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MISSION 21.4 | THE DARK ZONE

La voie de Blanche avait sortie brusquement William de sa rêverie, trop préoccupé à réfléchir à ce qu'il devait faire si le groupe était attaqué, il n'avait pas vu la tempête de sable venir vers eux. Cet évènement le prenait de court et il restait immobile face à la vague de sable qui s'approchait lentement mais surement de lui. Une idée, il lui fallait une idée, un éclaire de génie, et vite, soudait une voix cria quelque chose.

- Tous au local, vite !

Un déclic se produisit dans la tête de William, un jour en zappant sur des émissions toutes aussi inintéressantes que le public qui les regardait, il était tombé sur un documentaire sur les grands ponts, il y avait apprit l'existence de local de maintenance sous le pont, permettant aux agents d'entretient de ne pas être dérangé par la circulation, la suite, il ne s'en souvenait plus trop, il avait du s'endormir devant le reste du programme. William fonça alors vers une porte où figurait les mots "Staff uniquement". Il ouvra la porte d'un grand coup de pied et la tenait fermement pour éviter qu'elle ne se referme.

- Vite, tout le monde là dedans !

La porte était plus lourde qu'elle ne paraissait et William se demandait combien de temps il tiendrait...

HRP:

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Chut ! On va nous boir... voir !

 Hé ! Ahum ! Elle m'a sourit en réponse à mon clin d'oeil ! Dois-je le prendre comme un signe de complicité ? Elle m'entraina par la main dans la salle des générateurs ou elle lâcha ma main pour sortir la bouteille et le verre que j'avais entendu s'entre choquer dans le couloir.

"Apéro alors ! J'espère que t'aime le whisky hein ?"

 Oh. Et puis son whisky ne se refusait pas ; c'était ma boisson alcoolisée préférée et j'acceptais la généreuse rasade qu'elle me tendait. De mieux en mieux. La belle commençait à me plaire avec ses manies.   Je fais tourner le liquide  dans le  récipient puis je le humais afin de m'imprégner de son odeur.  Ce qu'elle avait était de bonne qualité et comme je suis une alcoolique notoire cela  avait toute son importance.


"Refuser du bon  whisky ? Tu es folle !"

Comme pour prouver  que je ne mentais, je ponctuais ma déclaration en  buvant mon verre  de whisky. Je n'avais pas l'intention de le vider cul sec mais d'en profiter autant que  possible.  Qui sait quand j'aurais à nouveau ce plaisir ?  Je m'appuyais moi aussi contre un générateur pour me détendre.


"A la tienne.. Au fait.. Je m'appelle Elia, je suis Outsider, enfin... Pour l'instant y'a ce putain de haut-gradé qui m'empêche de partir en mission... Brian Vayne ça te dit quelque chose ?"

"Moi c'est Faith.  Ahum. Avant j'étais guide. Aujourd'hui... Je souhaite continuer à exercer mon métier à la surface en tant qu'Outsider Eclaireur et... Leader éventuellement. C'est la plus belle espèce de grizzli  de la plus belle eau qu'on puisse voir dans ce bunker d'après ce que j'ai entendu dire. Ahum. Tu crois que les touristes seraient ravis de le prendre en photo ?"

Elle me reluquait ? Uh. Moi aussi. Sa jeunesse et sa maturité m'attirait j'avoue. Mais je dois être prudente. Elle pouvait très bien  me rejeter si je me montrais trop franche. Comment présenter les choses sans lui déplaire ou la dégouter ? C'est un peu idiot de s'inquiéter de cela  quand on a survécu à la sixième extinction. Mais  c'est tout moi ça.

HRP:

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Mission 21.4

Une  belle  matinée pour être en rogne si tu veux mon avis.  Fraichement débarquée au bunker et à peine  qu'on  accepte ma candidature d'Outsider Eclaireur et Leader provisoire de l'escouade Juliet, on m'envoie une putain de convocation...  En même temps, en toute logique, j'avais signé pour ça non ? Parce que j'étais en quelque sorte claustrophobe. Je n'ai jamais aimé les endroits clos et obscur comme ce bunker. L'ennui c'est que je serais arrivée à temps pour le briefing si j'avais eue une meilleure  connaissance  du bunker et si je n'avais pas  croisée un abruti plutôt lourd dans son genre.

Bref, Peu importe ce qui compte, c'est que je suis finalement  arrivée avec treillis, débardeur, botte lacée  et des gants typique d'escalade. Ahum. Vous m'imaginiez en mini-jupe et avec un débardeur  au  décolleté profond ? Allez vous faire mettre.  J'englobe  du  regard  la salle  pour jauger  les participants à l'expédition tout en m'interrogeant sur ce que j'ai manqué, je reconnais le type qui m'a interrogée à mon arrivée.  J'ai seulement retenu  qu'il avait le prénom de la célèbre chauve-souris alors je vais l'appeler comme ça.  J'exhibe le ruban adhésif  que je tenais dans la main au cas ou j'aurais à  boucher des fuites de la combinaison.

Je parcours  le râtelier de l'armurerie déposé à notre intention à la recherche d'une arme satisfaisante, prends les armes et les essaye jusqu'à que j'en trouve une avec laquelle  je suis à l'aise. C'était un P127   et une Hache HT1 qui compenserait la perte de l'équipement que je possédais  en arrivant au Bunker. Pourquoi les avoir confisquée si ce n'est pas pour les utiliser. Maintenant que je m'étais servie, je m'assurais du chargement de l'arme et fus rassurée de découvrir que c'était fait. Tant mieux. Et ce sera encore mieux si je m'abstiens de picoler..

Ah putain. C'est pas le piolet ni le pistolet dans le genre que j'avais à mon arrivée mais ça fera l'affaire pour refroidir les pillards et les mutants de la Surface. Ahum. Bon, j'ai loupé quoi Batman ? Histoire que je me mette au frais.

En prononçant ces mots, je m'accroupis et m'attaquais à l'inspection des combinaisons à la recherche de la moindre fuite potentielle tout en prêtant attention à la réaction et à aux paroles de Wayne. Je ne tenais pas du tout à voir mes collègues mourir  en quelques heures comme c'était arrivée à Ellen... Inutile de s'appesantir la-dessus. Je devais aller de l'avant. Tiens un trou.  Je fronce les sourcils puis je scotche ça  de façon à que l'air méphitique ne puisse pas profiter de la brèche. En tant qu'ancienne guide, j'estimais que c'est mon devoir de m'assurer du matériel même si on me disais que ce n'était pas mon rôle. Autant contribuer à leur sauver leurs miches en faisant les basses besognes.

C'est qui les guignols qui ont vérifié cette combinaison ? Si quelqu'un était sorti sans penser à vérifier l'étanchéité de cette combinaison...

Je laisse planer la menace. Mieux vaut qu'ils comprennent que ce ne sera pas une  partie de joyeuse galipette. On ne sait jamais avec les  touristes. Après  avoir  inspecté les  combinaisons et n'avoir  rien trouvé d'autre que ce trou là, je les  laissais tranquille et me  relevais pour  chercher  une trousse de secours et un kit de  survie basique  que je trouvais sur une table dressée.  Apparemment  elles étaient aussi nombreuses que le nombre de personne dans la salle du briefing. Prudente et consciencieuse  comme toujours quand il s'agissait d'effectuer une randonnée, un parcours de via ferrata ou d'escalade,  je vérifiais minutieusement le contenu du kit et de la trousse  puis je les rangeais dans le sac qui m'était attribuée et j'y ajoutais le scotch que je venais d'utiliser pour boucher le trou dans la combinaison.

HRP:

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Briefing

William dévisageait la jeune femme tout en se dirigeant vers un râtelier d'arme très peu remplie, elle en avait du courage pour parler comme ça, et vu les arguments qu'elle avançait, on pouvait difficilement dire non à un tel avantage qu'est celui d'avoir une personne qui connait le terrain, mais c'était sur tout sa manière de parler qui gênait l'ex-voyou, sa manière de dire "J'suis au dessus de vous". Lorsqu'il fut devant le râtelier, William pris un main un P127, une étrange sensation se produisis en lui lorsque sa main toucha la crosse, un vague souvenir de son ancienne vie de voyou puisque la dernière fois qu'il avait touché un flingue, il y avait eu un mort, et cette fois-ci encore, il y aura des morts. Son regard se détourna alors vers une batte, encore une arme qui avait déjà semer la mort dans son passé et qui sèmerait la mort dans son avenir. Ses armes choisis, William se retourna vers l'escouade.

- Si ça dérange personne, j'avais prendre un P127 et une batte, j'ai déjà quelques habitudes avec. Et pour l'autre là, j'suis pas contre, voir même plutôt pour en faite, tant qu'elle fait pas chier.

William fait glisser la culasse de son pistolet pour vérifier qu'un balle était bien engagé dedans, tirer à blanc sur les bandits, c'est pas ce qu'il y a de plus efficace.

HRP:

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Briefing

Première mission, pour William, cela voulait dire qu'il allait devoir faire ses preuves, pas question de faire mauvaise impression et de rester à moisir ici, il était donc arriver bien avant les autres, il avait tellement d'avance qu'il avait piqué une petite sieste avant l'arrivé du leader de la petite escouade. Ce dernier ce nommait Wayne Holden, William n'en savait pas plus à son sujet, si ce n'est que c'est le chef de l'escouade India et à présent son chef, il avait l'air d'être plus vieux que lui, surement la trentaine se disait il. Pendant toute la durée du briefing, William écouta attentivement chaque élément, l'idée de devenir le boulet de l'équipe lui était impossible, il devait donc connaitre les détails de l'opération sur le bout des doigts, par chance, le leader fit bref, pas de détails trop technique. Après le temps des explications, le temps des questions était venu. Une question en particulier le titillait, aussi il la posa sans prendre le temps de voir si d'autres personnes avait des questions.

- Question comme ça, on peut avoir une idée du nombre de bandits qu'on pourrait potentiellement rencontrer ?  Juste histoire de savoir si on doit s'attendre à une grosse randonnée ou bien à un aller simple pour l'enfer. Et pour le camion, on est sûr qu'il est plein ? J'ai rien contre une balade de six heures mais bon , voilà quoi.

Sa question posée, William n'avait plus qu'à attendre la réponse.

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Hey, on devient des amis?

    C'était l'heure de manger. La fin du monde s'est synonyme de nourriture en boîte. Ce n'est pas le met le plus fameux, mais au moins ça nourrissait, et puis vous savez, ces temps-ci, les fruits, les légumes, la viande... ça ne court plus vraiment les rues. Peut-être qu'un jour les survivants pourront se nourrir d'autre chose. Enfin, Maelys Wade était à table, en plein dans ses pensées. Elle était seule, la compagnie ne l'attirait pas vraiment. Elle avait sur son plateau de repas son portable. Il était inutile à présent, mais parfois elle l'allumait par nostalgie. Juste pour ne jamais oublier le visage des gens qu'elle aimait.
  La fourchette à la main, elle la bouge dans son assiette sans vraiment prendre de bouchée. Elle avait le regard dans le vide. Une de ses mains retenait sa tête. La jeune femme se remettait difficilement de tout ça. Elle commençait tout juste à se faire une idée, plus rien ne sera comme avant, sachant qu'elle avait tout perdu. Elle essayait souvent en ce moment de se relever, de sourire à la vie "et la vie te sourira". Sauf qu'elle tombe à chaque fois.

« Heeeeeeeeeeeey ! Coucou toi ! Tu manges seule ? »

  Elle eut un moment de surprise, cette voix venait de la sortir de sa rêverie. Elle releva la tête vers son interlocuteur. Son visage lui disait quelque chose. Il était à la bibliothèque l'autre jour . Dans tous les cas, son nom ne lui revenait pas. Maelys attrapa son portable en vitesse et le rangea dans une des poches de sa veste. Hors de question qu'il cherche à le fouiller ou autres. Elle leva un sourcil, son tic habituel, et se redressa. Son air s'adoucit, il ne fallait pas non plus qu'elle fasse fuir tout le monde, il était temps qu'elle se reprenne en main un peu.

« Salut. Je suis en tête à tête avec mon assiette j'ai envie de dire, elle marque un temps de pause, au fait, je suis Maelys Wade, je ne crois pas qu'on se soit présenté dans les formes l'autre jour. »

  Alors là, elle a fait un effort considérable. Elle venait de parler à quelqu'un sans le renvoyer d'ici. "Souris à la vie et la vie te sourira". Cette phrase lui donnait envie d'être vulgaire tellement elle lui semblait ridicule. Elle n'attendait pas de réponse du jeune homme en face d'elle. Doucement, sans avoir d'appétit, elle commença à manger son contenu.
  Elle se souvient d'une chanson, dans les paroles, il y avait un passage qui allait très bien avec sa situation. "It's futur rust and then it's futur dust". Le groupe était visionnaire . Les seules paroles qu'elle devait appliquer étaient celle qui disait d'oublier l'horreur de cet endroit, en quelque sorte "Forget the horror here". Oublier l'horreur de ces lieux, de ce monde... Comment oublier ça quand la lumière des étoiles est remplacée par un plafond gris et des néons tremblants, comment remplacer tout ce qui rendait le monde vivant? Le monde, lui-même, est mort.

Anniversary

William avait été réveillé par un bruit sourd, un bruit que les murs du bunker refusaient de faire passer, néanmoins, ce léger bruit avait attiré l'oreille de William, ce bruit l'avait sortie du lit dans lequel il somnolait. En montant au niveau -2, ce bruit se fit plus intense, de la musique. Depuis qu'il était ici, c'était la première fois qu'il entendait de la musique. Plus il avançait, plus le son de la musique devenait plus fort, s'ajoutait à cela des bruits de conversations, des conversations qui semblaient plutôt joyeuses. En arrivant de le réfectoire, source de cette musique, la surprise de William fut plutôt grande, une fête avait été organisé. En l'honneur de qui ? Il ne le savait pas mais cela devait être quelqu'un ou de quelque chose de très important, vu les stocks de nourriture qui avaient été sortie. William savait très bien que la nourriture commençait à manquer, alors l'événement devait être vraiment important pour qu'on puisse se permettre de faire une telle fête. Néanmoins, avant de spéculer plus que ça, il devait absolument savoir pourquoi cette fête avait été organisé.

En s'avançant un peu plus dans le réfectoire, il remarqua, par chance, que son accoutrement était plutôt correct par rapport à la situation, il portait un t-shirt plutôt large avec par dessus un sweat noir, il portait aussi un jean plutôt sombre. Certes, il se démarquait par rapport aux autres qui portaient des couleurs un peu plus vives mis cela ne le dérangeais pas plus que ça. Il remarqua aussi la présence d'alcool, chose qui d'habitude, est totalement prohibé. Il ne savait toujours pas pourquoi la fête avait été organisé mais la présence d'alcool attisa sa curiosité, aussi il vit deux personnes à qui il pourrait demander des infos, l'un était un homme, William avait du entendre rapidement parler de lui dans les couloirs, un russe apparemment, la deuxième personne par contre, était totalement différente, c'était une fille, qui malgré son apparence juvénile, semblait déjà bien connaitre la bouteille en vu du shot qu'elle avait en main, William n'avait jamais entendu parler d'elle, en même temps, ses sortie hors de la chambre se faisaient très rare, uniquement pour les entrainements et les repas, cela ne laissait donc pas beaucoup d'occasion pour faire connaissance. il s'avança donc vers le petit groupe.

- Salut, dites moi, j'étais pas au courant pour la fête, vous pouvez m'expliquer rapidement ?

Le buffet n'était pas très loin de la table à laquelle le groupe était attablé, William décida donc de prendre quelques amuse-gueules, si c'était là, c'était bien pour être manger.

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Aaaaah ! Enfin parler ma langue natale avec les quelques Russes du bunker ça faisait du bien ! Mais j'avais soif. Je leur dis que j'allai chercher de quoi me désaltérer et je marchai jusqu'au buffet lorsqu'une petite main attrapa mon pantalon et me dit :
« Tu peux me ramener une bouteille s'il te plait ! Du coca de préférence ! »
Cette voix... Je la reconnaissais ! Elia... Edhellen je crois. C'était elle qui était venue la nuit dernière dans le Terrier :
« Mais ! Que fais-tu sous cette table gamine ? »
Elle avait l'air surprise et sorti la tête de sous la table au son de ma voix (il fallait dire que mon accent russe ne passait pas inaperçu) puis elle balbutia quelques mots. Je rigolai et lui redemandai :
« Du coca, c'est ça ? »
Puis je m'éloignais d'elle pour aller au buffet lui chercher de quoi se rincer le gosier. Je revenais avec une bouteille de pepsi et un shot de vodka pour moi :
«[size=30] [size=48]Désolé, plus de coca.[/size] [size=57]»[/size] [/size]
Je lui tendais sa bouteille tout en m'asseyant à la table sous laquelle elle était et je reposais ma question :
« Mais sinon, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu fais sous la table. »