé de ville, car ça a été l’intention de son père depuis le début, et puis changé de vie, doucement, sans réellement s’en rendre compte. Riley apprivoisait la nouvelle routine et les nouveaux camarades à l’école. Il s’habituait à la neige qui faisait vibrer toutes les couleurs, aux soirées silencieuses devant la cheminée, aux routes en asphalte saturées de glace. Son accent s’effaçait devant celui de son père.
Il entendrait toujours Vito parler au téléphone, sans grande discrétion, la voix écarlate de tristesse et les mots vagues. Parfois il passait des journées entières les rides au front, les commissures tombantes. Riley ne le voyait sourire alors que lorsqu’il disparaissait dans les forêts blanches de St. Cloud, un fusil entre les bras. Alors un jour il lui a demandé de lui apprendre à tirer, et Vito l’a fait.
Les hivers se poursuivaient avec la lenteur imperceptible des routines établies. Riley grandissait dans le coton de la tendresse fade, des joies simples dont on ne se souvient pas, des bêtises de l’âge ingrat et des éclats de rire des amis qui ne sont pas vraiment des vrais.

Début Février 2021
Riley : 19 ans

« - Je pense que c’était assez prévisible, avec tout ce qui se passe dans le monde ces derniers temps ! C’est vraiment triste qu’il y ait eu des morts.
- Hey, Jake, tu crois vraiment qu’on est hors de danger ?
- J’en sais rien Suri. C’est vraiment déprimant que t’en parles à chaque fois, est-ce qu’on pourrait changer de sujet ?
- Je n’y peux rien, avec la panique générale qui commence à se faire sentir ! On a même certains voisins qui ont quitté leurs maisons récemment. Moi je trouve que ça ne présage rien de bon. »
La voix cristalline de Suri n’était plus qu’un murmure alors que Riley tendait une oreille distraite à leur conversation. Il regardait vaguement à travers la vitre sale du kiosque dans lequel ils s’étaient arrêtés pour prendre un café.
Le ciel était étrange même lorsque l’air glacial s’effaçait, à présent. Sur le rebord de la fenêtre s’aggloméraient des cadavres de mouches, probablement tuées par le froid. Il trouvait ça étrange, des mouches en Février.
« - Riley ! Tu n’as rien dit depuis tout à l’heure, à quoi est-ce que tu penses ?
- Que tout ça c’est définitivement la faute à Di Caprio. Depuis qu’il a gagné son foutu Oscar le monde a complètement dérapé. Il a bouleversé l’ordre de l’Univers. »
Il baisse son sourire vers son café sous les protestations et les rires de ses amis. La tasse en papier réchauffait ses doigts, et le café amer lui brûlait les lèvres, mais il ne peut pas s’empêcher de lui trouver un étrange goût de rouille.
Ce soir-là lorsqu’il rentre chez lui, il appelle son père. Mais seule la tonalité lui répond à l’autre bout de la ligne.
Il fait un rêve étrange où il voit une femme en robe de mariée, assise sur la neige, tenant une flûte de champagne dans la main. Il ne reconnait pas son visage, mais il sait seulement que c’est sa mère.
Bientôt, tout autour oubliait ses couleurs – et la neige s’est arrêtée.

Quelques jours plus tard, son père l’appelle. Ses mots sont courts et précis, et comme à son habitude, il parle fort au téléphone. Il lui dit de ramasser des affaires dans un sac, l’essentiel. De tout embarquer dans le vieux pick-up battu qu’il lui a laissé, et de prendre la poudre d’escampette. De fuir la ville, celle qu’il aimait tant, de chercher un refuge. Sa voix s’entrecoupe, électrique et lointaine. Riley lui demande s’ils se reverront un jour, et Vito lui répond qu’il ne sait pas. Riley lui dit qu’il l’aime, et la voix de Vito lui répond quelque chose qui s’effrite puis se coupe brusquement.
L’angoisse ambiante glisse sur sa peau comme une caresse interminable, l’étouffe dans son sommeil et l’empêche de quitter ses draps comme un amant jaloux. Il la connait assez pour l’avoir trop vécue, l’a ignorée assez pour savoir que ça ne marche pas comme ça. Peu importe à quel point il l’ignore elle s’infiltre dans ses pensées, converge sur la pointe de ses cils et lui bloque les poumons, obstinément.
Au fond de son ventre il la sent, la peur terrible qui fait vomir, il la sent comme une intuition, un cri d’alarme. Il l’écoute dans toutes les ondes de radios, la voit dans la frénésie de ses voisins lorsqu’ils décident de charger leurs voitures avec ce qui semblait être toutes leurs possessions, avant que leurs maisons ne deviennent désertes. Alors il écoute son père, et il ramasse ses affaires.

Il prend tout d’abord son sac de camping, celui qu’il avait pris lorsqu’il est parti en Alaska regarder les aurores boréales, avec Vito. Et pour survivre l’apocalypse il y met le nécessaire ; de la nourriture non périssable, beaucoup d’eau, des minutions pour son fusil de chasse, une lampe de torche mécanique, des vêtements de rechange de toute sorte, deux paquets de cigarettes, un briquet, sa brosse à dents, et le roman 1984 de George Orwell.
Le sac sur son dos, son fusil contre l’épaule, il s’arrête sur le seuil de la porte, les yeux fixés sur le paysage sans couleurs, puis il retourne à l’intérieur, et il se fait une tasse de café.
Il s’installe dans la salle à manger. La pénombre engouffre les contours des meubles et il réalise qu’il ne saurait pas les retracer de mémoire. Il allume une cigarette, porte la tasse à ses lèvres, et pleure toutes les larmes de son corps.
Lorsqu’il quitte définitivement le seuil de la maison, il prend par réflexe ses clés avec lui, comme s’il allait un jour revenir.

Fin Février 2021
Il a chaud dans ses interminables couches de vêtements, il a soif, et il a l’impression de directement marcher sur les os de ses pieds. Il a envie de s’allonger, de fermer les yeux, s’endormir. Mais il sait qu’il doit marcher. Il ne compte plus les jours, peut-être seulement en distance parcourue, et il sait qu’il doit marcher.
Au début il ne savait pas où il allait. Il suivait l’hystérie des masses sur les grandes routes de la fuite, et puis les véhicules se sont amenuisés. Ses dernières réserves d’essence se sont épuisées à la lisière de l’État de New York, et la plaque de bienvenue, grise et poussiéreuse, a semblé le toiser de haut, moqueuse et cruelle lorsqu’il l’a dépassée.
Son sac est lourd, son fusil aussi et la peau de son corps.
Le jour il peut voir le soleil, parfois, mais les nuits sont tellement sombres que même les étoiles ne brillent pas.
Durant son voyage, il voit des cadavres pour la première fois de sa vie ; au début il détourne les yeux, et tente d’effacer les images déjà gravées dans sa rétine en se répétant des prières silencieuses, des mantras qu’il invente sur le coup. Je m’appelle Riley Wells. Je suis né le seize Novembre deux-mille deux. Je ne vais pas mourir, je ne vais pas mourir. Et puis après il ne s’en détourne plus, les contourne simplement en traînant les pieds.

Un homme l’a attaqué, une fois qu’il suivait les ruines d’une grande route, sans doute pour le peu de provisions qu’il avait sur lui. Au début, lorsque Riley l’a vu, une silhouette humaine dans le brouillard, il a eu cette terrible urgence de courir vers lui. Mais quelque chose dans ses gestes, dans sa manière de s’élancer à sa rencontre, lui ont glacé le sang.
Il n’a pu réagir que lorsqu’il s’est retrouvé sur le sol, son fusil tombé hors de portée, et dans la panique du moment il a nerveusement tâtonné dans la poche de son gilet épais à la recherche de quelque chose, n’importe quoi, avant que ses doigts gantés n’effleurent le métal de son trousseau de clé, avant qu'il ne l'entende tinter sous son toucher.
En une fraction de seconde la clé s’est enfoncée dans la jugulaire de l’agresseur, et Riley, un cri silencieux sur les lèvres, s’est retrouvé couvert de sang.

Durant son voyage, il tue un homme pour la première fois de sa vie. L’odeur du sang lui comprime les poumons mais il ne peut pas enlever ses couches de vêtements, alors il la traine sur lui, et elle lui semble encore plus lourde que son sac, son fusil, la peau de son corps. Quelques centaines de mètres plus loin il vomit de la salive et puis, encore une dizaine plus loin, toute la bile de son estomac. Il est trop déshydraté pour pouvoir pleurer, alors les larmes se condensent dans un nœud douloureux qui se loge au fond de sa gorge, et il le réprime en brûlant ses dernières cigarettes.
Depuis l’incident, il évite les grandes routes. Le reste de ses pas s’enchainent dans le noir absolu. Il ne réalise même pas qu’il ferme les yeux, sans s’en rendre compte, il sait seulement que le noir est soudain plus clément. Et derrière ses paupières il voit des images étranges, des pensées décousues qu’il n’a jamais eues avant. Il voit la peur, la terrible peur qui tord les boyaux et paralyse les membres, et il voit la mort, rouge sur sa peau, plusieurs fois, mais il se surprend à penser que finalement, toutes ces choses ne sont pas aussi atroces que la soif. Il ne s’en serait jamais douté avant, il n’a jamais connu la véritable soif avant – et il n’y a rien à ses yeux alors, absolument rien, de plus ravageur pour un homme que la soif.

Il ne sait plus combien de jours ça fait, il a arrêté de compter, même en distance. Il ne s’est jamais arrêté de marcher. Même lorsque ses pieds ne le portaient plus il a marché jusqu’au refuge.
Par chance il le trouve, sale, la gorge sèche, la grâce de Dieu comme une auréole sur la tête, même si au moment précis où il sait qu’il est sauvé, il ne pense étrangement pas à Dieu, mais aux hommes.
Il ne sait pas comment il s’élance, vers la première paire de bras, le premier humain sans visage qui ne lui veut aucun mal. Sans pensée seconde, sans méfiance il relâche les brides de son cœur et il se jette contre l’humain et s’y accroche, laissant son sac, son arme, ses larmes tomber. Il ne pensait pas avoir encore de larmes. Ses lèvres inondées répètent la tempête de prières qu’il n’a jamais cessé de ressasser.
« Je m’appelle Riley Wells, je suis né le seize Novembre deux-mille deux. Je ne vais pas mourir. »
Je ne vais pas mourir.


Description physique
Riley marche en comptant ses pas.
Il évite les lignes sur les dalles des pavés, et lorsqu’il se déplace on dirait que ça fait un bruit de papier dans le vent, de draps froissés. Sa présence est secrète, transparente, à la dérive de l’absence. Sa voix est douce, feutrée. Sa voix, on dirait qu’elle provient d’un puits encore plus profond que le diaphragme. Lorsqu’il parle, elle est belle à écouter, et pourtant il ne sait pas du tout chanter. Il s’obstine à chanter, ça le fait un peu rire, mais c’est affreux quand il le fait.
Il a les cheveux fins et noirs de sa mère, il parait que les siens l’étaient encore plus, et un regard bleu de méthylène. Ses yeux sont doux et silencieux, encadrés par des cils qui accrocheraient les lumières.
Ses mains se fondent dans la neige lorsqu’il la ramasse entre ses doigts, et ses épaules disparaissent dans la pâleur des draps blancs. Ses lèvres sont souvent pâles, gercées par la glace, et ses mains sont toujours froides. Il a entendu dire quelque part que les mains froides venaient avec un cœur chaud, alors il s’en gêne un peu moins.
Riley est mince et –en apparence– fragile, et son corps est petit, peut-être trop pour son âge, peut-être trop pour toutes ses pensées. Mais il n’est pas fragile ; son corps s’adapte à une vitesse vertigineuse. Il est rapide, et discret dans sa vitesse. Il saute haut, se suspend aux toits infinis des grandes villes pour fixer le précipice, les pieds accrochés au vide et le regard rempli de vertiges.


Description mentale
C’est étrange comment, lorsque nous naissons, nous sommes tous marqués au fer rouge des étiquettes, des limites géographiques, et des impressions que nous laissons sur les choses et sur les gens. Et comment, peu importe la façon dont nous crions au monde l’indéfini de nos identités, aucun de nos cris n’a d’importance ; nous sommes une catégorie, dans une catégorie et dans une autre encore. Alors qu’en nous il y’a ces dimensions qui n’ont jamais trouvé de nom, de label, de maison.
Riley est fait d’étiquettes, et des centaines de dimensions sans empreinte.

Riley, c’est le voisin d’à-côté, le jeune homme qui sourit à tout le monde dans le supermarché, qui semble un peu perdu dans la foule, un peu perdu dans ses pensées, mais qui répond au quart de tour lorsqu’on lui adresse la parole. C’est le garçon assis aux dernières rangées de l’amphithéâtre en cours magistral de Droit Pénal, le regard tourné vers une étroite fenêtre. Riley, de loin, n’est pas intéressant.
Peut-être ne l’est-il pas de proche non plus, d’ailleurs ; dans un monde où les contours de l’innocence et de la morale s’effilochent et se fondent dans les pénombres de la civilisation, il reste profondément humain malgré tout. Avec tout ce qu’ils sont d’ennuyeux et de divin.

Riley est simple dans les choses qu’il chérit. Il aime son père avant tout, il aime sa ville, aussi. Il aime les gens, ceux qu’il connait et qu’il ne connait pas, et puis la neige, et les parties de chasse dans la forêt de St. Cloud. Il aime le café sucré, les matins bleus et froids où il n’a rien à faire, les maisons avec beaucoup de fenêtres. La porcelaine entre les doigts, les surfaces immaculées, les couvertures qui sentent la lessive propre, et les chiens, aussi. Riley adore les chiens.
Il aime faire de l’humour, beaucoup, même quand c’est noir, même quand il n’y a que lui qui en rit. Lorsqu’on l’aperçoit rapidement, du coin de l’œil, dans sa tendresse silencieuse, on penserait de lui qu’il est réservé, timide, taciturne et sombre. Il ne l’est pas, pas plus que tout le monde, et on s’en rend compte au moment même où il ouvre la bouche pour parler, rire, plaisanter.
Il préfère attendre que les gens fassent le premier pas, et quand c’est le cas, il se dévoile complètement. Il n’est pas délibérément secret. Il choisit peut-être simplement de l’être aux yeux de ceux qui ne cherchent pas à savoir ; sans amertume aucune.

Riley est simple dans les nombreuses choses qu’il chérit, mais il l’est beaucoup moins dans les rares qu’il n’aime pas. Il abhorre l’injustice (peu importe ce que ce mot veut dire pour lui à l’instant même où il y pense), l’apathie terne qu’il perçoit égoïste, et dont il est souvent bien malgré lui coupable. Il déteste la solitude. La solitude forcée qui nous glace les os, tout du moins, comme celle qu’il a ressentie lorsqu’il a regardé le dos de son père disparaitre dans les lignes de la frontière, à l’aéroport.
Je ne pourrais sans doute pas vraiment décrire Riley dans tous les replis de ce qu’il est – je ne le comprends pas moi-même tout à fait encore – je pourrais toutefois dire qu’à cette humanité, il tient.
Il est souvent rongé par le doute, consumé par l’angoisse terrible de ce qu’on ne sait pas, ou de la noirceur qu’on tisse soi-même dans nos propres pensées, mais il y résiste. Il a comme cette espèce de courage tendre et obstiné, qui lui fait reconnaitre ses peurs – ses nombreuses, nombreuses peurs – mais qui l’empêche de courber l’échine. Il porte la foi inébranlable en un dieu aveugle et cruel et celle encore plus dévorante qu’il dirige à l’humanité, dans toute sa gloire et ses échecs. La seule croix qu’il embrasse est celle de l’espoir, sans discours ni bannières.
Riley, au fond, est peut-être un peu contradictoire. Une révolution derrière un sourire doux, les feux insoupçonnés de la rage dans un corps trop petit ; la tempête dans une tasse en papier.

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Sam 26 Nov - 0:25
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Fiche validée, Riley Wells en tant que Outsider Assaut

☣ Points forts


☢ Bonne écriture, empreinte du naturalisme, beaucoup de descriptions.
☢ Personnage finement travaillé.


☣ Points faibles


☢ L'avatar. Ca passe mais c'est limite. Si tu pouvais avoir plus réaliste en stock..
☢ Quelques fautes d'orthographe.


☣ À faire maintenant


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