4 mois avant
ft. Barbie Kas'Noisette
C'était presque s'il courrait pour rejoindre la salle d'entraînement. Du sport, enfin, du vrai. Il avait bien essayé, depuis qu'il était arrivé au bunker, de faire quelques exercices en autonomie, mais il ne retrouvait pas la motivation nécessaire pour se bouger suffisamment. Avec lui, il fallait que ça crie, que ça menace, que ça prive même, mais il n'y avait pas d'autre solution pour qu'il se donne au maximum. Et c'était ce qu'il demandait à présent, Nikolas, de se donner. Des semaines qu'il n'avait pas souffert de courbatures, qu'il n'avait pas vraiment sué, qu'il n'avait pas senti l'adrénaline d'une bonne séance.
Alors oui, il courrait presque, il sautillait, le cœur léger. Il se faisait des illusions. Jamais l'entraîneur ne serait à la hauteur. Surtout pas un entraîneur qui accepte de réaliser un entraînement spécial pour le leader de l'Alpha. Il ne voulait pas de ça, pas d'un traitement de faveur. Enfin en matière de sport, pour le reste il était bien content de pouvoir se reposer sur un père, même si ce n'était qu'une relation familiale totalement illusoire. Au moins il se constituait un petit confort. Mais pour cette fois, il lui fallait quelqu'un qui le prendrait pour une sous-merde. Vraiment. Sinon c'est lui qui prendrait le dessus et il finirait par ne faire que des exercices élémentaires. Son ex-professeur avait compris lui, qu'il ne fallait pas le laisser décider. C'était grâce à lui qu'il avait fait des progrès.
Nikolas était déjà prêt pour sa séance, portait un débardeur léger et un short assez court, il pouvait par conséquent rejoindre immédiatement la salle. Arrivant enfin, il croisa la chevelure rousse de son futur pseudo-entraîneur. Il était de dos. D'office, sa carrure le déçut. Maigrichon, il ressemblait plus à une grosse asperge daltonienne qu'à un sportif. Il soupira. Cela promettait d'être ennuyeux.
Quand le dénommé Kasner se retourna, Nikolas eut le souffle coupé par une saleté de mauvais pré-sentiment. Ou plutôt, mauvais post-sentiment. Parce qu'il savait que cela signifiait que le rouquin avait rencontré Pierrot. Cela n'avait pas l'air de l'avoir marqué plus que cela cependant, puisqu'il lui ordonna de commencer à courir sans sourciller. Intéressant. Juste parce que Kasner avait le culot de lui parler comme ça après ce qu'il s'était passé, et parce qu'il avait l'air de ne pas être trop docile, Nikolas se mit à courir, sans un mot pour le jeune homme cependant, se contentant de lui sourire allègrement.
Alors oui, il courrait presque, il sautillait, le cœur léger. Il se faisait des illusions. Jamais l'entraîneur ne serait à la hauteur. Surtout pas un entraîneur qui accepte de réaliser un entraînement spécial pour le leader de l'Alpha. Il ne voulait pas de ça, pas d'un traitement de faveur. Enfin en matière de sport, pour le reste il était bien content de pouvoir se reposer sur un père, même si ce n'était qu'une relation familiale totalement illusoire. Au moins il se constituait un petit confort. Mais pour cette fois, il lui fallait quelqu'un qui le prendrait pour une sous-merde. Vraiment. Sinon c'est lui qui prendrait le dessus et il finirait par ne faire que des exercices élémentaires. Son ex-professeur avait compris lui, qu'il ne fallait pas le laisser décider. C'était grâce à lui qu'il avait fait des progrès.
Nikolas était déjà prêt pour sa séance, portait un débardeur léger et un short assez court, il pouvait par conséquent rejoindre immédiatement la salle. Arrivant enfin, il croisa la chevelure rousse de son futur pseudo-entraîneur. Il était de dos. D'office, sa carrure le déçut. Maigrichon, il ressemblait plus à une grosse asperge daltonienne qu'à un sportif. Il soupira. Cela promettait d'être ennuyeux.
Quand le dénommé Kasner se retourna, Nikolas eut le souffle coupé par une saleté de mauvais pré-sentiment. Ou plutôt, mauvais post-sentiment. Parce qu'il savait que cela signifiait que le rouquin avait rencontré Pierrot. Cela n'avait pas l'air de l'avoir marqué plus que cela cependant, puisqu'il lui ordonna de commencer à courir sans sourciller. Intéressant. Juste parce que Kasner avait le culot de lui parler comme ça après ce qu'il s'était passé, et parce qu'il avait l'air de ne pas être trop docile, Nikolas se mit à courir, sans un mot pour le jeune homme cependant, se contentant de lui sourire allègrement.