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150 résultats trouvés pour Niko

C'te rencontre • 4 mois avant • Ft Nikolas - Jeu 30 Juin - 23:20

4 mois avant
ft. Barbie Kas'Noisette


C'était presque s'il courrait pour rejoindre la salle d'entraînement. Du sport, enfin, du vrai. Il avait bien essayé, depuis qu'il était arrivé au bunker, de faire quelques exercices en autonomie, mais il ne retrouvait pas la motivation nécessaire pour se bouger suffisamment. Avec lui, il fallait que ça crie, que ça menace, que ça prive même, mais il n'y avait pas d'autre solution pour qu'il se donne au maximum. Et c'était ce qu'il demandait à présent, Nikolas, de se donner. Des semaines qu'il n'avait pas souffert de courbatures, qu'il n'avait pas vraiment sué, qu'il n'avait pas senti l'adrénaline d'une bonne séance.

Alors oui, il courrait presque, il sautillait, le cœur léger. Il se faisait des illusions. Jamais l'entraîneur ne serait à la hauteur. Surtout pas un entraîneur qui accepte de réaliser un entraînement spécial pour le leader de l'Alpha. Il ne voulait pas de ça, pas d'un traitement de faveur. Enfin en matière de sport, pour le reste il était bien content de pouvoir se reposer sur un père, même si ce n'était qu'une relation familiale totalement illusoire. Au moins il se constituait un petit confort. Mais pour cette fois, il lui fallait quelqu'un qui le prendrait pour une sous-merde. Vraiment. Sinon c'est lui qui prendrait le dessus et il finirait par ne faire que des exercices élémentaires. Son ex-professeur avait compris lui, qu'il ne fallait pas le laisser décider. C'était grâce à lui qu'il avait fait des progrès.

Nikolas était déjà prêt pour sa séance, portait un débardeur léger et un short assez court, il pouvait par conséquent rejoindre immédiatement la salle. Arrivant enfin, il croisa la chevelure rousse de son futur pseudo-entraîneur. Il était de dos. D'office, sa carrure le déçut. Maigrichon, il ressemblait plus à une grosse asperge daltonienne qu'à un sportif. Il soupira. Cela promettait d'être ennuyeux.

Quand le dénommé Kasner se retourna, Nikolas eut le souffle coupé par une saleté de mauvais pré-sentiment. Ou plutôt, mauvais post-sentiment. Parce qu'il savait que cela signifiait que le rouquin avait rencontré Pierrot. Cela n'avait pas l'air de l'avoir marqué plus que cela cependant, puisqu'il lui ordonna de commencer à courir sans sourciller. Intéressant. Juste parce que Kasner avait le culot de lui parler comme ça après ce qu'il s'était passé, et parce qu'il avait l'air de ne pas être trop docile, Nikolas se mit à courir, sans un mot pour le jeune homme cependant, se contentant de lui sourire allègrement.

Invité

Couscous mon frère w/ Jill O'Connor. - Jeu 30 Juin - 17:14

Couscous mon frère
ft. Jill O'Connor


Jill est quelqu’un qu’elle apprécie vraiment. Elle ne pose pas de question inutile, respecte le silence et les besoins de réflexions d’Adrian, qui sont, malgré elle, nombreux. Elles se sont rencontrées dans le bunker, comme toutes les personnes ici présentes car Adrian vient d’assez loin, et ont tout de suite sympathisées, enfin si on peut appeler ça de la sympathie. Pas qu’elles ne soient pas amies, elles ont juste une image différente de leur amitié. Adrian a besoin de sa présence, même silencieuse, elle est précieuse. Elles n’ont que très peu communiquées sur leurs passées, J ne sait pas pour les parents d’Adrian, très peu de personne le savent. Mais elle serait tout à fait capable de lui communiquer cette information, elle n’a juste pas encore trouvé le « bon moment » comme on dit. Même si la signification de cette expression lui échappe un peu.

Son amie s’installa en face d’elle et commença à tâter le terrain. Oui parce que ce couscous est assez pauvre mais ça reste du couscous. Ou pas. Le silence se fit et Adrian reprit sa fourchette pour se forcer à manger. Malgré tout, ce plat était devenu plus délicieux, est-ce parce qu’il était partagé ? Était-elle en train de ressentir quelques émotions qui la rendaient plus humaine ? Cette sensation étrange n’était pas pour autant déplaisante. Elle commençait même à la ressentir de plus en plus. Et jamais quand elle était seule. J lui posa une question ce qui la tira, une nouvelle fois, de ses réflexions. Elle fut un instant hébétée devant celle-ci, que devait-elle répondre pour être le plus proche de la vérité, sans être trop directe et les ramener trop violemment à la réalité ? Et si on tentait l’humour ?

«  Je suis attristée qu’ils puissent appeler ça un couscous mais aussi non, ça va, comme d’habitude. »

Elle n’avait pas reposé sa fourchette avant de répondre mais la tenait bien droite pour ne pas en perdre une miette, elle avait tout de même sourie à J pour appuyer sa petite boutade. Elle baissa la tête vers sa gamelle avant de se rappeler de quelque chose qu’elle avait noté dans le coin de sa mémoire avant la catastrophe. Généralement après un « ça va » on est censé répondre puis demander « et toi ? ». C’était une coutume qu’elle n’utilisait que pour des amis très proches et avant la catastrophe. Mais tous ses sens l’incitaient à retourner cette question dans la situation présente. Pourquoi donc, était-ce important de poser cette question en temps de crise ? Si Jill lui avait demandé si ça allait, alors oui, c’était important. Elle posa, cette fois si, sa fourchette et leva la tête vers son amie.

« Et toi ? Comment ça se passe ? »

Il avait fallu qu’elle rajoute une deuxième partie à sa question pour la rendre plus naturelle. Parce qu’elle avait encore du mal à trouver ça naturel de demander si ça allait en temps de crise.
{#}Niko{/#}

Invité

Couscous mon frère w/ Jill O'Connor. - Jeu 30 Juin - 1:02

Couscous mon frère
ft. Un nuage parmi les hommes


Couscous. Quelle idée, juste pour passer les vieux légumes qui commençais à défraîchir. Appeler ça un couscous, c'est presque une honte. Mais bon. Le réfectoire est l'endroit ou tout le monde fraternise. Rien que telle qu'un recette comme ça pour améliorer les liens. Enfin. Ça s'était avant. Maintenant, il nous serve juste un genre de purée informe avec un semblant de pois chiche et quelque truc verts. En temps qu'Outsider, je suis prioritaire et passe devant un bon nombre de personnes en silence. Personne n'a le courage de sortir. Les outsiders sont un peu traités comme des stars.

Je me souviens que même une fois, un gamin m'avait fait un dessin cesser me représenter. Jill la vache, je l'appelais. Je ressemblais plus à un ballon qu'autre chose. Mais, bizarrement, je l'ai gardé ce dessin. Il me rappelait Adam. C'était peut-être débile, mais dans chaque gosse ici, j'ai l'impression de retrouver une part de lui. Mon imagination qui me joue des tours.

Un toussotement, me fait avancer. Le service doit aller vite. En face du dernier serveurs. Je me retrouve devant un homme de mon âge. Dès que qu'une jolie fille passe, il sourit bêtement. Alors, expliquez-moi pourquoi, il me sourit à moi aussi. Si ça se trouve c'est un gros psychopathe. Je dois me faire des idées. Levant un sourcil dans sa direction, il finit par servir mon assiette en m'y mettant un peu de rab. En faite, je l'aime bien. Empoignant mon plateau, je slalome entre les tables évitant les enfants et jeune ados qui fond les difficiles. « Hashtag, non mais, je ne vais pas manger ça ! » Bande de troufions. C'est quasiment la fin du monde et vous faites les difficiles ? Donner votre bouffe aux vieux et puis voilà.

Respire, Jill. Après avoir enfin réussi à passer entre les bancs, je remarque, Adrian toute seule. Je l'aime bien cette fille. Toujours calme même si souvent dans les nuages. Arrivant en face d'elle, d'un simple geste de la tête j'ai confirmation que la place est libre. Je m'assois allégrement puis commence à manger avant de posée ma fourchette.

- Ça va ?

Simplement deux mots. Mais, je trouve qu'ils ont une connotations importantes. C'est temps-ci, on ne peut que compter sur nous-mêmes. Alors, un simple « ça va ? » Pourrais peut-être changer la donne.


{#}Niko{/#}

Invité

Couscous mon frère w/ Jill O'Connor. - Jeu 30 Juin - 0:07

Couscous mon frère
ft. Jill O'Connor


Si tu veux survivre, il faut être égoïste. Demande ta ration alimentaire tous les jours, mange. De la semoule avec un semblant de pois-chich pour leur donner l’impression de manger un minimum de légume, pas bête. Ça doit marcher pour tous ces gens autour d’elle qui chahutent pour rendre ce misérable repas plus vivant. Appeler ça du couscous sur le menu, quelle arnaque. 12h30 dans le réfectoire. Quelle idée d’y venir à l’heure d’affluence, pas qu’on soit des milliers dans ce bunker mais juste une cinquantaine de survivants suffisent à lui monter au cerveau. Cerveau qui marche beaucoup trop rapidement, aujourd’hui aussi. Cerveau qui avait fait le calcul, avec son entrainement à 13h, elle n’avait pas d’autre choix que d’aller manger maintenant. Maintenant on se tait et on déguste.

Elle est jalouse. Jalouse de tous ces gens qui partagent un repas, un couscous, ensemble en se racontant leurs missions, leurs aventures, leurs passés… Ils réagissent facilement, naturellement à leur interlocuteur, comment marche leur cerveau ? Ils sont amusés, choqués, tristes, compatissant. Comment ressentir naturellement ces sentiments. En les expérimentant soi-même. J’ai perdu mon père, j’ai perdu ma mère, je suis triste. Voilà comment ça se passe. Et c’était la pensée à ne pas avoir. Alors qu’elle venait tout juste de commencer son repas, elle n’eut plus faim. Elle posa sa fourchette en équilibre sur le bord de l’assiette, elle avait calculé le centre de gravité de la fourchette pour bien la poser et ne pas qu’elle se renverse parce qu’une fourchette remplie de couscous avec des pois-chich dans ce bunker c’est sacré, ouais elle ne fait pas les choses à moitiés, puis elle s’était redressée. Son regard posé dans le vide. J’ai perdu qui ? Mes parents ?

Mais non, ils sont dans la cuisine juste à côté. Le soleil vient de se lever et les oiseaux accueillent le printemps de leurs chants. Adrian est face à son bol de céréale, oui même à 21 ans elle mange des céréales. Les rires de ses parents lui parviennent de la pièce d’à côté. Son père avait demandé des œufs brouillés et sa mère les lui préparait. Ils chahutaient comme à leurs habitudes. Son père était rentré de mission trois jours plus tôt. Le monde dans lequel ils vivaient était l’utopie inventé par l’esprit d’Adrian. Tout allait bien, l’économie se portait bien, le nucléaire reculait face à l’énergie solaire, les océans étaient nettoyés et les arbres replantés.

Sa mère passa la porte, elle s’approcha d’elle, mais elle n’avait pas du tout le physique de celle-ci. Grande, élancée, maigre et rousse, ce n’était pas sa mère. Adrian cligna des yeux et se retrouva projeter dans le réfectoire du bunker. Face à elle, J s’avançait avec son plateau de couscous dans les mains. Ahaha, tu m’as joué un jolie tour cerveau. Aujourd'hui encore tu es en forme ! Elle esquissa un semblant de sourire en sa direction, toutes les deux savent qu’Adrian n’est pas douée pour ça, et fit un geste en direction de la place, forcément libre, face à elle. Alors qu’elle attendait que J s’installe, une question furtive traversa son esprit, où sont mes parents ? Sur le bord d’une route, une croix planté à la verticale sur chacune des tombes. Mais elle chassa cette pensée, revenant au partage de ce fameux couscous.
{#}Niko{/#}

Mission 21.1 | Préparatifs [Amy D., Morgan C., Declan O., Jill O'.] - Mar 28 Juin - 23:33

Préparatifs, Mission 21.1
ft. Une gamine hyperactive, un distributeur de cigares et un prêtre bizarre.


Pendant les explications d'Amy, je m'étire légèrement après lui avoir monté mon pouce pour l'informer que je ne m'étais pas près de me casser quelque chose. Encore un peu dans les vapes, je baille plusieurs fois. En gros, la mission, c'est juste de fouiller. Ça doit être dans les cordes de tout le monde. Enfin, j'pense. Après ça, la petite leader nous déballe nos petits bijoux. P127, Fusil à pompe et un poignard. Parfait. Mais, je ne pense pas tuer quelqu'un de toute façon. Tirée seulement en urgence. C'est ce que je me dis toujours. Si une personne m'attaque, je me servirai du couteau. Si je ne vise pas les organes vitaux, ça devrait aller… Puis, le sang ce n'est pas mon fort. Alors évitons les taches voyantes. Je passe le fusil à pompe dans mon dos et bloque le poignard avec un élastique sur l'épaule alors que le P127 termine dans ma poche pour le moment. Je me sentais un peu comme Lara Croft, avec moins de poitrine, de classe et de vêtement sexy.

Ensuite, Morgan se détacha de son arme. C'est vrai qu'un fusil ce n'est pas vraiment discret. Moi, je peux faire comme bon me semble. De toute façon, je ferme la marche. À part surveiller mon cul et discuter avec le bunker, je n'ai pas grand-chose à faire. Tout comme lui, je ne voulais tuer personne. Mais, Declan ne semblait pas de cet avis. Je crois qu'il prenait ça comme une promenade de santé ou tirée sur des cibles humaines était gratuits. Après l’avoir longuement toisé du regard, je finis par parler.

- Le meurtre, n'est pas la solution à tout. Je n'ai aucune envie d'avoir une mort sur la conscience. Même si on dit « Tuer ou se faire tuer ». Je préfère blesser et fuir.

Suite à ça. O'Brien, « emprunte » gracieusement, le fusil de Morgan. Avant de dire quelque mots, qui ferais enrager Amy. Une petite baston avant de partir. C'est déjà ça de prit.


.
{#}Niko{/#}

Nikolas Collins

Comme avant ▬ ft. Amy ♥ - Mar 28 Juin - 21:24

Comme avant
ft. Amy ♥
C'était tout naturellement que Nikolas escortait Amy jusqu'aux réfectoires. Il n'y avait aucune bizarrerie à cela, il arrivait qu'il se promène ainsi au bras d'une femme ou même d'un homme, qu'il donne la main à un enfant ou qu'il porte un nourrisson. Rien de plus naturel pour lui que d'être accompagné. Il souriait, sa légère angoisse s'étant apaisée depuis que la peinture avait séché sur son torse et son bras. D'ailleurs, le rouge vif devait frapper certains regard, peut-être penserait-on qu'il s'était blessé, mais il ne s'en rendait pas compte. Juste, il souriait.

- Je rêve d'un monde... Je rêve d'un monde où le soleil brille. Pas tout le temps bien évidemment, mais un monde où les nuits sont chaudes et claires. Un monde où lever les yeux vers le ciel est toujours un plaisir, qu'on y croise le scintillement apaisant des étoiles, ou la douceur cotonneuse des nuages blancs. Le genre de monde dans lequel tu peux t'allonger nu dans la mer sans risquer d'être dérangé par un groupe d'enfants revenant de leur cours de voile, ou par un avion passant dans le ciel et qui détruit le silence. Celui où l'on t'enseigne à aimer les autres avant toi-même. Je vois en arrière, je marche à reculons, je rêve d'un monde comme avant.

Nikolas n'était pas vraiment entrain de développer une technique de séduction à base de belles paroles, ni même de se confier à Amy pour avoir un semblant de considération. Il souhaitait simplement lui donner quelques clefs pour qu'elle le comprenne, mais il avait un peu de mal.

- J'aimerais être simple.

Sous entendu, j'aimerais ne pas être double. Un nœud comprima son intestin, lui donnant un mal de ventre quasi-instantanément. Parfois il avait comme l'impression que Pierrot se manifestait pour l'emmerder. Il se reprit afin de ne pas gêner Amy en instaurant un silence trop pesant.

- Et toi ? De quoi tu rêves ?

Ils arrivaient au réfectoire, Nikolas fit passer Amy devant lui dans la file d'attente.

- Ne t'inquiète pas, je ne t'empêcherai pas de manger avec mes questions, tu auras ta part de purée de pois.

Il rit en lui adressant un clin d’œil, espérant que le menu n'était effectivement pas de la purée de pois, parce qu'il avait faim lui aussi et qu'il était assez difficile.
Il y a tant de vagues et de fumée qu'on arrive plus à distinguer le blanc du noir et l'énergie du désespoir. Le téléphone pourra sonner, il n'y aura plus d'abonnés et plus d'idées, que le silence pour respirer. Recommencer, là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps, tout seul avec le vent, comme dans mes rêves d'enfant. Je m'en irai courir dans le paradis blanc, loin des regards de haine et des combats de sang. Retrouver les baleines, parler aux poissons d'argent, comme avant. Y a tant de vagues et tant d'idées qu'on arrive plus à décider le faux du vrai et qui aimer ou condamner. Le jour où j'aurai tout donné, que mes claviers seront usés d'avoir osé. Toujours vouloir tout essayer et recommencer là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans, à jouer avec le vent comme dans mes rêves d'enfant comme avant. Parler aux poissons et jouer avec le vent, comme avant.




Mission 21.1 | Préparatifs [Amy D., Morgan C., Declan O., Jill O'.] - Mar 28 Juin - 20:55

Mission 21.1
ft. Commander Amy, Soldat Declan et Camarade Jill


Tag niko sur 21 TWENTY-ONE - Page 12 1466508452-je n'étais pas très emballé par l'idée d'employer des armes à feu mais bon... Il n'y avait pas vraiment d'alternatives. Mon niveau de capoeira n'était certainement pas encore suffisant pour efficacement me protéger et je n'avais pas non plus eu l'occasion de m'entraîner avec les rares anciens ex-militaires pour qu'ils puissent m'apprendre leurs "techniques de neutralisation avancée" aussi appelées "How to kill a man : 1000 ways to murder who you need to". Par contre, le fusil c'était niet. Autant je voulais bien concéder le fait d'avoir une arme à feu, mais emporter l'équivalent en décibels d'une station radio avec des enceintes allumées à fond, c'était de la folie. Il me fallait soit quelque chose de plus silencieux, soit quelque chose que je pourrais employer avec plus de distance... Oui, c'était ça la solution.

Désolé pour encore faire mon chiant, mais tu me connais : les flingues et moi, on est pas vraiment amis. Par contre, au lieu du fusil, si tu pouvais me passer un sniper, je t'en s'rais infiniment redevable. C'est beaucoup plus approprié pour un éclaireur de toute façon.

Suite à quoi je souris à Amy. Même si elle ne répondait pas à ma requête, je n'allais pas aller à l'encontre des directives de ma supérieure. Je pris donc les autres armes, bien qu'en me demandant si un couteau était réellement plus efficace que mes pieds, à défaut d'être plus intimidant, avant de recommencer à parler :

Une simple question : si j'tombe sur un groupe de bandit, on les neutralise ou j'essaie de nous trouver un chemin qui nous permet de les esquiver ? Pas qu'je sois spécialement sentimental, mais jusqu'à présent, on m'a toujours dit d'éviter les ennuis inutiles.

Ça n'y ressemblait pas trop, mais j'avais très clairement demandé si nous avions le droit de tuer ou non durant cette mission. Je savais que Jill ne voulait pas le faire, et c'était aussi mon cas, mais un ordre étant un ordre, je m'étais déjà résigné à le faire pour le plus grand bien...
{#}Niko{/#}

First Day, First Training [ft. Morgan Connor & Kasner Ufford] - Mar 28 Juin - 20:32

First Day,
First Training
ft. Dame Amy et 'sieur Kasner


Tag niko sur 21 TWENTY-ONE - Page 12 1467136176-round two fight !

Parfois, il faut savoir dire stop...

Pas mécontent de mes premiers résultats, et aussi par la façon un peu naturelle avec laquelle mon corps avait ressorti ces techniques, je fis un clin d’œil à Amy -faut bien tenter d'avoir la classe de temps en temps- avant de me rapprocher de Kasner. Je savais qu'enchaîner deux attaques frontales n'était pas intelligent aussi tentai-je une feinte. Arrivé à une longueur de bras, je décrivis un macaco (une roue arrière ressemblant à un flip de break dance) pas très glorieux au bout duquel je fus légèrement en déséquilibre mais qui avait eu le mérite de me mettre à la bonne distance pour lancer un benção du pied gauche et de terminer avec un ponteira du droit. Le but étant de faire en sorte que le premier coup soit bloqué ou esquivé afin d'atteindre Kasner avec le second à pleine puissance, étant donné que c'était la technique la plus dévastatrice de mon arsenal actuel. Je n'étais pas certain de pouvoir réitérer ma précédente performance, mais au moins, si tout se déroulait comme prévu, le roux aurait bien dû mal à respirer pendant un petit moment.

L'est tout rouillé le Morgan... Désolé pour le spectacle, mais faudra repasser dans quelques semaines.

Les muscles de mes cuisses tiraient comme pas permis et je sentais que mes chevilles avaient souffert d'avoir dû me soutenir dans des positions qu'elles n'avaient plus vu depuis des lustres. Autant j'avais été à 100% dès le début, autant s'il fallait continuer, j'en ne pourrais plus me donner qu'à 60%, et encore... C'était seulement si mes bras réussiraient à me soutenir durant encore une acrobatie et que mes pieds ne me lâchaient pas juste après, ce qui n'était pas dit du tout.
{#}Niko{/#}


HRP:

Mission 21.1 | Préparatifs [Amy D., Morgan C., Declan O., Jill O'.] - Lun 27 Juin - 23:24

Préparatifs, Mission 21.1
ft. Une gamine hyperactive, un distributeur de cigares et un prêtre bizarre.  


Hm… Dodo… J'ouvre les yeux doucement et fini par m’étirer doucement tout en posant les pieds sur le sol froid. Il est quelle heure ? J'observe rapidement la chambre, deux lits sont occupés, il manque Morgan. C'est un lève-tôt celui-ci. Je me lève et ouvre le placard pour prendre des vêtements propres. Deux secondes… Les préparatifs de la mission ! Je pique un sprint vers les douches et je ne reste pas sous l'eau chaude éternellement. Après m'avoir séché, j'enfile mon débardeur noir et mon baggy en jean puis mes baskets. Mes cheveux toujours humides sont vite faits attaché chignon et je trace tel Sonic vers l'étage -1. Je finis par arriver juste derrière un homme beaucoup plus grand que moi.

- Chui là ! J'entre en me prenant les pieds dans un des nombres tapis et m'étale sur le sol dans un bruit digne d'un flamby.

Je fais un signe de la main à Morgan gentiment après m'être relevé rapidement.

- S'lut.


.
{#}Niko{/#}

Mission 21.1 | Préparatifs [Amy D., Morgan C., Declan O., Jill O'.] - Lun 27 Juin - 20:21

Mission 21.1
ft. Commander Amy, Soldat Declan et Camarade Jill


Tag niko sur 21 TWENTY-ONE - Page 12 1467049717-nouveau jour, nouvelle mission. Enfin non, ce n'était pas tout à fait exact. Cette mission en particulier semblait avoir plus d'importance que les autres. Levé avec une heure d'avance sur mon horloge interne (qui avait fini par être aussi précise que n'importe quelle montre), je pris mon temps pour rassembler mon matériel de "sortie" et pour me préparer. Un entraînement matinal de trois quarts d'heure histoire que rien de fâcheux ne m'arrive, les cinq minutes de la douche, et les dix dernières pour avaler quelque chose d'assez nourrissant et de pas trop dégueulasse tout en m'habillant et le tout fut prêt.

Comme à chaque mission, j'avais pris mon bonnet à moitié troué allant très bien avec le style "hobo", mes lunettes de ski, mon t-shirt à manches longues affublé d'un dessin tribal représentant un dragon se battant avec un tigre, mon écharpe noire ressemblant plus à des lambeaux qu'à autre chose, mes bandes de boxes pour les mains et les pieds, mon vieux treillis militaire, mes mitaines et mes baskets. Le tout me donnait un air assez étrange qui ne collait pas du tout avec mon style vestimentaire de tous les jours. Mais il me fallait au moins ça pour ne pas trop subir de douleurs à cause de l'air complètement souillé de là-haut. Cette tenue qui était la même que celle que j'avais à mon arrivée... Tout ça pour me souvenir que je ne devais jamais flancher et qu'il fallait toujours rester vigilent.

Malgré mes habitudes d'arriver un peu en avance, la commandante pour cette mission était déjà arrivée. Ce n'était pas plus mal comme ça. Après un salut de la main, je partais m'asseoir dans un coin en attendant les autres. J’appréhendais un peu à vrai dire. Autant j'avais eu l'occasion de côtoyer avec Amy et Jill, aussi sommairement que ce fut, mais pour le dernier membre, je n'avais aucune idée de qui c'était. Il faudrait faire avec et tenter, si le contact ne passait pas, de garder une bonne communication pour le bien de la mission.

{#}Niko{/#}

C'te pré-rencontre . Ft Nikolas Collins • 6 mois avant - Dim 26 Juin - 22:47

6 mois avant
ft. Kas'Noisette


Il lui cracherait dessus s'il le pouvait. Il est dans cette position aussi gênante qu'humiliante, par sa faute. Sa faute. Sa chute l'a un peu étourdi mais dès qu'il se lève, il le démonte. Littéralement. Il lui crève son unique œil restant s'il le faut, mais il lui fera passer l'envie de s'allonger sur lui comme ça. C'est la première fois que quelqu'un se permet un tel irrespect envers lui et ce serait la dernière fois. Pourquoi il bouge pas l'enfoiré ? En plus il lui casse les oreilles à brailler comme un gosse. Il arrête pas de gesticuler, on dirait un vermisseau. Il n'aime vraiment pas le sentir contre lui.

Quand enfin il se lève, Pierrot peut à nouveau respirer normalement. Il le regarde saigner avec une certaine satisfaction. Il a pas fini de perdre son hémoglobine c'ui là. Il se redresse sur ses coudes et constate qu'il est à peu près entier, rien de grave. Le contraire ne l'aurait pas arrêté plus que ça. Il fixe l'autre roux avec une folle envie de lui faire bouffer ses cheveux. Puis quand il se baisse pour ramasser son masque, il se dit que cela aurait été un bien bon timing pour lui envoyer son pied dans l'cul. Mais il est toujours allongé là comme un con, attendant que son envie se fasse trop grande pour la contenir. Il se retient et il n'est pas sûr d'avoir bien compris ce qu'il vient d'entendre. Par contre il a bien vu, ça il en est sûr : le connard a quelque chose à reprocher à son apparence. À la limite, son ventre il s'en tape, son dos pareil, ses fesses un peu moins, mais son visage il laissera pas passer. Pas aujourd'hui et encore moins demain.

L'autre roux est déjà à mi-chemin vers la porte. Le déserteur. Lâche. Faible. Pierrot se lève et il laisse le masque tomber par terre. C'est trop léger, trop inoffensif. Il se penche à peine vers sa valise ouverte sur le sol, qui n'a pas résisté à son passage sur les marches métalliques. Fouillant parmi les vêtements, il ne fait même pas attention. Par le manche, par la lame, c'est la même chose. Enfin pas tout à fait, il aime sentir le métal froid sur le bout de ses doigts. Ça lui calme les nerfs. Les cheveux roux de la fillette devant la porte l'appellent. Il aime bien lancer sa hache, surtout sur les belles cibles. Mais la porte s'ouvre et sa cible vacille soudain, se laissant faiblement tomber sur le sol. Pierrot, la hache levée, prêt à trancher l'air, regarde l'homme qui vient de sortir avec un air sournois. Ça aussi c'est une belle cible.

Pierrot reste tendu comme un arc, sa hache pesant lourdement sur son poignet lui laissant deviner les dégâts à l'impact. Tout le monde baisserait son arme et ses yeux devant un haut-gradé, mais pas Pierrot face à Lukas, au contraire, il la lèverait plus haut. Vers la tête. Inutile pour Lukas de dire un mot, ses yeux parlent et son corps aussi. Des yeux qui lui ordonnent de se calmer, qui l'insultent gravement en lisant sous son maquillage comme s'il n'était pas , des yeux qui parlent à l'autre, à Ni-ko-las. Pierrot le sait, si le père Collins avait ouvert la bouche, il l'aurait appelé Ni-ko-las, parce que Lukas espérait asseoir son autorité sur tout le monde et surtout sur Pierrot. Et pourtant, son corps est aux aguets parce qu'il est très conscient qu'il ne gère pas du tout la situation. Ni aucune d'ailleurs tant qu'il y a Pierrot. Il a bien raison.

La hache s'envole. Lukas l'évite, bien évidemment, il s'y attendait. Et puis Pierrot aussi s'y attendait. Et il s'attendait aussi à ce que Lukas s'approche pour le ramener à l'intérieur par la peau du cou. Qu'à cela ne tienne, il le frappe. Il n'est personne pour lui. Une droite au visage et voilà que son air autoritaire s'en est en allé. Le voilà le père froid, le père haineux. Il préfère voir ça que la pseudo-autorité ou le pseudo-paternalisme qu'il lui sert d'habitude. Le plus vieux s'approche et d'un tour de main, il lui entrave les poignets avant de le faire tomber au sol d'un simple mouvement du pied. Pierrot voit rouge, il veut se relever et le frapper encore. Mais il entend les autres arriver, et il ne seront sûrement pas aussi bienveillants que Lukas.

Alors il attend sagement que les intrus s'occupent de brancarder ce faible de roux. Enfin seul avec Lukas. Celui-ci lâche lentement ses poignets et s'écarte vivement. Pierrot se relève et le toise.

- Rassemble tes affaires, dépêches-toi.

Il se tourne et se dirige vers le bunker. Mais Pierrot ne l'entend pas de cette oreille. Il se jette sur son dos et le fait tomber en arrière, puis se met à le frapper à nouveau. Il a à peine le temps de lui asséner quelques coups qu'il sent le canon froid d'une arme dans son dos et une voix qui lui demande d'arrêter. Une voix peu assurée cela dit, loin du calme de son père. Il le regrette d'ailleurs, cette fois encore il n'aura pas vu la peur dans son regard. Alors il se lève, regarde Lukas se relever aussi, plus difficilement. Celui avec l'arme, il tremble. Il tremble, mais pourtant il fait le malin.

- Ça passera pas cette fois, ce gamin est fou, il faut le faire soigner.

Devant le sourire insolent de Pierrot, Lukas prend l'arme des mains de l'homme et s'adresse à lui d'un ton très hautain.

- Tu n'as pas de commentaire à faire. Ramasse sa valise et ramène la au -4ème.

Il se retourne ensuite vers Pierrot pour lui annoncer qu'il aura des problèmes, mais Pierrot est déjà parti.


~ Fin ~

First Day, First Training [ft. Morgan Connor & Kasner Ufford] - Ven 24 Juin - 21:51

First Day,
First Training
ft. Dame Amy et 'sieur Kasner


Tag niko sur 21 TWENTY-ONE - Page 12 1466678557-ils allaient être servis. Heureusement que j'avais gardé mes bonnes vieilles habitudes en continuant de répéter mes exercices de base, cela allait m'être extrêmement utile. Mais il ne fallait pas que je me surestime, c'était toujours une erreur fatale mais qui arrivait souvent. Je pris le temps de me réchauffer les muscles de nouveau, surtout ceux des jambes car sans eux, c'en était fini de ma prestation. Certes, je ne pouvais espérer tout le temps bénéficier de cette phase de préparation, mais au pire, après une petite course, les solliciter ne devrait pas être impossible.

Après quelques petits sauts et coups de pied lancés dans le vide, le tout en augmentant volontairement le rythme de ma respiration, je lançai un sourire à Kasner en voyant qu'il n'avait adopté aucune posture de combat. Ou bien il me sous-estimait largement ou bien il n'avait aucune expérience et dans ce cas, il serait -agréablement- surpris.

J'espère que vous aimez danser.

Ma phrase à peine terminée, j'amorçai mon ginga, mouvement de base de la capoeira en me demandant par quel enchaînement je pourrais ouvrir le bal. Il me fallait impérativement arriver au contact, mais la distance serait certainement augmentée à cause de la réaction naturelle due à la surprise. Alors je fis une estrela, qui n'est ni plus ni moins qu'une roue s'effectuant sans les mains avant d'amorcer une meia-lua de compasso une fois à nouveau sur mes appuis pour terminer ma manœuvre avec un martelo au cas où Kasner aurait pu esquiver. Mes mouvements n'étaient pas aussi fluides qu'à l'époque, mais ils restaient largement plus que convenables pour une "simple" démonstration.


Et c'n'est que le début !

{#}Niko{/#}


HRP:


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