Pandore suit le premier de la file comme son ombre, exécutant le moindre de ses pas avec la légèreté d’un chat et le mutisme d’un cadavre. La scène qui se présente devant eux est macabre, image d’un destin tragiquement oublié et qui a prit fin violemment. Ce qui la surprend le plus est certainement le manque d’odeur ; peut-être les corps ont-ils perdus la vie récemment, ou alors le froid les a conservé assez efficacement. Dans tous les cas, la vision ne lui fait rien, à part déclencher son intérêt scientifique –leurs existences réduites à des morceaux de chaire qui n’ont plus aucune cohésion, juste de la viande inerte. Mais peut-être ont-ils étés exposés au virus assez longtemps, même mort, pour en garder une trace ? L’idée de s’en approcher pour prélever quelques bouts est tentante, tellement qu’elle en oublie de garder un œil sur Sven Payne, et son chuchotement sévère la fait sursauter malgré elle.
 
«  - Bordel, à couvert, engagez après moi. »
 
Et elle obéit en se calquant une nouvelle fois sur ses mouvements, parce qu’elle ne sait pas vraiment ce que c’est « se mettre à couvert ». Le bruit des balles qui jaillissent lui font siffler les oreilles et elle a la tête qui tourne, parce qu’elle ne s’était jamais rendu compte qu’une arme à feu pouvait être aussi puissante –aussi létale- aussi ravageuse. Le visage du leader est plat, lisse, neutre, et ça la réconforte, parce qu’elle sait quand l’humain est enfouie au fond, tout devient beaucoup plus facile. Cachée derrière ce qu’elle peut, Pandore regarde avec un détachement morbide le massacre, et l’adrénaline monte, comme si c’était elle, à l’autre bout du canon. Le son des balles qui percent la rotule et les ligaments, la vision d’un humérus délogé de son emplacement avec un clac sourd et les convulsions des deux hommes qui se vident de leur sang, incapables de faire autre chose que de regarder la mort en face.
 
Pandore entend les aboiements des deux autres et une main appuie sur le haut de son crâne. Repoussée, son regard rencontre le béton puis les yeux tempétueux de Sven Payne qui ne semble pas apprécié sa prise d’initiative pour lorgner le spectacle. Dans un état second, ses doigts trouvent le manche froid de son couteau, et elle voit son reflet déformé par la lame d’acier –glaciale, tranchante, immaculée. Ses yeux trouvent pendant un instant les silhouettes de Yolandi et du Doc, s’assurant qu’ils soient toujours derrière –toujours vivants, toujours en un seul morceau, avec leurs deux bras et leurs deux jambes. Son matériel sur le dos et son arme étrangement réconfortante en main, elle attend de bondir si le besoin se fait.

Et voilà. Ils avaient croisés un groupe de pillard très bien armés. Mieux armés que leur groupe au final, le vétéran étant le seul avec un réel équipement de qualité.

L'ordre avait été donné de se mettre à couvert. Poussant Yolandi à couvert il se plaça avec elle à l'abri d'une camionnette qui ne risquait pas de bouger couchée sur ses essieux qu'elle était.
Faisant signe à Yolandi de ne pas bouger et de se boucher les oreilles, on devient vite sourd dans les échanges de tir et avoir quelqu'un de désorienté et assourdi par un petit échange était très malvenu à cet instant.

Ne laissant dépasser qu'un œil et le bout de son arme de poing du rebord du camion, il put voir deux des pillards tomber sous les tirs de Sven alors que l'écho de son arme se transmettait dans les alentours.
A son tour le "doc" visa l'homme qui était le dernier armé d'une arme a feu, un fusil à pompe. il fallait le finir avant qu'il n'approchent.
Alignant rapidement, avec plus ou moins de précision, la mire et le viseur entre chaque pression sur la détente, son doigt se replia cinq fois. il ne regardais même pas si sa cible était touchée entre deux coups de feu, il n'avait aps assez confiance en ses capacités de tir pour cela, mais il pensait que comme ça au moins un ou deux tirs toucheraient.

Un ou deux oui... un ou deux...
Ce sont quatres morceaux d'alliage de plomb et cuivre surchauffés qui se ficherent au dela de la vitesse du son dans le corps du pillard, eclatant a l'impact, le tuant quasiment sur le coup.

Gail mit un certain temps, a reprendre ses esprits. Il faut dire que ce qu'il venait de faire n'etait oas banal. Entre sa réussite qu'il n'aurait aps cru, le fait qu'il vienne de prendre une vie et en olus le tres leger bourdonnement, plus genant que réellement nuisible, pas de quoi devenir definitement sourd, qui c'etait installe dans ses oreilles, tout cela n'etait pas bon.

Le membre 'Gail Rhudson' a effectué l'action suivante : Actions et évènements

---

#1 '[2] Précision' :


--------------------------------

#2 '[1] Partie du corps ' :