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#1 '[1] Partie du corps ' :


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#2 '[2] Précision' :


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#3 '[1] Partie du corps ' :


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#4 '[2] Précision' :

Tant de violences et de sang pour une situation qui aurait put se résoudre d'une toute autre façon. Est-ce que le tireur embusqué cherchait à tuer ? Ou alors à faire part de ses attentions avec un tir de semonce ? a moins que cela soit autre chose. C'est alors qu'entre deux râle d'agonie venant d'un des blessé qu'un cris se fit entendre. Celui d'un mercenaire, se faisant alors traîner par le bras et ensuite dévoré dans une ruelle à une vingtaine de mètres des Outsiders. Il ne reste plus qu'à espérer qu'ils ne piste pas l'odeur du sang, pas vrai ?

Je sentais que la douleur reprenait le dessus, l'adrénaline ne faisant plus que pâle figure au moment ou je sens le mécano me soulever pour m'aider à marcher, je garde précieusement mon arme le long de ma jambe blessée et j'avise derrière, vérifiant d'un coup d’œil que les blessés ne sont plus capables de faire quoi que ce soit, ils sont au sol, bien, et juste après qu'ils m'aient déposés au sol, je lève mon regard sur les deux désemparés qui me font face, grognant je leurs fais signe d'approcher et finit par dire à mi-voix.

On peut pas rester dans l'entrée, ils vont venir, ils vont suivre la piste du sang, il faut s'éloigner d'eux, on as quelques minutes pour soigner ça, et le troisième tireur est sans doute en train de chercher ses amis, il faut qu'on reste en mouvement, et vite.

Depuis le début de tout ça, je n'avais pas encore était blessé de la sorte, ni croisé de réel "survivants", même si c'est types s’assimilait plus a des machines de guerre qua des survivants, j'avise ma plaie et je tends un de mes chargeurs de M9 a Ayden.

Surveille l'entrée, garde ton flingue pointé dessus et surtout, surtout ... Ne tire que si je t'en donne l'ordre, compris ? Tu garde ton sang froid et si y'en as un qui passe devant la porte, tu le laisse, ne tire qu'en cas de danger, de réel danger.

Deux semaines traqué par ces petites bestioles ça commençait a m'apporter une certaines expérience de la choses, ils ne voient pas mais perçoivent le moindre mouvement ou bruit, des traqueurs affamés, rien de plus.

A partir de maintenant, tâchons de restez silencieux, et calme, regardez où vous mettez les pieds, le moindre bruit pourrait trahir notre position.

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'Dissidents ' :

Je boitille doucement en suivant mes deux comparses, ma vision se trouble toujours par instant et le froid mordant commence a doucement m'affaiblir, du déjà vu diraient certains, mais toutes les zones hostiles dans les quels je me suis retrouvée étaient tout le contraire de celle-ci, même si mon entraînement plus que complet chez les forces spéciales me permet de savoir comment réagir, c'est la première fois que je me retrouve dans une zone aussi froide.

On continue doucement, on ne s'arrête pas, on vas traverser la rue et changer de bâtiment, on pourrait trouver pire, mais ce seras toujours mieux que de finir en charpie.

Mes paroles étaient loin d'être rassurantes, mais je ne suis pas là pour les rassurer, je suis là pour les ramener a la réalité, prévoir tout ce qui pourrait arriver et surtout, les mener a l’hôpital en un seul morceau, putain de boulot de merde, putain de journée de merde.

Je passe devant, je suis le plus lent avec ma blessure et il faut qu'on reste groupés, Triss tu reste entre nous deux, Ayden fermeras la marche.

Une fois disposés ainsi je passe ce qui reste de la porte du bâtiment, mon arme braquée vers la rue alors que je regarde a droite, puis a gauche, loin d'être confiant mais il faut avancer, rester en mouvement, c'est une des choses principale à faire dans cette situation, s'arrêter dans un lieu potentiellement hostile revient a accepter de se laisser mourir, et ça c'est pas mon truc.

Je me fige d'un coup, un tir, parfait c'est juste ce qu'il nous fallait, je fais signe aux deux autres de presser le pas, nous devons atteindre le prochain bâtiment avant que ces choses ne croisent notre chemin, le bruit les auras clairement attirés loin d'ici, espérons que ce soit l'enfoiré qui m'ait bousiller la jambe qui leurs serviras de prochain repas, karma, bitch.

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'[E] Action/Évènement' :

Que ce soit, le Karma, la Chance ou même un signe du destin. Un coup de feu ce fit entendre déployant alors son écho, se transmettant de bâtiment en bâtiments. Visiblement un calibre 50. A croire que les outsiders tombaient de Charybde en Scylla.

Le point positif à tout cela était que la détonation avait visiblement attiré les molosses en direction du Nord, la meute ayant emporté les cadavres des mercenaires avec eux ne laissant que des traînées de sangs et des armes recouverts de vicères

Les voir enfin armés, l'un comme l'autre me rassurait plus qu'autres choses, certes ils ne savent presque rien du maniement d'un fusil d'assaut, mais ce seras toujours mieux que des petits calibres, j'entre dans la première pièce en état que nous offre le bâtiment et pose un genou au sol, grondant de douleur, l'adrénaline n'étant plus du tout présente, c'est la douleur qui dirige et qui tient mes sens en éveil, l'une des rare qualité que j'ai toujours eu était de savoir comment tirer avantage d'une situation foireuse, pour en ressortir sans encombres, "trouver sa force dans l'adversité", c'est ce que me répétait toujours mon Père, quand il n'était pas complétement ivre, je pose mon arme au sol et fait signe aux deux autres de s'approcher.

Ces armes sont plutôt simples a prendre en main, le recul est plus puissant que sur vos petites armes, et le seul risque que vous pourriez rencontrer c'est qu'elle s'enraille, mais ces modèles sont généralement plutôt fiables et je doute que ces mercenaires soient du genre a ne pas entretenir correctement leurs armes, gardez le mode de tir sur semi-automatique, balle par balle, nos munitions sont limitées alors profitez de chaque tir et faites en sorte qu'il touche.

Difficile de faire simple pour quelques choses que j'ai moi même mis plusieurs mois a maitriser comme je le fais aujourd'hui, mais la simplicité est primordiale, nous n'avons ni le temps, ni le luxe de nous permettre de ne pas mettre des armes de gros calibres entre les mains de "civils", la situations impose parfois de faire des choix que certains réprimanderaient, il n'est pas temps à faire les choses dans les règles de l'art, la survie impose toujours certaines choses, j'espère simplement que les choses ne vont pas mal tourner a cause du choix que je fais là, j'ouvre mon sac et en tire deux chargeurs, en tendant un a chacun.

Ne tirez que sous mon ordre, demandez confirmation et n'hésitez pas à communiquez, vous vous en sortez très bien pour le moment tout les deux, mieux que je n'aurais pu l’espérer, ne me décevez pas.

Le temps de préparer de nouveau mon équipement, je finis par me poser contre le mur, mon arme sur mes jambes, avisant le bandage que Triss m'avait appliqué, il vas falloir faire avec, mais je vais avoir besoin de pauses de temps à autres, ou je ne tiendrais pas jusque notre retour au bunker.

Après avoir observé les capacités incroyables de Lynch Crow, je me suis vraiment rendu compte de ce que "ancien militaire" et "leader" signifiaient vraiment. Ce mec ne s'arrêtait ni ne fatiguait littéralement jamais, il avait beau avoir subi des tirs ennemis nourris, des blessures qui doivent désormais être extrêmement douloureuses, il tenait toujours debout et continuait à donner des ordres. Ce type était vraiment quelqu'un d'admirable, juste de manière simple il se comportait comme quelqu'un d'aidant et de protecteur, alors que n'importe qui de normal aurait déjà largement abandonné en voyant les capacités de tir de Triss et les miennes. Quand bien même avions nous touché, ce n'était qu'une question de temps avant que nous ne nous loupions d'une manière lamentable.

Concernant Triss, elle s'était montrée bien plus solide mentalement que j'avais pu l'imaginer et elle avait eu une conduite exemplaire. Techniquement je ne vais pas cracher dans la soupe, même si elle ne m'a pas sauvé la vie pour autant, elle était très loin du boulet insider que j'avais pu m'imaginer et j'en était ravi. Cependant je la soupçonnais de marcher à l'adrénaline actuellement, et elle allait surement "s’effondrer" une fois que ladite adrénaline redescendrait totalement. Autant en profiter jusqu'au bout et essayer de faire un maximum de chemin avec elle en pleine possession de ses moyens.

Les M4 qu'elle nous ramène sont providentiels, je secouais le mien vivement pour en gicler la chair et le sang rapidement. Puis je le prenais en main aussi efficacement que je le pouvais, reproduisant à la quasi perfection les mouvements de Lynch que j'avais eu tout le loisir d'analyser. Néanmoins le fait que j'étais capable de reproduire ces mouvements n'assurait en rien ma capacité à tirer, tout au plus cela assurait que j'allais avoir le loisir de tirer sans subir un recul trop important. Cette arme devait avoir un recul bien plus puissant que celui de la M9 que j'avais utilisé auparavant, et déjà que la M9 m'avait donné du fil à retordre... Autant prendre toutes les précautions nécessaires et se méfier du recul comme de la peste.

La Meute avait visiblement rebroussé chemin une fois qu'elle avait pu se rassasier des corps encore chauds des mercenaires que nous avions abattus. Mais nous nous retrouvions désormais seuls, et sans moyen de locomotion viable, au milieu d'une tempête de neige. Autant dire que je n'étais pas rassuré, au moins étions nous tous dans un état potable, et avions nous survécu à une grande partie des dangers que cette zone pouvait nous offrir. Il ne nous restait plus que la horde, rien d'autre, et autant dire que je n'avais pas spécialement envie de la croiser. Me faire courser par des infectés alors que je dois porter un mec avec une jambe en vrac n'est pas franchement le meilleur plan possible. Au pire on se cachera dans une maison le temps que ça passe, mais le problème d'une horde c'est que ça lâche rarement l'affaire si facilement. Bref, arrêtons d'imaginer le pire, de toute manière je ne pourrais rien y faire si ça arrivait, quand bien même y aurais-je pensé pendant des heures au préalable.

"Ne me décevez pas" Après les quelques compliments qu'il nous a adressé et le plan de bataille qu'il a dressé, ça a tendance à plus me mettre la pression qu'autre chose, vraiment pour le coup cette phrase vient de me mettre plus de pression que d'entendre la meute. Enfin, je m'en moque pas mal de toute manière, je n'ai rien à prouver. Le boulot que j'ai fait jusqu'à maintenant suffit largement à prouver que je suis à la hauteur, du moins pour un débutant. Une fois quelques équipements nécessaires trouvés et mes talents développés, qui sait ce que je serais capable d'accomplir ? En attendant contentons nous de cette mission. Voyant que Lynch est relativement mal en point à cause de sa jambe, je me lance dans une recherche probablement inutile mais pleine d'espoir, en quête d'antibiotiques. La seule chose que je trouve est un malheureux composant électronique... Au moins c'est quelque chose qui me servira, pas comme une certaine bouteille d'eau croupie.

Je reviens donc vers mes coéquipiers en ayant mis les composants dans mon sac, le M4 dans les mains en travers de mon torse, le canon vers le bas. Au moins si je tirais par inadvertance la chose la plus grave que je pourrais toucher serait un pied, et je préfère largement toucher un pied qu'une jambe. Mon calme était revenu, même si il ne m'avait que peu quitté. En tant que survivant d'un bunker différent, déjà outsider et ayant subi la fuite folle vers les bunkers une année plus tôt je me considérais comme assez endurcis, ce qui était le cas. Le dernier mercenaire m'inquiétait un peu, ses deux coéquipiers étant morts il ne pouvait qu'appeler ses alliés, et je n'avais pas envie de me retrouver à nouveau contre une meute de mercenaires tout frais, espérons que le fait d'entendre la meute les a refroidi, s'imaginant que nous étions morts.

J'ai pas trouvé d'antibiotiques. Des composants électroniques uniquement, ça me sera utile plus tard, éventuellement pour d'autres missions, mais j'avoue qu'actuellement j'aurais préféré trouver quelque chose de plus utile.
Tant pis. Je suis désolé de t'imposer ça Lynch, mais il va falloir que l'on reparte, j'ai pas spécialement envie de me faire surprendre par la nuit, encore moins dans un hôpital abandonné qui pourrait être la cible de dizaines et de dizaines de gens différents en plus de nous. Sans parler de notre visibilité qui se réduira encore plus et du temps qui se rafraîchira encore plus également.

Je sais que ce que je demande est pas franchement cool, il s'est assis il y a 5 petits minutes et je lui demande déjà de repartir, mais un ancien militaire comme lui doit le comprendre. Stagner à une position n'est jamais vraiment bon, d'autant qu'un blessé qui reste trop dans une certaine position de "confort" a tendance a de plus en plus avoir du mal à la quitter au fur et à mesure qu'il y reste. Nous avions une mission à accomplir, rien ne l’empêchait de nous demander d'abandonner la mission si il se sentait vraiment trop mal en point mais il fallait le dire tout de suite. Je me penchais vers lui en lui tendant ma main tatouée, qui ressemblait désormais à une main de démon avec le sang de la même couleur que le tatouage qui s'était ajouté sur ma peau suite à ma prise en main du M4.

Une fois remonté à ma hauteur, je lui aurai encore une fois servi d'appui, mais cette fois en me plaçant différemment de manière à avoir mes deux mains libres pour le M4. Ainsi je lui montrais mon dos sur lequel il pouvait s'appuyer à loisir et j'avançais plus lentement au cas où, tendant l'oreille au cas où une éventuelle nouvelle instruction arrivait.