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L'art du génie • PV Adrian H. Wood - Mar 12 Juil - 5:25

L'art du génie
PV Rivale à boulons


 
Qu'est-ce qu'un poignée de main ? Une simple entente symbolisée ou simulée. Alors qu'une main tendue pour aider son prochain, un véritable acte gratuit de compassion. Qui aurait cru que derrière un charme exsangue de féminité se dissimulait une âme ? Elliot, lui, n'y avait pas songé. Adrian n'était ni une femme ni une personne à ses yeux, juste un passe-temps. Une rivalité enfantine. Voilà  qu'il prenait conscience en une journée qu'elle était utile et généreuse. Car, ce qui l'avait le plus surpris dans toute cette affaire, c'est qu'elle n'avait mentionné à aucun moment vouloir quelque chose en retour de la part d'Elliot, même quand il avait évoqué chercher des pièces pour elle, la jeune femme n'avait rien ajouté de personnel à la liste. L’Éclaireur se demandait si l'absence de maquillage était un choix ou une contrainte due à la contamination. Il se sentait redevable, n'aimant pas avoir des dettes, et cherchait ce qui pourrait aider cette grosse-tête dans ce nouveau monde.

Il lâcha la main – c'est qu'elle avait de la poigne – d'Adrian et pivota sur ses roues pour aller dans son sens, vers une table qui accumulait des travaux. Elliot jeta un rapide coup d’œil à certains papiers, mais forcer son cerveau sur ces choses lui donnait le tournis, alors il reporta son attention sur que souhaitait lui montrer sa coéquipière. Il avait déjà vu la nomenclature de ses rollers, pour changer ses roues il fallait bien savoir quoi dévisser, mais celle qu'ils avaient sous les yeux était nettement plus complète, tracée à la main avec un soucis du détail frôlant le perfectionnisme. Cependant, le schéma ne l'aida pas mieux à comprendre la langage de la mécano. Sauf quand il reconnut le discours gonflé de fierté de l'Alpha.

J'suis déjà le plus rapide, grosse-tête, voire le meilleur des Éclaireurs de ce bunker. Ce que j'veux dépasser, ce sont ces putains de bestioles dehors, 'paraît qu'elles évoluent. Faut pas leur donner l'occasion de voir si un jour elles pourront me rattraper.

La vérité était qu'avant d'arriver au bunker A, il avait déjà été attrapé par l'une d'elles une fois. Il avait presque senti le souffle putride de la mort. Un bon souvenir qui l'avait conforté dans l'idée qu'il était un survivant de la fin du monde et le faisait rire au nez de la Mort elle-même dès qu'il lui revenait en mémoire.

Le sourire d'Elliot retomba alors qu'il se pencha sur les plans, ses avant-bras offrant de la stabilité à son corps qui tanguait après son plantage dans le décor. Il caressait sa barbe invisible avec son pouce et son index, la peau se plissait légèrement entre ses sourcils. Était-il en pleine réflexion ?! À l'extérieur, une telle expression ne lui était pas si rare, en revanche quand il passait les portes du bunker ses cellules nerveuses hibernaient – un sujet intéressant pour tout scientifique qui voulait se pencher sur son cas. Son doigt finit par se poser sur la nomenclature.

Je pensais... si on cherche à alléger tout en les renforçant, pourquoi ne pas utiliser de la fibre de carbone pour remplacer la coquer à la pointe de la chaussure ? C'est résistant et léger. On pourrait aussi retirer la partie haute amovible du roller, même si ça permet de moins subir les chocs, ça bloque trop ma cheville quand je veux faire un truc compliqué et ça doit peser un peu puisque c'est du plastique.

Il se pencha pour retirer ses rollers puis en posa un sur la table. Il commença à dévisser les roues pour montrer les quelques chiffres inscrits sur la gomme intacte.

Pour la vitesse, ça peut paraître simple mais je pense que ça peut marcher... » poursuivit-il tout en manipulant une roue. « Ce qui fait la vitesse des rollers c'est avant tout l'épaisseur des roues, ou plutôt leur finesse. Tu vois ces chiffres là ? Ce sont des repèrent qui indiquent le diamètre et l'épaisseur. Plus les roues sont fines, moins de surface frotte contre le sol où il y a des irrégularités, donc plus ça roule vite. Qu'es-ce que t'en dis ? Si on réduisait l'épaisseur ?

Ses yeux se plantèrent dans ceux d'Adrian, en attente d'une réponse.

{#}Niko{/#}


rollers d'origine:

Invité

L'art du génie • PV Adrian H. Wood - Dim 10 Juil - 17:43

L'art du génie
ft. {#}teamchevilles{/#}.


 
Adrian s’écarta pour laisser la place au test des rollers améliorés numéro un. Elle se positionna dans un coin de la pièce et n’attendit pas longtemps avant qu’Elliot s’élance enfin avec ses nouveaux jouets. Elle restait tout de même dubitative. Tester des expériences était à la fois excitant et inquiétant, surtout pour la vie du cobaye.  En l’occurrence, Elliot n’était pas une grosse perte, mais ça risquait de les ralentir en tant qu’escouade Alpha, les premiers et les meilleurs de leur espèce. Elle fut contente de ne pas être cobaye de ses propres expériences, pas qu’elle n’ait pas confiance en elle, mais perdre Adrian serait un drame !

Elle l’observa s’approprier le poids des rollers. Il fallait rendre ces objets plus pratiques pour une mission en extérieur mais au prix de quelques concessions. Malgré son inquiétude, Adrian restait impassible dans le coin de cette salle, elle savait que ça allait fonctionner. Elle analysait tous les mouvements du jeune homme et la réaction, parfaite bien sûr, de ses inventions. Même si elle pensait toujours à les améliorer, à les rendre plus réactifs, plus rapides et aérodynamiques. Dans sa tête se dessinaient des plans, des schémas toujours plus créatifs les uns des autres. Elliot vint s’arrêter à sa hauteur. Elle avait maintenant les mains sur les hanches, plutôt fière d’elle et de son cobaye qui, faut quand même l’avouer hein, était plutôt doué sur des rollers. Il était reconnaissant, ce qui gonflait encore plus sa fierté puis vient le moment tant attendu.

Il se colla à un des murs de la salle, la manette dans la main. Adrian fit quelques pas en avant pour bien apercevoir son chef-d’œuvre en action. Des curieux s’étaient arrêtés dans leurs entrainements pour observer la merveille sortie tout droit du cerveau d’Adrian. Il appuya sur le bouton et Adrian se pencha. L’accélération était tel qu’il fut déstabilisé un moment avant de reprendre son équilibre et de pousser ses rollers encore un peu plus avant…de se prendre un mur. Adrian avait fermé les yeux pour ne pas voir ce massacre mais d’après les exclamations de joies, il n’avait rien.

« Bordel ! Tu n’as rien ?! Elle s’était approchée en courant, c’était assez rare de la voir s’inquiéter pour quelqu’un mais Elliot est l’éclaireur de l’Escouade Alpha après tout. Son front rouge traduisait la violence de l’impact, ainsi que ses compliments pour elle, plus que rare. Elle avala toutes ces remarques positives avec une très grande avidité à tel point qu’elle en oubliait le popotin d’Elliot qui devait lui faire extrêmement mal. Mais celui si était déjà curieux des capacités de l’appareil et des améliorations possibles. Tu dois pouvoir rester appuyer une vingtaine de seconde, les réserves de nitroglycérine du bunker et les réservoirs sont très limités. Et bien sûr que je peux les alléger, mais il me faut du matos de l’extérieur, de l’aluminium par exemple.»

Elle lui tendit la main, chose qu’elle ne fera pas en temps normal, pour l’aider à se relever. Le réservoir de nitro sur chacun des patins étant déjà vide, Elliot ne se payera qu’un seul mur pour aujourd’hui. De plus, il fallait les rendre plus résistants aux chocs. Elle se dirigea vers un coin de la salle où se trouvait une table avec un sacré bordel dessus. D’un coup de main elle débarrassa celle-ci et déroula un plan des rollers.  

« Tu vois, si je pouvais faire des tuyaux en aluminium et améliorer le système de combustion de la nitro, je gagnerai du poids, mais ici je n’ai pas le matos. Elle jeta un coup d’œil vers le tas d’immondice avec lequel elle s’était battu tout à l’heure, des déchets. Je vais nous faire une liste et le moment venu on ira chercher tout ça à l’extérieur. En attendant tu peux garder tes rollers et t’entrainer avec, mon but est que tu sois le plus furtif et le plus rapide des éclaireurs, nous ne sommes pas des Alpha pour rien. »

Faute de pouvoir contredire les rumeurs sur eux, il fallait leurs montrer qui étaient les plus doués. Adrian leva la tête vers Elliot, un sourire aux lèvres, elle était dans un tel état d’euphorie qu’elle aurait pu lui faire un high five. Mais elle ne pouvait oublier leurs rivalités si facilement.
{#}Niko{/#}


Spoiler:

Nikolas Collins

Comme avant ▬ ft. Amy ♥ - Ven 8 Juil - 22:20

Comme avant
ft. Amy ♥
Il l'écouta parler, le sourire aux lèvres, songeant déjà à ce qu'ils pourraient partager. Et le "OUI" qu'elle lança férocement depuis son petit corps de fille le fit rire. Pas de moquerie, juste un rire franc, parce qu'elle était drôle, cette petite demoiselle. Cela ne gêna pas du tout Nikolas que des têtes se retournent, au contraire, il salua les personnes qu'il connaissait d'un petit signe, avant de sourire à Amy et de lui signifier clairement d'un geste de la main et d'un regard qu'il était inutile qu'elle s'excuse. Il avait plus ou moins l'habitude. Son regard était bienveillant.

- Je vois, tu aimes écrire.

Son regard se perdit quelque part entre son plat et son dessert, sur le plateau rose saumon. L'écriture. Tout un art. En tant que Messager, il devrait connaître, vous pensez bien.

- Je t'aurais bien proposé d'être ton... bêta lecteur, en quelque sorte, mais... je ne peux pas.

Cela méritait des explications. Mais cela ne faisait pas partie des causes les plus faciles à énoncer. D'autant qu'il n'était pas censé le crier sur tous les toits. En tant qu'Outsider, Messager et Leader, il se devait d'assurer la réussite des missions de son escouade. Il avait toujours réussi jusque là, parce que sa radio lui avait toujours été fidèle. Mais voilà, le jour où elle sautera, ou bien le jour ou un système de messagerie par écrit sera instauré, Nikolas sera viré. Il le savait, c'était inévitable.

- Je suis dyslexique.

Il se mit à sourire. Il était déjà assez fier de pouvoir lui en parler sans avoir besoin de se tartiner d'une couche de fond de teint. Il n'aimait pas exposer ses faiblesses, aussi légitimes et excusables soient-elles. Il avait juré à Lukas de ne rien dire, mais parler avec Amy était agréable. Il espérait simplement ne pas avoir fait de connerie en se confiant à elle. De toute façon, étant dans son compartiment, elle se serait bien rendu compte qu'il ne lisait tout bonnement que des comics. C'était la seule chose qu'il arrivait à déchiffrer plus ou moins efficacement. Tout ça pour dire qu'il aurait du mal à lire les écrit d'Amy. Il se dépêcha d'enchaîner, ne souhaitant pas s'étendre sur le sujet.

- Par contre, pour ce qui est de la danse, mademoiselle... Il sourit. Je peux te proposer quelques cours personnels. Quel style te ferait plaisir ? Danse de couple ou en solo ? Moderne, classique, contemporain, jazz ? Tu es libre ce soir ?
Il y a tant de vagues et de fumée qu'on arrive plus à distinguer le blanc du noir et l'énergie du désespoir. Le téléphone pourra sonner, il n'y aura plus d'abonnés et plus d'idées, que le silence pour respirer. Recommencer, là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps, tout seul avec le vent, comme dans mes rêves d'enfant. Je m'en irai courir dans le paradis blanc, loin des regards de haine et des combats de sang. Retrouver les baleines, parler aux poissons d'argent, comme avant. Y a tant de vagues et tant d'idées qu'on arrive plus à décider le faux du vrai et qui aimer ou condamner. Le jour où j'aurai tout donné, que mes claviers seront usés d'avoir osé. Toujours vouloir tout essayer et recommencer là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans, à jouer avec le vent comme dans mes rêves d'enfant comme avant. Parler aux poissons et jouer avec le vent, comme avant.




C'te rencontre • 4 mois avant • Ft Nikolas - Ven 8 Juil - 18:41

4 mois avant
ft. Barbie Kas'Noisette


La course, quelle drogue. Mais comment avait-il fait pour s'en passer jusqu'ici ? Nikolas se mit à trottiner avec légèreté, ses pieds n'émettant presque aucun son à chaque foulée. Il avait le sourire aux lèvres, comme un gosse tout fier à qui on dit que son dessin est magnifique ou comme un adolescent qu'on félicite pour avoir réussi son année. Pourtant il n'avait encore rien accompli d'exceptionnel en cette journée. Il était simplement heureux d'être là. À moins que cela ne soit une espèce de fierté permanente qu'il ressentait envers lui-même ? Ou bien encore, était-il entrain de s'imaginer la gueule de son rouquin d’entraîneur quand celui-ci le verrait finir son dernier exercice avec brio, à peine essoufflé et avec une pêche d'enfer ? Oui, il s'agissait bien de cela, notre beau gosse de service se voyait déjà triomphant à la fin de la journée, devant un Kasner impressionné et dépassé par un tel élève. Sa fierté serait énorme.

Il dut remettre son scénario un minimum en question quand l'autre rabat-joie d'entraîneur lui ordonna de s’activer et de courir plus vite. La façon dont il lui avait demandé ça fit sourire Nikolas de plus belle. C'était plus ou moins ce qu'il lui fallait comme entraîneur, enfin pour le moment du moins, et si l'on excluait son air filiforme et ses cheveux fluo. Il accéléra donc le pas, montant à une vitesse bien supérieure à son rythme précédent et également bien supérieure à une vitesse standard de course. Il savait parfaitement doser son effort. Il courut donc une vingtaine de minutes avec ce rythme soutenu, et ne s'arrêta que quand Kasner lui fit signe de le faire, soit exactement vingt-deux minutes et seize secondes après son départ. Au moins ce n'était pas moins que ce qui était prévu.

Certes la poitrine de Nikolas se soulevait à présent plus rapidement et bruyamment qu'auparavant, mais il avait encore une tonne d'énergie à dépenser. Il voudrait consommer tout son feu, rentrer en rampant sur les dents, pour reprendre l'expression du chevelu. D'ailleurs, avec ses cheveux longs et soyeux, Kasner, on aurait presque dit une princesse. Ou la femme d'un pirate. À voir. C'est en l'insultant que la demoiselle le mena jusque dans la salle adjacente, pour un exercice de tir. Voilà qui changeait des habitudes. Il avait bien suivi quelques cours, une petite poignée, mais rien de bien fou. Ou peut-être que si. Enfin bref. Il savait tenir un flingue.

L'exercice commençait plutôt calmement, Nikolas prenait le temps de viser, touchait toujours dans le mille. Le fait qu'il sacrifiât du temps en faveur de la précision semblait déranger Kasner, qui lui hurlait d'être plus réactif. Il l'ignora, continuant de tirer le plus tard possible, mais toujours avant qu'une autre cible ne de retourne. Endurant, il tenait la durée, accélérant puisque nécessaire et ainsi ne se laissait jamais avoir par un mannequin se retournant trop vite. Nikolas ne s'arrêta de tirer que lorsque les mannequins devinrent trop rapides pour un novice comme lui. Il retira son casque, fixa Kasner d'un air interrogateur, le souffle à peine court. Voyons...

- C'est bon, c'était assez rapide pour toi ? C'est fini, là ? Y'a des masseuses pour après la séance ?

Invité

L'art du génie • PV Adrian H. Wood - Jeu 7 Juil - 20:46

L'art du génie
PV {#}teamtête{/#}


Les doutes d'Elliot s'évaporèrent quand une voix féminine s'éleva de ce qui ressemblait aux restes d'une mauvaise production de hentai futuriste. Mais ce jour-là était la veillée de Noël, rien n'aurait pu le détourner de ce gros paquet cadeau portant son nom épelé. Il ouvrit le carton et simula la surprise des retrouvailles avec les rollers.

- Je n'ai pas douté de toi une seule seconde, p'tit génie !

Pieux mensonge. Une seconde seulement. On se serait cru dans l'un de ses jeux vidéos de survie où il fallait crafter des objets à partir de rien, des armes dont personne n'aimerait être la victime. Les rollers n'étaient pas des armes, tout juste bons à fuir, mais Elliot voyait déjà comment il pourrait tourner autour de ses ennemis, les semer, pour attirer leur attention et leur faire perdre du temps pour faciliter le travail de l'Assaut. Le roller, ce n'était pas qu'une question de passion depuis qu'il avait intégré une escouade, il fallait penser en équipe si on voulait rentrer à temps pour manger. Et avec tout ce bordel mécanique, l’Éclaireur de l'Alpha venait de monter en niveau. Le jeune homme sourit alors qu'Adrian tentait de lui expliquer son art avec un jargon incompréhensible.

Elliot enfila sans plus attendre ses nouvelles pompes, fier de son nouveau jouet. La mécano avait raison, la poids se faisait sentir. Il fit d'abord un tour gratuitement pour s'y habituer, puis s'entraîna au freinage et dérapage, prenant garde de ne pas abîmer les pots à l'arrière. Cette sensation lui avait manqué. Il pensait qu'alourdir les rollers allait le ralentir, mais par une magie inexplicable ce ne fut pas le cas. Au contraire, l’accélération était plus sensible au moindre balancement du corps.

Après quelques tours de piste, accompagnés de figures simples, Elliot s'arrêta à la hauteur d'Adrian et la gratifia d'une expression qui confirmait sa reconnaissance.

- Il est temps de pousser ces p'tits bijoux à leur maximum !

Il se colla au mur derrière eux, plaqua les paumes de ses mains contre lui, plia les genoux, et enfin s'élança. Lorsqu'il eut pris suffisamment de vitesse, il pressa le-dit bouton. Un liquide orange passa dans les tuyaux, le sang qui alimentait l'organisme des rollers. Son équilibre fut secoué par la subite accélération, son corps tiré en avant, mais une fois rétabli Elliot serra plus fort la manette, comme s'il allait finir par décoller. Incapable de lâcher prise, il se paya le mur d'en face et retomba mollement sur le dos. Il n'avait jamais aimé porter de casque et avait appris à tomber sans se faire mal, ou éviter les casses. Les seules protections qu'ils portaient parfois étaient des genouillères et des gants.

- C'était génial !

Même s'il était vacciné contre les bleus, son front n'échappa pas à une marque rouge, preuve de l'exploit accompli dans cette salle.

- Je ne sais pas si ce truc est nécessaire, mais c'est génial ! Et on entend à peine le frottement des roues ! T'es un génie, grosse-tête ! Et la prise des roues est parfaite. Grâce à toi on va surpasser les autres escouades, sûr.

Son crâne avait peut-être heurté le sol un peu fort pour congratuler ainsi la jeune femme. Il se pencha pour examiner de plus près la tiraille.

- J'peux rester appuyé combien de temps avant que l'effet ne parte ? Et ce serait possible de les alléger ? Si on ramène du matos de la prochaine mission. Si t'as des idées ou des plans, je ferais ce qu'il faut pour ramener ce dont t'as besoin.

{#}Niko{/#}


HRP:

Nikolas Collins

Comme avant ▬ ft. Amy ♥ - Mer 6 Juil - 22:29

Comme avant
ft. Amy ♥
L'arrivée dans le réfectoire bondé ne facilitait pas leur échange. Trop de gens, partout, trop de bruit, trop d'agitation. C'est à peine si l'on pouvait s'entendre penser. Ne souhaitant pas spécialement parler fort pour se faire entendre d'Amy, Nikolas se contenta de lui sourire à chaque fois qu'elle lui jetait un coup d’œil, pour la rassurer sur le fait qu'il n'était pas fâché, juste gêné par le brouhaha. Amy avait piqué sa curiosité, et l'avait touché aussi. Il avait la chance d'être assez entouré, ne ressentait pas de manque quelconque. Mais pour elle cela avait l'air difficile, elle semblait assez solitaire ou du moins timide. La preuve, il ne l'avait jamais remarquée jusqu'à présent.

Il la suivit à travers la pièce, passant devant plusieurs tables ou certaines de ses connaissances étaient installées. Il les salua d'un signe de la tête, jusqu'à arriver à une grande table, pleine à craquer, en dehors d'une chaise vide en plein milieu. Les gens attablés l'accostèrent, lui désignèrent la chaise. Oui, c'était sa place habituelle, avec ses amis. Silencieusement, il secoua la tête et leur montra Amy de loin, s'excusant d'un sourire et reprit son chemin pour la rattraper. Il aurait pu l'inviter à la grande table, mais en plus de la place qui manquait, il ne voulait pas la forcer à côtoyer ses amis. Il préférait apprendre à la connaître d'abord.

- Si tu veux, dorénavant tu pourras t'installer à la grande table là-bas, j'y suis généralement.

Il lui sourit une nouvelle fois, posant son plateau en face du sien. Il s'installa et avant de manger, il tint à lui répondre, rapport à ses derniers mots avant d'entrer dans le réfectoire.

- Tu sais, même si les balades dans les champs de fleurs ne sont plus vraiment imaginables, tu peux t'évader dans d'autres endroits, ici. Tu peux faire du sport, voir des films, lire, écrire, peindre, chanter, danser... Et si tu veux être tranquille le dimanche je pourrais te montrer quelques endroits.

Il lui fit un clin d’œil.

- Je ne peux pas te proposer le ciel étoilé ni le coucher de soleil, mais je peux trouver certaines choses pour te distraire.

Il se mit à y songer sérieusement. Il aimait bien aider, surtout si une amitié pouvait naître de ces échanges. Alors... balades nocturnes dans les couloirs, glandouille dans l'amphithéâtre, petite séance littéraire dans la bibliothèque, visite privée du -4, cours de danse privé... Vraiment, il y avait de quoi faire et il serait ravi de sortir cette demoiselle de son ennui et de sa mélancolie.

- Il y a d'autres activités que tu aimais pratiquer avant... tout ça ?
Il y a tant de vagues et de fumée qu'on arrive plus à distinguer le blanc du noir et l'énergie du désespoir. Le téléphone pourra sonner, il n'y aura plus d'abonnés et plus d'idées, que le silence pour respirer. Recommencer, là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps, tout seul avec le vent, comme dans mes rêves d'enfant. Je m'en irai courir dans le paradis blanc, loin des regards de haine et des combats de sang. Retrouver les baleines, parler aux poissons d'argent, comme avant. Y a tant de vagues et tant d'idées qu'on arrive plus à décider le faux du vrai et qui aimer ou condamner. Le jour où j'aurai tout donné, que mes claviers seront usés d'avoir osé. Toujours vouloir tout essayer et recommencer là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans, à jouer avec le vent comme dans mes rêves d'enfant comme avant. Parler aux poissons et jouer avec le vent, comme avant.




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L'art du génie • PV Adrian H. Wood - Mer 6 Juil - 17:17

L'art du génie
ft. un pois chiche à grosses chevilles.


   
Elle était assise dans un coin de la salle d’entrainement, un gros tas de tube et de câble informe devant elle. Depuis quelques temps, elle s’était mise dans la tête de créer un jet-pack. Ce n’était pas chose facile, même pour une surdouée, de rassembler tout le matériel dont elle avait besoin. Elle devait faire avec les moyens du bord. C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle avait trafiqué les rollers d’Elliot. Elle lui avait donné rendez-vous une semaine après avoir pris possession de son plus grand trésor. La semaine était passée et elle avait fini son chef-d’œuvre dans la nuit. Bien sûre, elle avait peu dromie mais elle pouvait maintenant se consacrer à la fabrication de son jet-pack.

Elle prit un tube au hasard et tira dessus. La masse informe se déplaça dans sa direction tel un monstre auquel on arrache un tentacule. Elle tendit un de ses pieds devant elle, prenant appui sur le monstre pour lui extraire son tube. Dans un équilibre précaire, elle sentait ses abdos tirer, lorsqu’elle entendit un vacarme venant de l’entrée de la salle d’entrainement. Elle perdit son équilibre et se retrouva par terre, le tube dans ses mains, le monstre informe au bout de ses pieds. Elle savait très bien qui faisait autant de bruit. Elle se redressa pour accueillir l’autre détraqué qui s’agitait sous son nez tel un toxico en manque de sa drogue. Adrian, une fois sur son popotin, son tube trophée dans une main, pointa du doigt une caisse à deux mètres de lui.

« Là-dedans. Il était inutile d’en dire plus, elle savait très bien qu’il allait se jeter dessus pour ouvrir la caisse. Il y avait bien ses rollers à l’intérieur, on pouvait facilement les reconnaitre si on faisait abstraction des tubes transparents qui couraient le long de chacune des chaussures et l’espèce de pot d’échappement qui sortait à la place des talonnettes. Elle avait même réussie à placer une réserve de nitroglycérine à l’arrière de chaque chaussure, reliées à une manette avec un petit bouton pour déclencher l’accélération qu’il pouvait attacher à sa ceinture. Adrian se leva et s’avança vers le jeune homme pour lui expliquer les changements. ...Pour la discrétion, j’ai essayé de faire de mon mieux, avec les moyens du bord ce n’était pas facile, j’ai changé les roulements à billes de chaque roue, les frottements seront moins important et surtout, j’ai ajouté une petite réserve de nitro dans chaque patin, je me suis basée sur l’estimation de ta taille et de ton poids pour doser la nitro mais…  Elle observa Elliot de la tête au pied, un air dubitatif, c’est vrai qu’il n’est vraiment pas épais après tout… me serai-je trompée ? Non, je ne pense pas, et met ce casque avant de te lancer ! »

Adrian n’était pas sûr qu’Elliot ait compris tout ce qu’elle lui disait, elle n’était même pas sûr qu’il l’écoutait pour être exacte. Elle tenta tout de même de lui expliquer comment marche le déclencheur, il devait rester appuyer sur le bouton pour déclencher la nitro et relâcher la pression dès qu’il voulait ralentir. Bien sûr, tout ça au bon moment, dans une ligne droite, la salle d’entrainement devrait être assez grande. Sa seule crainte est qu’elle ait alourdie un peu trop l’équipement, même en ayant améliorée le roulement à bille, Elliot risquait de sentir la différence. Et puis il y avait cette histoire de dosage de nitroglycérine, m’enfin ça devrait faire l’affaire, je ne me trompe jamais ! Elle se décala et attendit avec impatience que le jeune homme se lance et avoue enfin son grand génie. Adrian était prête à recevoir tous les compliments du monde. Elle abordait un grand sourire de satisfaction. Elle était plutôt fière d’elle, peu de personnes auraient pu fabriquer un tel objet dans un bunker sans matières premiers, c’était un exploit !
{#}Niko{/#}

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L'art du génie • PV Adrian H. Wood - Mer 6 Juil - 3:21

L'art du génie
PV Ma mécano à grosse tête


 
« Attention !

Elliot n'aurait jamais pu être aussi heureux qu'en ce magnifique jour. Il fit son jogging annuel du matin, renversant quelques gens sur son passage, sourire aux lèvres.

Je t'avais dit de faire attention, p'tit. »

Il laissa le garçon avec son mal au coccyx, car ses âmes sœurs l'attendaient à la salle d'entraînement.

Cela faisait une semaine que l'Outsider avait abandonné ses précieux rollers aux mains de cette sorcière à la magie puissante. Elliot se moquait souvent de son air supérieur quand elle le défiait de démontrer toute l'étendue des pouvoirs contenus dans ce mètre soixante-quinze de charme, mais il avouait que de toutes les têtes qu'il avait pu rencontrer, Adrian avait la plus grosse... euh, la plus remplie. Alors il avait misé sur elle.

Ces rollers avaient été ses compagnes à l'extérieur, lui apportant à la fois protection et réconfort, bravant le vent ou le précipitant vers une mort évitée de justesse. Les garder sous son lit pendant que lui prenait son pied dehors ? Hors de question. Il ne s'était pas résolu à refuser le poste d’Éclaireur, mais encore moins à sortir sans eux. Adrian, la mécanicienne de l'escouade Alpha, était la réponse à ce dilemme. Il lui avait demandé sans conviction de les rendre plus adaptées à son travail, pour les missions. Et elle avait relevé le défi, une fois de plus, comme s'il s'agissait d'un jeu d'enfant.

Elliot déboula dans la salle d'entraînement hors d'haleine.

« Où sont-ils ? »

C'était bien le lieu de rendez-vous ? Et si elle n'avait pas attendu pour faire des essais ? Et si des traînées de gomme sillonnaient le bunker, parsemées de débris de ce qui avait été autrefois des rollers. Et si Adrian avait échoué... ?

{#}Niko{/#}

Invité

Couscous mon frère w/ Jill O'Connor. - Dim 3 Juil - 15:55

Couscous mon frère
ft. Jill O'Connor


Les personnes qui se ressemblent se comprennent plus facilement.  C’est quelque chose qu’elle avait noté lors de ses éternelles observations sur le comportement humain. J et Adrian s’étaient comprises naturellement. Bien qu’elles ne se connaissent pas tant que ça, elle trouvait normale de trainer avec Jill, presque instinctivement, le courant était passé. Encore un mystère du comportement humain. Etant diagnostiqué surdouée, Adrian a du mal à s’impliquer dans les relations humaines. Elle doit faire beaucoup d’effort pour s’intégrer et se sentir normal mais avec Jill, elle n’en a pas besoin. Sa présence la soulageait.

Elle avait sourie à sa tentative de blague. Adrian avait pensé qu’elle faisait ça pour la supporter dans ses essaient d’humour. Ce qui la réconforta également. Elle lui était reconnaissante de l’aider autant. Jill avait également répondu qu’elle allait bien, suivant la routine. Adrian avait du mal avec ce terme. Ici, la routine c’est quelque chose de très abstrait. Il se passe beaucoup de choses qui ne seraient pas passés en temps normal. Mais accepter ça comme faisant partie du quotidien, c’est une sorte d’acceptation de cette situation. Et Adrian, avait du mal avec cette situation, malgré ça, la routine était devenu quelque chose de tout à fait normal.  

Elle avait fait un mouvement d’épaule comme pour dire « ouaip, la routine aussi » en réponse à la question de Jill. C’était plus simple que de tergiverser sur la situation actuelle. Ouaip, des gens meurent, des voyous tuent, des enfants souffrent, la routine quoi. Ne plaçons pas cette remarque dans le contexte historique d’Adrian s’il vous plait. Revenons à notre plat de couscous. Elle avait repris sa dégustation. Son repas était bientôt terminé. Bien trop cours pour l’apport énergétique dont elles avaient besoin en tant qu’outsider. Et les Alpha se devaient de donner l’exemple, ou de prouver leurs capacités.

« Ça passe, bien que je doute encore des capacités de certains. Ouais parce que l’autre qui se croit le plus beau, on se demande d’où il sort. Pour ma part j’ai été accepté chez les Alpha grâce à mes grandes capacités techniques en mécaniques. Mais certains sont là parce qu’ils ont fait du lèche-bottes aux haut-gradés et cela ne veut pas dire qu’ils sont mauvais pour autant. »

Elle avait baissé le son de sa voix sur la dernière partie pour ne pas se faire entendre de ses camarades. Et bien sûr, elle s’était sentie obligée de justifier sa place dans cette escouade. Une partie pour ramener sa fraise, une autre partie parce que certaines rumeurs courraient dans le bunker. C’était assez désagréable d’être pointé ainsi de doigt mais en principe, les survivants connaissent assez bien Adrian de réputation.

« Et toi, cette dernière mission ? Comment ça s’est passé ? »

Elle avait envie, aujourd’hui seulement, d’alimenter la discussion.
{#}Niko{/#}

Invité

Rencontre du troisième type. | Jill - Dim 3 Juil - 13:02

Rencontre du troisième type
ft. Hastune Miku, les cheveux courts



- S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te pl-

- C'est bon… C'est bien parce que c'est toi mini-monstre.

Ma gentillesse était revenue au galop. Une gamine que j'avais déjà aidée plusieurs fois, manquait d'insuline pour son frère. Vive les diabétiques. Je devais essayer de m'introduire plus ou moins discrètement dans l’infirmerie pour chercher ce que je devais ramener.

N'y une, n'y deux, je monte rapidement les escaliers et me cacher derrière la porte de l’infirmerie. Une fille au cheveu bleu sort suivie de l'équipe de jour. Me faufilant rapidement à l’intérieur, je trouve tout de suite la réserve. Me cachant à l'intérieur, j’attends que l'équipe de nuit passe devant celle-ci puis cherche l'objet de ma visite. Si l'on me trouve ici, je risque de me faire remonter les bretelles.

Après plusieurs minutes de recherche, je finis par trouver l'insuline en haut d'un meuble. J'attrape la chaise la plus proche et monte dessus en équilibre. Mes doigts n'étaient qu'à quelque centimètre de la boite alors qu'une voix me surprit. Sursautant, je glissais alors de la chaise pour terminer le cul par terre.

- Aie... Aie…

Je me relève et frotte mes fesses alors que j'étais nez à nez avec l'infirmière aux cheveux bleu. Merde. Moi et la discrétion ça ne fait qu'un apparemment. Je souris à miss cheveux éclatant alors que mon postérieur me fessait encore souffris.

- Oh. Pour tout expliquer, j'aillais partir !

Marchant rapidement vers la porte, elle m’arrête alors qu'intérieurement, j'me m'était des petites claques.


{#}Niko{/#}

First Day, First Training [ft. Morgan Connor & Kasner Ufford] - Ven 1 Juil - 11:14

First Day,
First Training
ft. Dame Amy et 'sieur Kasner


Pas de soucis.

Ça sentait la fin. Pouvais-je me permettre d'en rajouter une couche, quitte à finir à terre ? Le bon sens voulait que je n'en fasse pas trop pour éviter les blessures inutiles, mais ce n'était pas drôle. Je me doutais que ce que j'avais déjà montré serait plus que gracieusement noté, mais ce n'était pas assez. Me battre comme je venais de le faire, ça avait réveillé mon esprit de compétition. Ce serait décevant si je ne finissais pas en une explosion pour les yeux. Alors c'était décidé : quitte ou double. On y va à fond et tant pis si on a une crampe ou quelque chose d'autre. Après tout, j'aurai le temps de récupérer et de m'entraîner avant que l'on m'assigne à une mission. Je pris tout de même quelques précautions en détendant mes muscles pendant presque une minute et en faisant en sorte de moins solliciter mes appuis durant ce temps. Au final, je n'étais certainement pas en pleine forme, mais mon état me paraissait suffisant pour l'enchaînement demandé.

Désolé, on peut y aller.

Reprenant mon ginga, je commençai la séquence voulue par un benção plus mou que le dernier qui n'avait pour but que de me permettre de passer en negativa afin de poursuivre avec une variante du martelo, le martelo de chão pour finir avec le ponteira. Avant même de terminer, je savais que ce fut une mauvaise idée lorsque je sentis mon bras gauche glisser par manque de force lors de ma negativa et que ma jambe ne se leva pas assez haut durant mon ponteira. D'ailleurs, même si à la fin j'étais à terre à essayer de reprendre mon souffle, et que je n'avais rien senti au niveau de mes pieds lors de mon enchaînement à cause de la crampe encore silencieuse qui m'avait frappé à la jambe droite, j'étais tout sourire. Peu m'importait si ça ne ressemblait à rien, bien que j'en doutasse, ou bien que mes coups avaient été portés avec la puissance d'une fillette, j'avais réussi à remporter mon défi et c'était ce qui, à mes yeux, valait le plus beau des compliments.
{#}Niko{/#}


hrp:

Invité

Couscous mon frère w/ Jill O'Connor. - Jeu 30 Juin - 23:35

Couscous mon frère
ft. Une fille bien singulière


Je jouais avec trois pois chiches dans mon assiette peut-être arriverais-je à en faire une pyramide. Apparemment, mes légumes n'étaient pas de cet avis et tombaient à chaque fois. En soupirant, je plantais ma fourchette directement dans la semoule. Elle tenait toute seule. Après avoir avalé un peu d'eau, je recommençais à jouer avec ma nourriture, enfournant quelque fourchette dans ma bouche à l'occasion. J'avais attendu quelque instant avant la réponse d’Adrian qui semblait perdu. J'aurais sûrement dû me taire. Mais, elle ne me laissa, heureusement. Pas dans le silence.

Adrian avait essayé l'humour. Malgré sa blague ratée, je lui fis un grand sourire. Un de ses sourires rares qui démontre que même dans les moments les plus sombres, on peut toujours être une étoile. Étinceler pour les autres comme pour sois même pour que cette vie en communauté se passe pour le mieux. Je sourirais rarement. Rectification. Je ne souriais plus de la même façon. Maintenant, c'était simplement pour monter que tout allait bien. Même si comme tout le monde ici, j'ai des fois envie de craquée et de tout foute en l'air. De péter un câble et de tout laisser en plant.

Mais pour aller où ? Nul part. Le bunker nous a tous sauvez la vie. C'était peut-être ironique, mais, on est sûrement les derniers survivant de la terre. Adrian me sortit de ma réflexion sur le monde. Elle avait posé la même question en retour. Cette fille était vraiment gentille. En plus d'être jolie, elle n'était pas stupide et semblait vouloir aider tout et tout le monde. C'était comme un miroir. Qui me revoyais une autre image de moi. Celle d'une fille détestant les études, hargneuses et seules. Adrian et moi ? C'était presque ironique que l'on soit amie.

- Ça va… Entre guillemets. Puis la routine et toi ?

Je me grattai l'avant-bras en observant la salle. Elle se vidait petit à petit. Tout le monde retournait au boulot. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Sauf pour les gosses. Parfait non ? Heureusement que c'est de l'ironie.

- C'est comment chez les Alpha ? Pas trop cul, cul, la praline ?

Chez les outsiders, le groupe alpha, c'était le groupe proche des hauts-gradés celui qui savait tout avant tout le monde. J’étais peut-être jalouse, mais bon. Je préférais largement mon équipe acceptation.
{#}Niko{/#}


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