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'Dissidents ' :

Je me pose contre le mur, grondant doucement de douleur, je sentais de plus en plus ma plaie, la balle avait traversé ma jambe de part en part, c'est un exploit qu'elle n'ait pas arracher mon os avec, un exploit qui était clairement en notre faveur, et de nouveau je partais quelques secondes dans mes pensées, j'en revenais a ma première année de survie ici, Coronis, ce bunker qui ressemblait plus a l'enfer qu'autres choses, enfin au début, c'était tranquille il y avait des familles de militaire et une réel organisation, puis il y'a eu cette sortie, cette sortie qui fut la dernière, nous avions pour mission de rapporter un infecté vivant au bunker pour que les scientifiques l'examinent, trois semaines plus tard, il était mort et la pénurie arrivait, résultat en moins d'un moins le Bunker été attaqué de l'intérieur par plus d'une trentaines d'infectés, joie ...

C'est de nouveau Triss qui me sors de mes pensées, je pose mon regard sur elle puis je me laisse glisser contre le mur, déposant ma M4 entre mes jambes.

J'en sais rien, mais ils sont là et tout comme nous ils n'ont aucun moyen de savoir si on est alliés, ou ennemis, il vas falloir faire attention à nos déplacements et aux décisions que nous allons prendre à partir de maintenant.

Je tire la seringue de ma poche, la fixant quelques secondes avant d'aviser Triss.

Il faut que tu sache quelques choses, je suis infecté, mon sang, je pense que le virus as muté qu'il n'est plus du tout la même choses qu'il était au début, je fais une sepsis, si mes calculs sont bon dans deux heures je vais tomber dans les pommes.

A peine ma clope terminée que j'en tire une autre pour l'allumer directement, j'ai besoin de décompresser même si fumer n'aide pas mon rythme cardiaque a diminuer, mais il faut bien que j'évite de péter un plomb.

Je vais garder la seringue, la garder dans la poche droite de mon pantalon, si je suis pas en état de me l'administrer, fait le et on devrait avoir le temps de rentrer au bunker, là bas, ils me soigneront.

Ce n'est qu’après mes paroles que je me rends compte que de lui annoncer ça de but en blanc était peu être un peu brutal, mais je n'avais pas le choix, il fallait qu'elle sache, qu'elle puisse m'aider au cas où.

Si je ne suis pas transportable, ou que pour une raison quelconque vous n'avez pas les moyens de me l'administrez, laissez moi derrière, prenez le humvee et rentrez, compris ?

Elle le prenait plutôt bien, de la bonne façons, Triss est vraiment une personne étonnante finalement, même si a son retour au bunker elle vas certainement s'affaler comme une crêpe et repenser a tout ce que nous avons vécus, c'est ce genre de traumatisme qui font qu'en général, un militaire ne fait pas long feu dans l'armée, et que les officiers sont en général ceux qui ont étaient déployés dans les endroits les moins dangereux, rendant les officiers compétents plus que complexes a trouvés, a moins d'avoir envie de mettre un sexagénaire complétement allumé, bipolaire et parano au grade commandant, même si ça ferrait de lui l'homme le plus qualifié pour le poste.

Certes, nous sommes tous en vie, mais il faut prévoir chacune des possibilités, les inconnues sont nos pires ennemis, laissez une possibilités in envisagée n'est pas une possibilités, il faut imaginer le meilleur, comme le pire pour s'y préparer, le plus important n'est pas que nous nous en sortions tous, mais qu'au moins un de nous le fasse, tu dois te focaliser sur la survie, cet endroit ne laisse aucune place aux sentiments, aux amitiés, ni a quoi que ce soit qui pourrait t'empêcher d'avoir une vision clair et global des choses, je suppose que les conseils d'un vieux taré comme moi t'importent peu, mais au moins, si je meurs ici, je les auraient prodigués.

Je finis par me replonger dans le silence, conscient une nouvelle fois que mes paroles n'était pas celle qu'ont voudraient entendre dans ce genre de situation, mais ça, c'était la réalité, la triste réalité qui faisait de nous des survivants, de véritables survivants.

On fouille, et on dégage, c'est le principe, rien de bien complexe dans l'idée, dés qu'Ayden reviendras il vérifieras que le humvee est toujours en marche, qu'il ne le démarre pas, ils sauront où nous sommes, il vas falloir profiter de notre discrétion, c'est tout ce que nous avons.

Le temps continue de s'écouler à un rythme presque sous marin, l'état de Lynch s'aggravant visiblement au fil du temps. Il ne lui restait qu'une poignée d'heures à vivre, il fallait tout de même noter la hargne et la volonté qu'avait le Leader de mener à sa mission à bien. Il ne restait plus qu'à espérer que la Providence sera favorable au groupe.

Lynch Crow:

Dans le silence de l'hôpital, nous commençâmes à chercher tout ce qui pouvait nous être utile. Nous cherchions... tout ce qui pourrait être utile à des médecins à vrai dire. Mais j'avais le sentiment que Lynch cherchait plus activement que nous, il était bizarre depuis quelques temps. Il agissait comme si il était plus fatigué, vérifiait l'état de son corps... C'était bizarre. Infecté par une maladie bizarre dont il commençait seulement à ressentir les effets ? Si c'était le cas, est-ce que je l'avais chopée en restant à ses côtés ? Est-ce qu'il y avait une chance qu'il ne m’entraîne pas dans la tombe de manière horrible avec lui si je gardais mes distances à partir de maintenant ? Nan, ça c'était con comme résonnement, si je le garde pas en vie il pourra pas dire que j'ai fait du bon boulot, et je risque surement d'en avoir besoin.

Je devrais me fier à Triss et essaye d'analyser la situation moi même. Ces deux là se connaissent visiblement de plus longue date que moi, donc si il y a des changements dans l'attitude de l'un ou de l'autre, ils s'en rendront compte. De plus ils sont tous les deux médecins, donc pourront donner un diagnostique rapide et efficace de l'autre. Reste a savoir qui peut le moins masquer ses émotions, et entre un vieux briscard dont c'était le métier de dissimuler ses émotions et une animatrice dont le but était d'être le plus expressive possible, je sais bien sur qui je vais jeter mon dévolu. J'aurais juste à réfléchir un peu en regardant comment elle se comporte par rapport à lui, logiquement.

J'entre dans la premier salle, et à vrai dire il ne me faut que quelques secondes pour trouver... Un chargeur de M4. Bon, j'aurais largement préféré trouver un antibiotique mais c'est cool quand même, au moins on pourra tirer plus longtemps sur les ennemis sans trop se poser de questions. Même si je ne sais pas recharger mon arme, c'est pas grave je donnerai le chargeur à Lynch. Finalement je sortais de la pièce, et m'orientais vers la fin du bâtiment, où ils étaient vraisemblablement tous les deux assis.

Juste avant cependant, je décidais de fouiller une dernière pièce, dans un dernier regain d'espoir. La pièce était totalement non éclairée, et trouver un hordeux couché dans le lit ne m'aurait même pas étonné. Je frissonnais littéralement à l'idée de me faire attraper dans le noir, à une distance assez importante de mes coéquipiers pour qu'ils ne m'entendent pas, mais assez proches pour qu'ils soient en mesure de me tuer une fois que je me serais transformé en cadavre. Bref n'y pensons pas, autant chercher. Ma lampe torche avait beau illuminer, je ne trouvais rien. C'est alors que je le trouvais, un petit flacon, presque invisible dans cette pénombre mais pourtant bien là. Intact, sous le lit.

En l'attrapant, je découvrais des Anti Hypotenseurs, et découvrais également que je n'avais aucune foutue idée de ce à quoi ils servaient. Ce qui devait également être la raison de pourquoi ils étaient là, une dose de morphine ou de pénicilline est toujours plus agréable à choper qu'une dose de médicament qu'on ne connait pas. Super, restait à savoir si mes deux comparses sauraient ce que c'est et auraient pu en faire quelque chose, sinon mes recherches ne servaient à rien par rapport à la mission.

C'est d'un air penaud que je rentrais dans l’accueil, retenant avec difficulté un sourire. C'était vraiment pas le moment de faire une blague, c'est pour ça que j'allais en faire une, maintenant, même si j'avais toutes les chances du monde de me faire buter par Lynch. Mais bon, à gagner sans péril on triomphe sans gloire, comme dirait l'autre. Je m'approchais donc de manière penaude, et commençais à parler avec un léger air gêné. Je savais qu'ils avaient parlé de choses et d'autres jusqu'à ce que j'arrive, mais je ne m'y étais pas intéressé et n'avais donc strictement pas entendu leur conversation jusqu'ici.


Je suis désolé mais j'ai pas trouvé grand chose à part ce chargeur de M4, enfin il me semble que c'est pour mon arme mais de toute manière je sais pas recharger donc bon...
Du coup je te le file, Lynch.

Un vieux tour de magicien débutant, le flacon était entre ma main et le chargeur. Lorsque je déposais le chargeur dans la main de Lynch, le flacon jaune apparaissait tout d'un coup, comme une petite lueur d'espoir. restait à savoir ce qu'ils pourraient en faire, mais dans l'absolu ça fait toujours plaisir à un docteur d'avoir un flacon Anti machintruc non ?? Le sourire qui s'affichait sur mon visage était désormais bien présent, ou le mot juste serait plutôt "visible". Surement la première fois qu'ils me voyaient réellement sourire.

Oh, mais qu'est-ce que ça fout là ça, j'ai du le prendre par inadvertance en même temps que le chargeur,
je suis si distrait

Je ne m'attendais pas à des éclats de rires ou des grands remerciements, mais rien que l'expression de leurs visages qui s'illuminent d'espoir me fera rire. Honnêtement faire le bon samaritain de temps en temps c'est cool, mais vu que ça peut vite devenir usant on va rester dans le mutisme dans les minutes qui s'ensuivront, faut pas déconner.

Le membre 'Ayden Lewis' a effectué l'action suivante : Actions et évènements

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#1 'Dissidents ' :


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#2 'Dissidents ' :

Une nouvelle fois je finis par faire une courte chute de tension, je ferme les yeux une seconde, comme l'impression que le monde tourne autour de moi, cette impression de devenir progressivement aveugle et sourd l'espace d'une seconde, je finis par glisser une main sur mon front, grondant, je me relève et me retourne pour coller mon front contre le mur, puis je souffle longuement, je pose une main sur ma M4 et finis par poser mon regard sur Triss avant qu'Ayden ne nous rejoignent, il me tends son chargeur et je penche la tête quand je le récupère, avisant immédiatement le flacon sans écouter ce qu'il venait de dire, malheureusement pour lui sa blague était complétement passer à la trappe, je m'approche du comptoir de l’accueil, j'y dépose le flacon avant de l'ouvrir, je retiens ma respiration en espérant qu'il reste quelques pilules, visiblement quelqu'un m'avait entendus là haut, trois pilules que j'ingurgite immédiatement, un nouveau soupir, un soupir d'aise cette fois.

Quatre heures, Ayden, tu viens de me sauver la vie.

Je remonte alors le cadran du chronomètre de ma montre, puis j'approche venant saisir son M4, je pose le pouce sur la gâchette proche du chargeur, le désengageant pour lui montrer comment faire, je le rengage par la suite en lui montrant bien l'angle qu'il faut utiliser, me plaçant de profil pour que Triss ait le loisir de voir elle aussi ce que je viens de lui montrer

Comme ça, c'est clair ?

J'inspire longuement, puis je leurs fais signes, il était de temps de grimper dans les étages.

Je coupe ma radio, faites en de même, ça pourrait vous sauver la vie.

Je saisis donc ma radio et la coupe, une seconde d'hésitation, puis je finis par couper la caméra qui nous relient au bunker, de toutes façons l'opérateur as dis qu'ils avaient du mal à recevoir.

Ayden, tu passe en tête, Triss tu reste proche de lui et je ferme la marche, on sécurise avant de fouiller, soyez méthodiques et vérifiez avant d'ouvrir les portes, encore une fois ça pourrait vous sauvez la vie, en avant les enfants, ont est dans la dernière ligne droite, c'est pas le moment de flancher.

Les antibio' ne me font pas me sentir mieux, non, ça ne change rien à mon état physique ça ne fait que ralentir l'infection, mais mon moral revient avec cette bonne nouvelle, mine de rien le mental est une énorme partie du travail de terrain, il fallait avancer, je passe devant jusque la porte qui mène a l'étage et je l'entrouvre doucement, puis avise la cage d'escalier, vide, j'ouvre en grand et attendant que les deux autres passent devant.

Le petit groupe d'outsiders grimpa les marches jusqu'au 4ème étage, l'escalier était obstrué par des décombres et ce qui semblait être une barricade de fortune. Étrangement, de la lumière émanait de dessous la porte, visiblement : le courant était en marche dans les niveaux supérieurs, il y avait clairement une présence humaine à ce niveau.

Il y avait une présence humaine derrière cette porte, c'était certain. Et bien évidemment, à ce moment là, c'était moi qui devait ouvrir la porte. Et quand c'est moi qui ouvre la porte, c'est mes règles, et je va... Ils ont pas monté les escaliers. Ouais, c'est vrai que dans un sens c'est logique, si je me fais allumer ils auront le temps de se barrer.

Vous croyiez VRAIMENT que c'était comme ça que j'allais raisonner bande d'enfoirés ? Oh bordel ça m'apprendra à jouer les bons samaritains, la vie de ma mère même si elle est morte ça va chier. Je me met dos au mur, côté clanche. Je clanche du bout des doigts puis pousse la porte avec mon talon...

...Et c'est le blanc. Le blanc total, un sifflement puissant, la panique dans ma tête. Mes sens s'affolent partout pendant que je perds totalement mon calme. Je perds l'équilibre rapidement et tombe sur mon postérieur, quelques mètres en arrière vers Triss et Lynch. J'essaye de me relever une fois, sans succès, deux fois, sans succès. J'abandonne à la troisième et reste au sol un moment. J'ai clairement pas la constitution assez solide pour être assez résistant, je suis complètement sonné. Mes sens reviennent lentement alors que je prends conscience de ce qui se passe autour de moi, qui que ce soit qui a posé cette claymore, il est désormais en alerte. Enculé de piégeur.

Au fur et à mesure que le sifflement insupportable disparaît de mes oreilles, que mon cerveau commence à tourner normalement, la douleur afflue. J'ai mal, hyper mal, où ? La jambe, forcément, j'ai poussé avec le talon. Mais quel est le fils de pute qui a posé ça ici, je vous jure que je vais le trouver et l'éliminer. La rage monte en moi comme un grondement destructeur, tandis que mon visage se fronce totalement dans un rictus de haine. Ma main se referme sur la crosse de mon M4 au point que ce soit douloureux, et je me relève en tremblant.

Ma jambe gauche me fait souffrir, mais elle est visiblement largement en état de me porter, et la chair n'est pas à vif. Je vais les crever. Ceux qui ont fait ça, je vais les crever. Je reprends finalement totalement possession de mes moyens et remarque enfin Triss et Lynch. Ils ont accouru pour me sauver ? Ou juste parce qu'ils voyaient que tout danger était éloigné ? Impossible de le dire, pas le temps de réfléchir, mon crâne me fait souffrir. Je m’appuyer sur le mur et essaye de faire passer cet horrible rictus de colère pour de la douleur, même si il faut avouer que ce n'est pas très crédible.