Les hautes tours déchues se dressaient de toute leur taille, et leur décrépitude rendait ces carcasses d’acier et de béton presque frêles. Les squelettes de métal grinçaient parfois sous le vent froid de Mars. Sur l’une d’elle, coiffant son dernier étage d’un immense drap blanc, des mots de fin du monde faisaient résonner le silence à travers ses os :
 
 
Mais ceux qui avaient marqué ce message avaient sûrement eu tord. Ils l’avaient quitté finalement cet enfer ; dans un sac mortuaire brûlé ou jeté dans l’océan.
 
Pandore n’avait presque pas vu l’apocalypse. Elle n’avait pu apercevoir les quatre cavaliers descendre du ciel pour assouvir la colère divine. Elle avait vu l’Egypte, sa terre natale à feu et à sang, pillée par ses propres habitants, réduite en fantôme pâle et tremblant par la peur –dévorée par la panique et engloutie par la terreur. Et maintenant, tout était silencieux ; immobile, inerte.
 
 « L’humanité à tord. » Pensa-t-elle en s’accroupissant devant une minuscule pousse de chêne qui avait émergée d’un égout bouché.   « Ce n’est pas la fin du monde. » Délicatement, ses doigts frêles caressèrent les feuilles vertes, gorgées de la rosée du matin. La pousse était à peine aussi grand qu’une de ses phalange et se pliait au moindre de ses mouvement.  « C’est le début d’un nouveau. Mais… » Elle déplia ses longues jambes et sa petite stature sembla perdre de l’importance dans ce monde vide. Comme si, tout d’un coup, le monde s’était remplit d’elle, une ampoule allumée dans une pièce close et hermétique –comme une étoile naissant de l’infinie noirceur de l’Univers.
 
Et sa bottine vieillie écrasa la plante quand elle avança, le menton haut et les épaules fières.  « Nous ne laisserons pas ce monde s’écrouler sans se battre. » Marchant à bonne allure, elle garda sa position dans la file, juste derrière Sven Payne. Le dos de l’homme était droit lui aussi, tendu, fier, et elle se rassurait à se dire qu’il avait la force de les protéger –ou de la tuer, si un malheur arrivait. Son masque à air sur son visage émacié, le kit de prélèvement a portée de main, Pandore était comme un louveteau essayant de marcher dans les pas de son père, incertaine, vacillante.

Gail Rhudson avait suivi son chef de groupe apres avoir tout bonnement et simplement refusé de, je cite, "prendre un arme qui a plus de chances de lui exploser au visage que de le sauver, et ne serais qu'un gachi de munition de calibre millitaire".
Bien entendu il c'etait montré conciliant et avait desormais dans son sac le second pistolet, au cas ou, ainsi que tout les chargeurs pour ces armes de petit calibre.

Dehors, il fermais la marche. Son USP dans sa ceinture, sa batte en main, sur son epaule ou s'en servant comme une canne pour grimper les quelques monts de debris dans les rues.en profitant pour prendre, ne serais ce qu'une seconde, un point de vue un peu plus eleve pour voir au loin. Ils n'avaient aps d'eclireur dans leur équipe et devaient du coup essayer de compenser un peu. Meme si la mission est plutot simple il ne faut pas prendre de risques inutiles.

Devant lui se trouvais Yolandi. Et devant elle Pandore. Les deux Insideuses qui els accompagnaient oour cette mission qu'il ne conaissait toujours pas. Mais peu mui importait au final. Elles avaient des kits de prelevements. Surement devaient elles recolter quelque chose. Lui en profiterais pour faire a son habitude, fouiller les alentours a la recherche de matériel "médical". Et si possible essayer de se monter un kit de chimie de base. Il c'etait rendu compte que ce genre de choses se revelerais trés utile dans le bunker.
Ils avancaient tous ensembles dans la rue et autrefois fut large et spatieuse, aujourd'hui couverte d'une fine couche de neige, signe du froid ambiant qui arrivait a lui arracher par moments quelques frissons.
En rang, guidés par Sven ils se dirigeaient vers ce que le chef devait savoir comme etant l'objectif.

Ses petites grimpades surs les tas de debrits se revelèrent utiles. Plus loins dans la rue il finit par voir une fumée épaisse qui s'elevait.

"Sven. Tu l'as vu la fumée la bas au bout ?"

Il redescendit rapidement de sa butée de gravas pour rejoindre son groupe quelqies secondes avant que l'odeur de platique, peinture et metal brulé ne les atteignent.

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'[E] Action/Évènement' :

Incendié ! : Vous êtes alertés par une épaisse fumée malodorante et le bruits des flammes. Une odeur de plastique entrain de brûler se fait sentir dans tout le quartier. Il ne semble y avoir personne dans les environs si ce n'est ce véhicule de police entrain de brûler. Qui est le responsable de cela ? Est-ce que le quartier est encore sécurisé ? Une Chose reste certaine, les coupables ne sont pas très loin.

L’odeur âcre du plastique qui fond et des cuirs bouillants. Les crépitements des flammes qui tordent l’acier et qui déforment le verre. Les effluves de peinture brulant sur un feu ardent et le silence, angoissant, éreintant. Suivre les pas de l’homme devant, tête baisse et souffle court, l’espoir de ne pas se faire voir, d’espérer que si elle ne voit pas le monde, et n’existera plus. Dans son champs de vision, les talons des chaussures de Sven Payne qui avance avec assurance et agilité –et elle essaye de faire de même mais elle sait ses jambes plus fragiles quand celle d’une biche touchée en plein flanc. Pandore ose un regard en arrière, par-dessus son épaule et elle voit Yolandi, elle aussi incertaine, et derrière, le Doc, qui couvrent leurs arrières.
 
Elle ne connait pas les déplacements militaires, elle ne sait pas ce qui est intelligent a faire et ce qui ne l’est pas. Alors elle se contente de suivre la stature haute et puissante de l’homme devant, parce qu’elle ressemble a une enfant en faute qui a peur de se perdre. Le monde autour d’elle ressemble a la fin du monde, et c’est un peu ce que c’est pour elle, parce qu’elle ne connait pas la ville, elle est arrivée dans le bunker de nuit, la tête basse et une capuche sur la tête, et elle la découvre en ruine, morte, désolée. Elle s’imagine, quand elle arrive à lever la tête, voir des vitres neuves et des murs propres, des lumières et des panneaux publicitaires, beaucoup de gens et beaucoup de bruit. Ici, seuls les battements de sont cœurs sont audibles a son oreille, et il pulse tellement fort qu’elle pourrait jurer que toute l’équipe l’entend.
 
Le barrage s’élève devant eux, imposant et dangereux, une impasse. Le leader ne semble pas s’en offusquer pour autant et requiert l’aide du Doc, qui vient lui offrir sans un mot. Une fois Sven Payne en haut, Pandore a du mal a respirer –et s’il tombe, et s’il part sans eux, et s’il se fait tuer, dévorer, écorcher, étrangler et si, et si, et si- et puis une main se tend vers elle, et avant même qu’elle n’ait eu le temps de respirer, parce qu’elle étouffe, le Doc attrape son genoux et la soulève en hauteur. Sa petite main fine est fermement serrée autour du poignet de l’ancien militaire et elle sait que s’il n’avait pas eu ces couches de vêtements ses ongles courts auraient percés la peau, et ses doigts s’agrippent à son bras comme si elle allait tomber, comme si elle allait se noyer, et il n’a aucun de mal à la soulever par-dessus. La hauteur n’est pas grande pour redescendre, mais elle a eu des instructions –Sven Payne devant, le suivre, ne pas faire de bruit, pas un pas de travers- alors elle s’accroupie, parce que rester debout fait d’elle une cible facile, et elle attend.
 
L’action se répète de la même façon pour Yolandi et pour le Doc qui semblent plus assurés –mais peut-être à-t-elle tord, ses mains tremblent tellement qu’elle ne sait pas si elle pourra saisir à nouveau quoi que ce soit dans sa vie. Ils redescendent tous les quatre avec plus ou moins de souplesse, s’assurant qu’aucun d’entre eux ne se blessent ou que la manière ne soit endommagé ou perdu et dans le même silence de mort, ils reprennent leur route.

Ils avaient passé la barricade sans probleme notable. Gail avait aidé les autres a grimper, rangeant toutes ses armes.

Une fois tout les autres redescendus, gail attendit une seconde, s'accroupissant oour jeter un coup d'oeil aux fenetres alentours. Si quelqu'un etait la, et d'apres le chef ils étaient là, ils ne les avaient pas attaqués alors qu'ils passaient la baricade et auraient éte simples a ceuillir. Aussi simple que ca l'aurait été actuellement de ramasser de la neige. Une chose etait donc certaine, ces perosnnes les observaient. La question étaut de oû ? C'est dans ce genre de cas qu'un eclaireur est super utile... bref.

Gail descendit avec un simple saut, atterissant aux cotés des autres dans un bruit mat de neige qui s'écrase, avant de reprendre sa place en silence, sortant son pistolet, surveillant les toits.

"Yolandi, murmura t-il de facon etouffée à travers son masque, si ils avaient voulu nous tuer ils nous auraient canardes quand on passaient la barricade. Une chose est sure, ils nous surveillent si ils sont encore là. Je peopose de passer en longeant les batiments, voir meme par les batiments si possible. Pour n'avoir qu'un cote a surveiller. Fait passer devant. En silence."

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'[R] Rencontre' :

Pillards ! Un groupuscule de quatre pillard, a visiblement décidé de faire de Brooklyn son nouveau terrain de jeu, brûlant alors tout ce qui pouvait autrefois s'appeler " la justice " Ils n'ont pas réellement de but si ce n'est profiter de semer le chaos là ou ils le peuvent. Fort heureusement, ils sont actuellement trop occupés à saccager un fourgon blindé pour se rendre compte de la présence des outsiders.


Pillard 1 | Points de Vie 0/40 ( Mossberg 500 ) (
Pillard 2 | Points de Vie 0/40 ( M9 )
Pillard 3 | Points de Vie 40/40 (Mossberg 500 )
Pillard 4 | Points de Vie 40/40 ( Hache de Pompier )

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#1 '[2] Précision' :


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#2 '[1] Partie du corps ' :